UN BONHEUR INSOUTENABLE
SF édité chez J’ai lu en mars 2003
372 pages
Résumé
Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l'aide d'un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n'existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d'un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d'une odyssée qui va l'amener d'abord à s'accepter en tant qu'individu, puis à la révolte. Il n'est heureusement pas seul, d'autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?
Mon ressenti
Le monde de Copeau est un monde parfait (comme Duloc le monde parfait de Lord Farquaad dans Srek !) comme parfois nous aimerions qu’il soit : plus de famines, plus de guerres, plus d’inégalités ou d’injustices sur Terre (jusque-là, je suis pour !) ; le revers, c’est la suppression de l’agressivité (source de créativé ou d’esprit d’initiative) et donc de la liberté ! (Là, je ne suis plus d’accord).
Tout le monde a les mêmes yeux, la même taille, les mêmes cheveux (pratiquement des play-mobil !), je ne vous parle pas des prénoms (seulement 8 sont autorisés avec des numéros !). Je ne suis plus d’accord pour vivre comme ça d’autant qu’un ordinateur décide de toute votre vie : métier, études, lectures, promenade, repas, gouts, et même quand vous devez avoir des relations sexuelles ou tout simplement avoir des enfants ou pas !
L’ordinateur n’a qu’une chose en tête que chacun soit heureux. Pour cela, chacun recevra par semaine une injection qui inhibe l’agressivité en décuplant l’empathie. Dans ce monde parfait, il y a toujours des semeurs de troubles que voulez-vous ! L’humain est ainsi fait, jamais content de ce qu’il a ! Copeau trouvera-t-il ce qu’il cherche depuis longtemps ?
Au travers de cette histoire, l’auteur vient poser quelques questions dérangeantes : qu’est-ce que le bonheur ? Pour être heureux, doit-on réfléchir par soi-même ou pouvons-nous être heureux quand on nous impose les choses ? Qu’est-ce la liberté ? Cette dernière est-elle nécessaire au bonheur ou à la paix qu’elle soit intérieure ou universelle ?
Au travers de cette contre-utopie, l’auteur nous montre combien tout n’est pas si simple que cela, que chaque solution ou système de pensées à des avantages mais aussi des inconvénients (qu’il soit d’ordre politique [capitalisme, communisme, totalitarisme], religieux, économique, social…). Nous devons tous mener notre barque au mieux pour trouver en fin de compte ce que nous appelons le bonheur.
A découvrir
SF édité chez J’ai lu en mars 2003
372 pages
Résumé
Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont - à l'aide d'un traitement hormonal mensuel adéquat - uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n'existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d'un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d'une odyssée qui va l'amener d'abord à s'accepter en tant qu'individu, puis à la révolte. Il n'est heureusement pas seul, d'autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?
Mon ressenti
Le monde de Copeau est un monde parfait (comme Duloc le monde parfait de Lord Farquaad dans Srek !) comme parfois nous aimerions qu’il soit : plus de famines, plus de guerres, plus d’inégalités ou d’injustices sur Terre (jusque-là, je suis pour !) ; le revers, c’est la suppression de l’agressivité (source de créativé ou d’esprit d’initiative) et donc de la liberté ! (Là, je ne suis plus d’accord).
Tout le monde a les mêmes yeux, la même taille, les mêmes cheveux (pratiquement des play-mobil !), je ne vous parle pas des prénoms (seulement 8 sont autorisés avec des numéros !). Je ne suis plus d’accord pour vivre comme ça d’autant qu’un ordinateur décide de toute votre vie : métier, études, lectures, promenade, repas, gouts, et même quand vous devez avoir des relations sexuelles ou tout simplement avoir des enfants ou pas !
L’ordinateur n’a qu’une chose en tête que chacun soit heureux. Pour cela, chacun recevra par semaine une injection qui inhibe l’agressivité en décuplant l’empathie. Dans ce monde parfait, il y a toujours des semeurs de troubles que voulez-vous ! L’humain est ainsi fait, jamais content de ce qu’il a ! Copeau trouvera-t-il ce qu’il cherche depuis longtemps ?
Au travers de cette histoire, l’auteur vient poser quelques questions dérangeantes : qu’est-ce que le bonheur ? Pour être heureux, doit-on réfléchir par soi-même ou pouvons-nous être heureux quand on nous impose les choses ? Qu’est-ce la liberté ? Cette dernière est-elle nécessaire au bonheur ou à la paix qu’elle soit intérieure ou universelle ?
Au travers de cette contre-utopie, l’auteur nous montre combien tout n’est pas si simple que cela, que chaque solution ou système de pensées à des avantages mais aussi des inconvénients (qu’il soit d’ordre politique [capitalisme, communisme, totalitarisme], religieux, économique, social…). Nous devons tous mener notre barque au mieux pour trouver en fin de compte ce que nous appelons le bonheur.
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