LE FROID MODIFIE LA TRAJECTOIRE DES POISSONS
Éditions : Hurtubise HMH Ltée
Pages : 294
ISBN : 978-2-89647-043-3
Roman contemporain québécois
Quatrième de couverture
« Ce n’était pas possible ce qui m’arrivait ! Pas à moi. Comment pouvaient-ils se séparer ? Me partager ? Ça ne se pouvait pas ! Les parents, ça ne se sépare jamais, sauf ceux des autres.
__ Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas !
Et j’ai pleuré encore jusqu’à ne plus pouvoir pleurer. Je ne savais pas qu’il y avait une fin à ça aussi.
Ils ne m’avaient même pas demandé mon avis. Pourtant, ça me concernait, c’était ma vie ! C’est moi qu’ils devaient ne plus aimer pour faire ça, puisqu’ils m’ont dit qu’ils s’aimaient toujours, mais pas pareil.
__ Aidez-moi ! Aidez-moi ! Aidez-moi !
Personne ne m’a répondu. J’étais seul, tout seul. Je suis allé à la fenêtre. Il pleuvait. J’ai regardé le ciel. Il était gris et noir. Je ne l’ai pas lâché des yeux. J’étais si petit, il était si grand.
Et j’ai prié pour qu’il m’aide. »
Le lendemain, le 5 janvier 1998, débutait la pire tempête de verglas que le Québec ait jamais connue…
Mon avis
Il a juste 11 ans, c’est un enfant et il n’y comprend plus rien. Son père Martin et sa mère Julie, viennent de lui annoncer qu’ils se séparent même s’ils s’aiment encore. Alors, ce jeune [dont on ne dit jamais le prénom] prie le ciel et celui-ci l’écoute. C’est ce qu’il découvre le lendemain matin à son réveil, la pire tempête de verglas connue au Québec vient de commencer et c’est de sa faute à lui.
Mais à tout malheur quelque chose de bon peut en ressortir. Un côté de rue est privé d’électricité, l’autre en a. Les voisins qui ne se sont jamais parlés, font connaissance, s’entraident.
La jolie danseuse aux gros seins Julie, héberge le russe Boris avec son aquarium. Hé oui ! Il en a de besoin pour compléter sa thèse de doctorat.
Le couple gay Simon le psychanalyste et Michel à l’emploi de Météo Canada que certains croient frères, hébergent Alex et son père Alexis qui en veut à tout le monde. Ils entrent aussi en contact avec la famille de Martin, aident tous ensembles les personnes dans le besoin.
J’ai bien aimé ce petit livre qui, de premier abord ne m’attirait pas plus qu’il faut. Je ne suis habituellement pas influencée par la couverture et le titre d’un livre mais j’avoue que celui-ci était le pire de tous. C’est finalement la quatrième de couverture qui est venue me chercher et je n’ai pas regretté.
L’auteur joue avec les mots pour notre plus grand plaisir, en page 17, j’ai bien aimé cette courte phrase : __ Je n’ai jamais trompé ma femme, je me suis juste trompé de femme.
Pour terminer, j’ai dévoré cette très belle histoire située à Montréal, lors de la crise du verglas, et je pouvais facilement imaginer grâce à la plume de Pierre Szalowski, ce que ces personnes ont vécu, leur entraide, leur solidarité et même, l’humour qui s’en dégage. Pour tout cela, je donne un
Éditions : Hurtubise HMH Ltée
Pages : 294
ISBN : 978-2-89647-043-3
Roman contemporain québécois
Quatrième de couverture
« Ce n’était pas possible ce qui m’arrivait ! Pas à moi. Comment pouvaient-ils se séparer ? Me partager ? Ça ne se pouvait pas ! Les parents, ça ne se sépare jamais, sauf ceux des autres.
__ Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas !
Et j’ai pleuré encore jusqu’à ne plus pouvoir pleurer. Je ne savais pas qu’il y avait une fin à ça aussi.
Ils ne m’avaient même pas demandé mon avis. Pourtant, ça me concernait, c’était ma vie ! C’est moi qu’ils devaient ne plus aimer pour faire ça, puisqu’ils m’ont dit qu’ils s’aimaient toujours, mais pas pareil.
__ Aidez-moi ! Aidez-moi ! Aidez-moi !
Personne ne m’a répondu. J’étais seul, tout seul. Je suis allé à la fenêtre. Il pleuvait. J’ai regardé le ciel. Il était gris et noir. Je ne l’ai pas lâché des yeux. J’étais si petit, il était si grand.
Et j’ai prié pour qu’il m’aide. »
Le lendemain, le 5 janvier 1998, débutait la pire tempête de verglas que le Québec ait jamais connue…
Mon avis
Il a juste 11 ans, c’est un enfant et il n’y comprend plus rien. Son père Martin et sa mère Julie, viennent de lui annoncer qu’ils se séparent même s’ils s’aiment encore. Alors, ce jeune [dont on ne dit jamais le prénom] prie le ciel et celui-ci l’écoute. C’est ce qu’il découvre le lendemain matin à son réveil, la pire tempête de verglas connue au Québec vient de commencer et c’est de sa faute à lui.
Mais à tout malheur quelque chose de bon peut en ressortir. Un côté de rue est privé d’électricité, l’autre en a. Les voisins qui ne se sont jamais parlés, font connaissance, s’entraident.
La jolie danseuse aux gros seins Julie, héberge le russe Boris avec son aquarium. Hé oui ! Il en a de besoin pour compléter sa thèse de doctorat.
Le couple gay Simon le psychanalyste et Michel à l’emploi de Météo Canada que certains croient frères, hébergent Alex et son père Alexis qui en veut à tout le monde. Ils entrent aussi en contact avec la famille de Martin, aident tous ensembles les personnes dans le besoin.
J’ai bien aimé ce petit livre qui, de premier abord ne m’attirait pas plus qu’il faut. Je ne suis habituellement pas influencée par la couverture et le titre d’un livre mais j’avoue que celui-ci était le pire de tous. C’est finalement la quatrième de couverture qui est venue me chercher et je n’ai pas regretté.
L’auteur joue avec les mots pour notre plus grand plaisir, en page 17, j’ai bien aimé cette courte phrase : __ Je n’ai jamais trompé ma femme, je me suis juste trompé de femme.
Pour terminer, j’ai dévoré cette très belle histoire située à Montréal, lors de la crise du verglas, et je pouvais facilement imaginer grâce à la plume de Pierre Szalowski, ce que ces personnes ont vécu, leur entraide, leur solidarité et même, l’humour qui s’en dégage. Pour tout cela, je donne un