KIRISHIMA (T.2) KEI
Roman édité chez Independently published en juillet 2021
525 pages
Résumé
Kei Kirishima.
Deuxième fils du leader des Fuck Off, groupe de rock mondialement célèbre.
Musicien de génie, oreille absolue, capable de jouer de tous les instruments. Exigeant, vulgaire et insupportable.
Son credo : « La plupart des gens sont à l’image des partitions bas de gamme : horripilants, prévisibles, insipides. Je préfère être seul que devoir supporter leur musique de merde. »
En dépit de son talent inné et de sa passion pour la musique, Kei s’est fait renvoyer des trois dernières écoles qu’il a fréquentées en raison de son mauvais comportement. C’est au conservatoire de Bordeaux qu’il joue désormais sa dernière chance.
Le défi est de taille, mais il l’est doublement lorsque Kei se trouve attiré par une jolie pianiste. Car s’il est doué pour la musique, il n’en est rien avec les femmes. Lui, le type infect par excellence, sans filtre, incapable de politesse et de douceur, va se retrouver confronté à une femme qui incarne tout son contraire. Pour Kei, c’est le début d’un parcours semé d’embûches, mais également d’une alliance inattendue avec une personne de son entourage.
Mon ressenti
Kei est un jeune homme mal dans sa peau, c’est même un euphémisme de dire cela. A part sa passion pour la musique, rien ne semble l’habiter, le toucher : il est exécrable, impoli, casse objet et meubles lorsqu’il a des excès de colère et de violence, vulgaire, prend les gens de haut…
C’est vrai que pour moi, entrant par le second opus dans cette série, je n’ai pas été très attirée par ce personnage qui ne fait aucun cas des autres sous prétexte qu’il joue de la musique de façon extraordinaire : « redescend parmi nous mon gars ! » Je me suis posée la question d’interrompre la lecture tant le comportement de Kei m’agaçait tout comme les réponses qu’il recevait….
Et puis, une brèche voit le jour avec l’arrivée d’Emeline. Elle est une jeune pianiste et a une voix divine, envoutante. Si Kei n’apprécie pas son doigté, il fond pour sa voix qui l’inspire et l’aide à composer. Il a besoin d’elle pour avancer dans sa grande réalisation musicale : une symphonie. Le problème c’est qu’elle, ne peut pas l’encadrer.
Pour pouvoir l’approcher, Kei va devoir changer. Pour cela, il demande de l’aide de Mya, une amie de longue date qui aura la lourde tâche de l’aider à se socialiser afin d’approcher Emeline. Elle est une jeune femme un peu fofolle, toujours de bonne humeur, enjouée, forte et aimée de tous. Elle est la lumière lorsque lui est l’ombre.
Avoir un talent, l’oreille absolue, être le fils de… se paie forcément. Kei veut être à la hauteur de ce qu’il pense que ses parents et plus particulièrement son père attendent de lui.
C’est à partir de là que j’ai commencé à avoir de l’empathie pour Kei. En effet, sous sa carapace se cache un jeune homme en souffrance, qui se sent rejeter, mauvais, pas digne d’être aimé, en carence affective, avec une image de lui des plus déplorable… L’autrice joue avec parcimonie et distille par ci par là quelques éclairages qui amène les changements de positions et l’ouverture de perspectives remettant en place les croyances de chacun.
Ena raconte avec merveille et simplicité cette histoire avec ses personnages très proches de nous qui s’en prennent plein la figure face aux assauts de la vie. Elle a une grande faculté à nous manipuler pour nous faire prendre conscience que tout à chacun pouvons être tout aussi détestable ou aimable, que nos sentiments peuvent aussi évoluer dans un sens comme dans un autre.
Une immersion dans un univers musical foisonnant (j’ai découvert de nouveaux musiciens, compositeurs) pour faire éclore des personnages avec une sensibilité à hauteur de leur humanité et de leur talent, j’ai passé un très bon moment avec Kei. Il me reste à découvrir l’opus 1 et 3.
