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    LAFERRIERE Dany

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    Message  Pinky Lun 17 Jan 2011 - 18:30

    Comment faire l'amour à un nègre sans se fatiguer

    LAFERRIERE  Dany 5130qk10

    Roman

    169 pages édité aux serpent à plume en août 1999, réédité en 2003, 2007

    Résumé

    Premier
    livre de Dany Laferrière, satire féroce des stéréotypes et des clichés
    racistes, comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer se
    présente comme la joyeuse description d’une vie de bohème, version
    black.

    Deux
    jeunes noirs oisifs partagent un appartement dans un quartier pauvre de
    Montréal. L’un d’entre eux, le narrateur, projette d’écrire un roman
    et, pour s’occuper, connaît diverses aventures féminines en dissertant
    sur la trilogie Blanc-Blanche-Nègre. Car c’est un juste retour des
    choses, après avoir souffert de l’esclavage, que de séduire toutes ces
    jeunes donzelles innocentes ou curieuses. Quant à son compère, Bouba, il
    dort, dort, dort. Et philosophe en lisant et relisant le Coran, sur des
    airs de jazz.

    Cachez vos filles, blanches mères, les nègres sont en ville !

    Bio de l'auteur :Né
    à Port-au-Prince en avril 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve.
    Il écrit pour le journal Le Petit Samedi soir et fait partie de
    l'équipe de Radio Haïti. Il quitte son pays natal à la suite de
    l'assassinat de son collègue et ami, le journaliste Gasner Raymond. Il
    s'installe au Québec où il occupe plusieurs emplois avant de commencer à
    écrire. Son premier roman, Comment faire l'amour avec un nègre sans se
    fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et les réactions
    nombreuses. Laferrière devient alors l'un des principaux représentants
    d'une nouvelle génération d'écrivains dans le paysage littéraire
    québécois. Dany Laferrière écrit ensuite Éroshima (1987), puis L'Odeur
    du café (VLB, 1991), qui est récompensé par le prix Carbet des Caraïbes.
    En 2000, près de vingt-cinq ans après son arrivée au Québec, il signe
    Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt), roman dans lequel il témoigne des
    raisons qui l'ont poussé à quitter Haïti et qui remporte le prix Carbet
    des Lycéens. En 2006, le prix du Gouverneur général du Canada est
    décerné à son album jeunesse Je suis fou de Vava. Habitant en alternance
    Montréal, New-York et Miami, l'auteur se considère avant tout comme un
    citoyen de l'Amérique. C'est dans cet esprit qu'il rédige ce qu'il
    appellera son Autobiographie américaine, un grand projet regroupant une
    dizaine de ses titres et qui dresse un portrait de l'Amérique, d'Haïti à
    Montréal, en passant par les États-Unis. Dany Laferrière mène,
    parallèlement à ses activités littéraires, une carrière de journaliste
    et de chroniqueur, tout en faisant quelques apparitions à la télévision
    et au cinéma. Il a également scénarisé quelques longs-métrages, le plus
    souvent des adaptations cinématographiques de ses romans. Édités en
    France chez Grasset, les livres de Dany Laferrière ont été traduits dans
    une douzaine de langues, dont le coréen et le polonais. Laferrière a
    publié cinq romans aux Éditions du Boréal. Son plus récent livre,
    L'Énigme du retour, est en lice pour le prix France Télévision, le prix
    Wepler et le prix Décembre. En plus, il se trouve déjà en deuxième
    sélection pour le prix Médicis 2009 ainsi que pour le prix Fémina 2009.


    Mon avis

    J’ai
    adoré, j’ai rigolé et j’ai ri jaune aussi parfois à propos de certaines
    remarques… (à vous de les découvrir !). Je découvre un nouvel auteur,
    et je vais m’empresser de découvrir d’autres livres de ce monsieur.

    C’est
    un livre qui m’a ramené aussi en arrière. : appart. pourri , plan sur
    la comète, pas de rythme, coucher à pas d’heure, manger quand on a des
    sous ou quand on a le temps, refaire le monde, philosopher, … bref
    pratiquement pareil !!! car là s’arrête les comparaisons, puisque je ne
    suis pas noire et que je ne suis pas un garçon…

    L’auteur
    part des préjugés que nous les blancs pouvons avoir sur les noirs,
    ainsi qu’une certaine vision. Mais bien malin, car en fait qu’ils soit
    jaune, vert, bleu, blanc ou noir, les jeunes resteront toujours des
    jeunes avec leur vision du monde, leurs besoins, leurs soifs, leurs
    envies d’aller vers l’autre… et c’est dans ces désirs ou ces plaisirs
    que l’auteur brise les tabous ou les préjugés… pauvres (les noirs),
    riches (les blancs) qui s’opposent tant dans leurs savoirs que dans
    leurs possessions… mais une fois nu, qui est capable de dire d’où tu
    viens, seule ta peau peut être un indice….

