éditions Gaïa - 230 pages.
Quatrième de couverture :
A la tombée de la nuit, la petite ville d'Arpikilâ, située au nord de la Finlande, s'illumine d'étranges lueurs cuivrées. Pourtant, la haute tour de la mine qui surplombe la ville a fermé ses portes depuis des décennies. Maria Kallio aurait pu rêver de contrées plus exotiques pour passer le cap de la trentaine ! Mais c'est bien ici, dans sa ville natale, qu'elle accepte une mission de six mois comme chef intérimaire de la police. Un poste tranquille, pense-t-elle, qui devrait la renflouer un peu et lui laisser le temps de retrouver sa famille et d'anciennes connaissances, en attendant le retour de son petit copain, Antti, parti aux Etats-Unis passer sa thèse. Mais la mine, qui doit rouvrir ses portes au public, est le théâtre d'une scène macabre : le corps d'une artiste à la réputation sulfureuse est retrouvé gisant au pied de la tour. Pas facile pour Maria Kallio d'interroger des suspects quand ceux-ci se révèlent être son amie d'enfance ou encore son premier amour, celui dont le seul nom prononcé suffisait à la faire rougir...
Mon avis :
Je me suis forcée à terminer ce livre : 230 pages, ce n'est pas la mer à boire, j'en ai lu d'autres. Je me force maintenant à écrire cet avis en tachant de ne pas m'énerver inutilement.
Si vous aimez la chick-litt et les chefs de la police midinettes qui interrogent de manière informelle des suspects possibles en partageant une glace avec eux, ce livre est fait pour vous ! J'ai rarement lu une enquête aussi insipide, et une héroïne d'une naïveté confondante. Il est toujours génant d'avoir compris bien avant l'héroïne des faits pourtant évidents. Il faut dire qu'elle a tellement d'interrogation sur sa vie privée, la pauvre. Je me marie, ou pas ? Je fais un enfant, ou pas ? Qu'est-ce que ça fait, la grossesse et l'accouchement ? Ce ne sont pas ses interrogations qui me dérangent - encore que, ses deux soeurs sont mamans, et il est étonnant qu'elles n'aient pas partagé leur expérience avec leur soeur - c'est la manière dont elles sont racontées. L'héroïne raisonne comme une gamine de quinze ans, pas comme une jeune trentenaire. Certes, elle est revenue dans sa ville natale, elle se rapelle ses blessures d'adolescente, sans parvenir à nous toucher - un comble, non ? N'est pas Jane Rizzoli, l'héroïne de Tess Gerritsen, qui veut.
Surtout, Jane Rizzoli enquête. Maria, non. Les autres enquêtes pour elle et lui livrent de temps en temps des résultats. Son comportement d'enquêtrice est le même que celui de femme : immature et presque dangereux (pour elle et pour les autres). Quant au dénouement, il est digne des meilleurs romans à l'eau de rose.
Dommage, car certains personnages avaient un véritable potentiel, come Kaisa, la cousine du principal suspect, Pena, l'oncle de l'enquêtrice ou Aniliina, la fille de la première victime. Les préoccupations de la narratrice ne nous permettent pas de les découvrir suffisamment. Bref, je ne lirai pas un autre roman de cette auteur.
Note : si vous êtes intéressé malgré tout, le livre sort en poche le 1er juin.
Quatrième de couverture :
A la tombée de la nuit, la petite ville d'Arpikilâ, située au nord de la Finlande, s'illumine d'étranges lueurs cuivrées. Pourtant, la haute tour de la mine qui surplombe la ville a fermé ses portes depuis des décennies. Maria Kallio aurait pu rêver de contrées plus exotiques pour passer le cap de la trentaine ! Mais c'est bien ici, dans sa ville natale, qu'elle accepte une mission de six mois comme chef intérimaire de la police. Un poste tranquille, pense-t-elle, qui devrait la renflouer un peu et lui laisser le temps de retrouver sa famille et d'anciennes connaissances, en attendant le retour de son petit copain, Antti, parti aux Etats-Unis passer sa thèse. Mais la mine, qui doit rouvrir ses portes au public, est le théâtre d'une scène macabre : le corps d'une artiste à la réputation sulfureuse est retrouvé gisant au pied de la tour. Pas facile pour Maria Kallio d'interroger des suspects quand ceux-ci se révèlent être son amie d'enfance ou encore son premier amour, celui dont le seul nom prononcé suffisait à la faire rougir...
Mon avis :
Je me suis forcée à terminer ce livre : 230 pages, ce n'est pas la mer à boire, j'en ai lu d'autres. Je me force maintenant à écrire cet avis en tachant de ne pas m'énerver inutilement.
Si vous aimez la chick-litt et les chefs de la police midinettes qui interrogent de manière informelle des suspects possibles en partageant une glace avec eux, ce livre est fait pour vous ! J'ai rarement lu une enquête aussi insipide, et une héroïne d'une naïveté confondante. Il est toujours génant d'avoir compris bien avant l'héroïne des faits pourtant évidents. Il faut dire qu'elle a tellement d'interrogation sur sa vie privée, la pauvre. Je me marie, ou pas ? Je fais un enfant, ou pas ? Qu'est-ce que ça fait, la grossesse et l'accouchement ? Ce ne sont pas ses interrogations qui me dérangent - encore que, ses deux soeurs sont mamans, et il est étonnant qu'elles n'aient pas partagé leur expérience avec leur soeur - c'est la manière dont elles sont racontées. L'héroïne raisonne comme une gamine de quinze ans, pas comme une jeune trentenaire. Certes, elle est revenue dans sa ville natale, elle se rapelle ses blessures d'adolescente, sans parvenir à nous toucher - un comble, non ? N'est pas Jane Rizzoli, l'héroïne de Tess Gerritsen, qui veut.
Surtout, Jane Rizzoli enquête. Maria, non. Les autres enquêtes pour elle et lui livrent de temps en temps des résultats. Son comportement d'enquêtrice est le même que celui de femme : immature et presque dangereux (pour elle et pour les autres). Quant au dénouement, il est digne des meilleurs romans à l'eau de rose.
Dommage, car certains personnages avaient un véritable potentiel, come Kaisa, la cousine du principal suspect, Pena, l'oncle de l'enquêtrice ou Aniliina, la fille de la première victime. Les préoccupations de la narratrice ne nous permettent pas de les découvrir suffisamment. Bref, je ne lirai pas un autre roman de cette auteur.
Note : si vous êtes intéressé malgré tout, le livre sort en poche le 1er juin.