La mort est mon métier de Robert Merle
Edition Gallimard. (folio 367 pages)
Il n'y a pas de résumé, je vais mettre quelques lignes de la préface. Il s'agit de la vie d'un chef de camp d'Auschwitz, depuis son enfance jusqu'à la fin. Rudolf Lang a existé, il s'appelait Rudolf Hoess. " C'est un de ces hommes que j'ai voulu décrire dans La mort est mon métie. Su'on ne s'y trompe pas : Rudolf n'était pas un sadique. Le sadisme a fleuri dans les camps de la mort, mais à l'échelon plus bas. Plus haut, il fallait un équipement psychique très différent. Il y a eu sous le Nazsisme des centaines, des milliers de Rudolf Lang, moraux à l'intérieur de l'immoralité, conscienceux sans conscience, petits cadres que leur sérieux et leurs "mérites", portaient aux plus hauts emplois. Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'Etat. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux.
C'est un livre qui m'a le plus marqué et à vie probablement. Il dépasse largement pour moi, tous les autres livres sur le sujet, même les Bienfaisantes. En lisant ce livre, je me trouvait à être touchée par ce personnage. A la limite, je calculais, réfléchissais avec lui comment faire pour accomplir le 'travail" correctement . Ce livre reste toutefois très dur, les scènes y sont décrites clairement.
Je note ce livre 5 sur 5
Edition Gallimard. (folio 367 pages)
Il n'y a pas de résumé, je vais mettre quelques lignes de la préface. Il s'agit de la vie d'un chef de camp d'Auschwitz, depuis son enfance jusqu'à la fin. Rudolf Lang a existé, il s'appelait Rudolf Hoess. " C'est un de ces hommes que j'ai voulu décrire dans La mort est mon métie. Su'on ne s'y trompe pas : Rudolf n'était pas un sadique. Le sadisme a fleuri dans les camps de la mort, mais à l'échelon plus bas. Plus haut, il fallait un équipement psychique très différent. Il y a eu sous le Nazsisme des centaines, des milliers de Rudolf Lang, moraux à l'intérieur de l'immoralité, conscienceux sans conscience, petits cadres que leur sérieux et leurs "mérites", portaient aux plus hauts emplois. Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'Etat. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux.
C'est un livre qui m'a le plus marqué et à vie probablement. Il dépasse largement pour moi, tous les autres livres sur le sujet, même les Bienfaisantes. En lisant ce livre, je me trouvait à être touchée par ce personnage. A la limite, je calculais, réfléchissais avec lui comment faire pour accomplir le 'travail" correctement . Ce livre reste toutefois très dur, les scènes y sont décrites clairement.
Je note ce livre 5 sur 5