    A
    propos du titre : (cela n’engage que moi !), un des fantasme de blanche
    (en l’occurrence !) est de coucher avec un noir. Nos deux héros n’ont
    rien à faire, elle tombe comme des mouches sans effort….

    Musique,
    références littéraires en passant par le Coran à Freud, tout est bon,
    beaucoup d’humour, le sens des mots, un regard corrosif sur notre
    société…

    Une réflexion parmi tant d’autres :

    «
    C'est ce qu'on fait de mieux en matière d'extase : mettez un Noir et
    une Blanche dans un lit, vous aurez un aperçu de la prochaine guerre
    nucléaire... »

    A découvrir et à lire absolument
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    Message  Pinky Lun 17 Jan 2011 - 18:32

    L'odeur de café

    LAFERRIERE  Dany 41zem110

    226 pages édité au serpent à plumes en août 2001

    Roman

    Résumé

    Au
    cœur de ce récit, il y a l'enfance. Celle d'un petit garçon passant ses
    vacances chez Da, sa grand-mère, et accompagné de la chaleureuse
    vigilance de ses tantes. Un peu de fièvre, et le voici privé de jeux
    avec ses camarades. Alors il reste sur la terrasse de bois, à côté de Da
    qui se balance dans le rocking-chair, avec toujours une tasse de café à
    portée de la main pour les passants et les voisins.

    Le
    long des lattes de bois, l'enfant regarde les fourmis, les gouttes de
    pluie marquant le sol, regarde et écoute les adultes s'occuper et
    parler, respire les odeurs de la vie.

    Chronique
    des sensations enfantines, L'Odeur du café est un livre envoûtant, le
    récit d'un voyage au temps si fragile et si merveilleux de l'enfance.


    Mon avis

    C’est
    un petit bonheur, le livre est écrit comme un album photo : dans chaque
    chapitre, il y a de petits textes avec un titre. Un titre = un
    souvenir…

    J’ai tourné les pages avec
    délectation, les souvenirs que Dany décrit ont trouvé parfois échos
    avec les miens… Je n’ai pas vécu à Haïti comme lui mais l’enfance est un
    thème universel avec son lot de découvertes, de rêves, de déceptions ou
    de désillusions, de grands ou petits bonheurs, d’expériences…

    C’est
    un vibrant hommage à sa grand-mère, femme avec un caractère bien
    trempé, sereine et qui fait office de médiatrice dans le village, elle
    aide de ses bons conseils plein de bon sens et soutient ceux qui en ont
    besoin…


    A lire et à découvrir… je continue ma découverte de cet auteur que j’adore…
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 14 Juin 2013 - 10:07

    JE  SUIS  UN  ÉCRIVAIN  JAPONAIS

    LAFERRIERE  Dany 41bwln10





    Roman, édité au livre de poche en novembre 2012
     216 pages
     Résumé
     
    C'est l'histoire d'un homme qui ne fait rien, ou presque. Il prend des bains. Relit le poète japonais Bashô. Écrit à peine. Fait l'amour avec Midori. Apprend qu'il est célèbre à Tokyo. Célèbre à Tokyo ? Un jour, dans une interview, il a annoncé que son prochain livre s'intitulerait Je suis un écrivain japonais. Et tout s'est emballé. L'histoire dérape. La police arrive.
     
    Mon ressenti
     
    J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, je ne voyais pas où il voulait en venir. Peut-être que ce n’était pas le bon moment pour moi de lire ce livre, car j’aime cet auteur, sa manière de conter  ses histoires, sa verve et son humour. Alors, je ne sais pas, en tout cas, si moi j’ai mis du temps à être captée d’autres sont rentrés aussitôt dans le délire.
    De quoi s’agit-il ? Dany pressé par son éditeur doit écrire un livre. Il lui dit qu’il a le titre « je suis un écrivain japonais »… divagations, quiproquos, engrenage, engagement… Les pages se tournent, les chapitres sont courts.



