Une comédie légère
Littérature espagnole, roman
Dans la Barcelone de la fin des années quarante, Carlos Prullàs, auteur de vaudevilles à succès, assiste aux répétitions de sa dernière comédie, Arrivederci pollo!, mise en scène par son ami Gaudet, passablement fatigué. L'auteur rejoint sa famille en vacances sur la Costa Brava où il n'hésite pas à tromper sa femme avec l'une de ses amies, la pieuse Marichuli Mercadal. De retour au théâtre, Prullàs tombe éperdument amoureux d'une nouvelle recrue sans talent, Lili Villalba, qui vit sous la protection d'un homme d'affaires. Cette vie désinvolte est bientôt perturbée lorsque le protecteur est découvert assassiné dans des circonstances qui désignent Prullàs comme le principal suspect. Confronté à la bureaucratie franquiste, l'écrivain décide de mener sa propre enquête, bientôt conduit dans les bas-fonds de Barcelone. Eduardo Mendoza nous entraîne dans une intrigue savamment ficelée, aux rebondissements minutieusement orchestrés qui ne sont qu'autant de prétextes à décrire la frivolité et l'oisiveté d'une bourgeoisie dans une époque marquée par la corruption, le mépris et l'oubli feint de la guerre civile.
Un roman d'un ennui mortel.
Le personnage principal, sans consistance, mène une vie oisive grâce à l'argent de sa femme. Il enchaîne les repas copieux, les siestes réparatrices et les liaisons clandestines. Si bien que lorsque sa vie est bouleversée par un meurtre dont il est suspect,on a vraiment du mal à compatir.
J'ai lutté pour terminer ce livre que je vais me dépêcher d'oublier.