A découvrir
Roman édité chez Independently published en juillet 2021
525 pages
Résumé
Kei Kirishima.
Deuxième fils du leader des Fuck Off, groupe de rock mondialement célèbre.
Musicien de génie, oreille absolue, capable de jouer de tous les instruments. Exigeant, vulgaire et insupportable.
Son credo : « La plupart des gens sont à l’image des partitions bas de gamme : horripilants, prévisibles, insipides. Je préfère être seul que devoir supporter leur musique de merde. »
En dépit de son talent inné et de sa passion pour la musique, Kei s’est fait renvoyer des trois dernières écoles qu’il a fréquentées en raison de son mauvais comportement. C’est au conservatoire de Bordeaux qu’il joue désormais sa dernière chance.
Le défi est de taille, mais il l’est doublement lorsque Kei se trouve attiré par une jolie pianiste. Car s’il est doué pour la musique, il n’en est rien avec les femmes. Lui, le type infect par excellence, sans filtre, incapable de politesse et de douceur, va se retrouver confronté à une femme qui incarne tout son contraire. Pour Kei, c’est le début d’un parcours semé d’embûches, mais également d’une alliance inattendue avec une personne de son entourage.
Mon ressenti
Kei est un jeune homme mal dans sa peau, c’est même un euphémisme de dire cela. A part sa passion pour la musique, rien ne semble l’habiter, le toucher : il est exécrable, impoli, casse objet et meubles lorsqu’il a des excès de colère et de violence, vulgaire, prend les gens de haut…
C’est vrai que pour moi, entrant par le second opus dans cette série, je n’ai pas été très attirée par ce personnage qui ne fait aucun cas des autres sous prétexte qu’il joue de la musique de façon extraordinaire : « redescend parmi nous mon gars ! » Je me suis posée la question d’interrompre la lecture tant le comportement de Kei m’agaçait tout comme les réponses qu’il recevait….
Et puis, une brèche voit le jour avec l’arrivée d’Emeline. Elle est une jeune pianiste et a une voix divine, envoutante. Si Kei n’apprécie pas son doigté, il fond pour sa voix qui l’inspire et l’aide à composer. Il a besoin d’elle pour avancer dans sa grande réalisation musicale : une symphonie. Le problème c’est qu’elle, ne peut pas l’encadrer.
Pour pouvoir l’approcher, Kei va devoir changer. Pour cela, il demande de l’aide de Mya, une amie de longue date qui aura la lourde tâche de l’aider à se socialiser afin d’approcher Emeline. Elle est une jeune femme un peu fofolle, toujours de bonne humeur, enjouée, forte et aimée de tous. Elle est la lumière lorsque lui est l’ombre.
Avoir un talent, l’oreille absolue, être le fils de… se paie forcément. Kei veut être à la hauteur de ce qu’il pense que ses parents et plus particulièrement son père attendent de lui.
C’est à partir de là que j’ai commencé à avoir de l’empathie pour Kei. En effet, sous sa carapace se cache un jeune homme en souffrance, qui se sent rejeter, mauvais, pas digne d’être aimé, en carence affective, avec une image de lui des plus déplorable… L’autrice joue avec parcimonie et distille par ci par là quelques éclairages qui amène les changements de positions et l’ouverture de perspectives remettant en place les croyances de chacun.
Ena raconte avec merveille et simplicité cette histoire avec ses personnages très proches de nous qui s’en prennent plein la figure face aux assauts de la vie. Elle a une grande faculté à nous manipuler pour nous faire prendre conscience que tout à chacun pouvons être tout aussi détestable ou aimable, que nos sentiments peuvent aussi évoluer dans un sens comme dans un autre.
Une immersion dans un univers musical foisonnant (j’ai découvert de nouveaux musiciens, compositeurs) pour faire éclore des personnages avec une sensibilité à hauteur de leur humanité et de leur talent, j’ai passé un très bon moment avec Kei. Il me reste à découvrir l’opus 1 et 3.
A découvrir