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BOGIE, La première biographie authentique de HUMPHREY BOGART
Biographie
277 pages édité chez Solar Paris en 1972
Résumé
Humphrey Bogart a commencé de marquer son époque en 1930, trente années après sa naissance. Depuis, il n’a jamais cessé. Plusieurs générations de spectateurs, dans le monde entier, ne peuvent s’empêcher de ressentir un frisson particulier lorsqu’il apparaît sur l’écran de leur mémoire ou sur celui d’une salle de cinéma. C’est que Bogie est une époque du cinéma à lui seul. Il est le dur incorruptible d’un monde corrompu. Au milieu d’une société qui se convulse et qui se cherche, il est la liberté armée, consciente, amère. Il se mêle à son époque ; il boit, il cogne, il fornique, mais il trouve dans cette assomption la source d’une intégrité brutale qui fait de lui l’incarnation même du révolté froid.
Il le fut à l’écran, il le fut dans la vie. Ce livre est là pour le raconter, pour le prouver. Se tenant à l’écart du pittoresque de pacotille comme des supputations savantes, Joe Hyams, ami personnel de Bogart et de Lauren Bacall, dit ce qui est. Avec gravité quand il le faut, avec humour souvent ; car la vie de Bogie est une saga truculente, mais c’est aussi l’histoire de la vérité d’un homme à travers des décennies de désordre et de violence, d’épreuves et de joie. C’est l’histoire d’un grand acteur, c’est l’histoire d’un homme grand.
Pour le cinéphile, Bogie est le premier manuel compact qui soit une narration exhaustive de la vie de Bogart, assortie d’une filmographie complète.
Pour le lecteur moins spécialisé, c’est surtout l’occasion de retrouver, de découvrir un personnage qui sut mettre son art en accord avec ses convictions, et qui en retirera sans l’avoir voulu une célébrité universelle qui n’est pas près de finir.
Mon ressenti
Que dire de plus que ne dit pas le résumé… Pour ma part, je découvre l’homme… Un style d’homme un peu trop violent, un peu trop matcho… mais il était représentatif de son époque, il était à sa place. Si j’admire l’acteur, je ne suis pas sûre d’être au diapason avec ce qu’il est. Toujours est-il, que ce que je trouve admirable c’est qu’il était entier, pas de demie-mesure… c’est soit noir ou blanc, et il savait l’exprimer, quelque soit la personne en face, gros ou petits… Il aimait la vie qu’il a vécu par les deux bouts.
Seule Lauren Bacall a réussi à mettre un peu « d’eau dans son whisky » … comme elle dit, il lui a apporté beaucoup dans le début de sa vie de femme : à s’affirmer un peu plus, une découverte de la vie… mais elle a su, elle déployer des sources inépuisables de patience et de l’aborder pour éviter de se confronter sans cesse à des « nons » sans lendemain…
Oui, c’est une époque révolue tant au niveau du cinéma que de la manière de vivre. L’auteur, un intime des Bogart, a fait revivre dans ce livre : des dialogues avec des grands noms du cinéma, des acteurs, des bras de fer, des couples… En tout cas, il n’y a pas de langue de bois, et Bogie n’est pas toujours à son avantage… Mais Mr Bogart le voulait aussi comme ça !
Pour les amateurs ou les cinéphiles, à découvrir
Biographie
277 pages édité chez Solar Paris en 1972
Résumé
Humphrey Bogart a commencé de marquer son époque en 1930, trente années après sa naissance. Depuis, il n’a jamais cessé. Plusieurs générations de spectateurs, dans le monde entier, ne peuvent s’empêcher de ressentir un frisson particulier lorsqu’il apparaît sur l’écran de leur mémoire ou sur celui d’une salle de cinéma. C’est que Bogie est une époque du cinéma à lui seul. Il est le dur incorruptible d’un monde corrompu. Au milieu d’une société qui se convulse et qui se cherche, il est la liberté armée, consciente, amère. Il se mêle à son époque ; il boit, il cogne, il fornique, mais il trouve dans cette assomption la source d’une intégrité brutale qui fait de lui l’incarnation même du révolté froid.
Il le fut à l’écran, il le fut dans la vie. Ce livre est là pour le raconter, pour le prouver. Se tenant à l’écart du pittoresque de pacotille comme des supputations savantes, Joe Hyams, ami personnel de Bogart et de Lauren Bacall, dit ce qui est. Avec gravité quand il le faut, avec humour souvent ; car la vie de Bogie est une saga truculente, mais c’est aussi l’histoire de la vérité d’un homme à travers des décennies de désordre et de violence, d’épreuves et de joie. C’est l’histoire d’un grand acteur, c’est l’histoire d’un homme grand.
Pour le cinéphile, Bogie est le premier manuel compact qui soit une narration exhaustive de la vie de Bogart, assortie d’une filmographie complète.
Pour le lecteur moins spécialisé, c’est surtout l’occasion de retrouver, de découvrir un personnage qui sut mettre son art en accord avec ses convictions, et qui en retirera sans l’avoir voulu une célébrité universelle qui n’est pas près de finir.
Mon ressenti
Que dire de plus que ne dit pas le résumé… Pour ma part, je découvre l’homme… Un style d’homme un peu trop violent, un peu trop matcho… mais il était représentatif de son époque, il était à sa place. Si j’admire l’acteur, je ne suis pas sûre d’être au diapason avec ce qu’il est. Toujours est-il, que ce que je trouve admirable c’est qu’il était entier, pas de demie-mesure… c’est soit noir ou blanc, et il savait l’exprimer, quelque soit la personne en face, gros ou petits… Il aimait la vie qu’il a vécu par les deux bouts.
Seule Lauren Bacall a réussi à mettre un peu « d’eau dans son whisky » … comme elle dit, il lui a apporté beaucoup dans le début de sa vie de femme : à s’affirmer un peu plus, une découverte de la vie… mais elle a su, elle déployer des sources inépuisables de patience et de l’aborder pour éviter de se confronter sans cesse à des « nons » sans lendemain…
Oui, c’est une époque révolue tant au niveau du cinéma que de la manière de vivre. L’auteur, un intime des Bogart, a fait revivre dans ce livre : des dialogues avec des grands noms du cinéma, des acteurs, des bras de fer, des couples… En tout cas, il n’y a pas de langue de bois, et Bogie n’est pas toujours à son avantage… Mais Mr Bogart le voulait aussi comme ça !
Pour les amateurs ou les cinéphiles, à découvrir