    Le livre est l’occasion pour Dany comme pour nous-même de nous interroger sur le fondement de l’écrivain originaire de., de l’identité et cela toujours avec humour et décalage.  
    Le lecteur est invité à suivre le processus de l’écriture et  sur une piste de réflexion (il y en a d’autres) que j’aime bien qui  est comment la littérature peut bousculer l’ordre établi.
    Je pense qu’il faudra que je le relise à un autre moment, car j’ai le sentiment d’être passée à côté de certaines choses.


     A découvrir


     


    Dernière édition par Pinky le Sam 15 Juin 2013 - 8:13, édité 1 fois
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    LAFERRIERE  Dany Empty Re: LAFERRIERE Dany

    Message  Nina Ven 14 Juin 2013 - 23:59

    Merci PInky pour cette présentation.
    Je compte découvrir très rapidement cet auteur.
    Pinky
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    LAFERRIERE  Dany Empty Re: LAFERRIERE Dany

    Message  Pinky Sam 15 Juin 2013 - 8:14

    merci Nina, c'est en effet un auteur à connaître et qui est très riche dans ses écrits
    Nina
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    Message  Nina Dim 8 Sep 2013 - 14:20

    LAFERRIERE  Dany Journa10

    Titre : Journal d'un écrivain en pyjama
    Auteur : Dany Laferrière.
    Editeur : Grasset.
    Nombre de pages : 320 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    « Le pyjama est un étrange habit de travail », nous dit Dany Laferrière qui, après trente ans de publications, décide de parler à ses lecteurs. Suite de scènes où réflexions, récits, méditations s’entremêlent avec cette désinvolture qui caractérise son style. Voici les « conseils à un jeune écrivain » d’un auteur pour qui la vie est une aventure exaltante qui se conjugue entre lire et écrire. De
    « Comment débuter une histoire » à « La description d’un paysage » en passant par « La mémoire de l’enfance », sans oublier « Le fouet de Truman Capote », l’expérience et l’humour de l’auteur du Goût des jeunes filles, qui n’en a pas moins pour les bons livres.

    Mon avis :

    J’ai beaucoup aimé ce livre, qui m’est apparu comme une véritable bouffée d’air frais. Je n’avais jamais lu une seule œuvre de Dany Laferrière avant celle-ci, et cela ne m’a pas dérangé dans ma lecture, cela m’a au contraire donné envie de le découvrir au plus vite.
    Journal d’un écrivain en pyjama : le titre est parfait. D’un côté, il se raccroche à une tradition littéraire, de l’autre, il le désacralise en montrant l’écrivain dans sa vie quotidienne.
    Plus qu’un journal, il s’agit de conseils, d’analyse, destinés à un jeune écrivain – et c’est passionnant. N’usant jamais d’un ton docte, Dany Laferrière nous fait partager son expérience d’écrivain, mais aussi de lecteur. Et s’il égratigne au passage nommément un auteur contemporain, ce n’est pas son œuvre qu’il remet en cause, mais son point de vue sur la lecture.
    Bien au contraire, c’est son admiration pour les auteurs que Dany Laferrière nous fait partager, d’Homère à Borgès en passant par Tolstoï ou Dostoïevski. Il invite à redevenir lecteur, ce jeune lecteur qui pouvait lire Guerre et paix, relire plusieurs fois un roman qu’il aimait sans s’inquiéter du temps qu’il fallait pour ça – il prenait le temps qu’il fallait.
    Et même si écrire est un travail, ce qu’il revendique à juste titre, il montre qu’il n’y a ni règle, ni recette, surtout pas pour écrire un best-seller ou passer à la postérité. Il explore tous les domaines de l’écriture et ne passe pas sous silence les sujets qui fâchent – du bon usage du plagiat. Et pour un sujet si sérieux que l’écriture, il n’hésite pas à faire preuve d’humour : « La mère d’un écrivain est si souvent mise à contribution qu’elle devrait exiger un contrat particulier avec l’éditeur, car c’est devenu un métier ».
    Journal d’un écrivain en pyjama n’est pas un livre à dévorer, mais lire doucement, au gré de ses envies, entre deux lectures de son auteur préféré et, pourquoi pas ? entre deux sessions d’écriture.
    peyrelong
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    Message  peyrelong Dim 8 Sep 2013 - 19:07

    Merci Nina pour cette présentation. Je ne connais pas cet auteur, mais je note...
    Nina
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    Message  Nina Dim 8 Sep 2013 - 20:11

    Merci Peyrelong pour ta visite.
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 9 Sep 2013 - 8:51

    merci Nina pour cette présentation, dernier bébé d'un de mes auteurs préférés. J'aime sa plume et l'utilisation du "je" qui semble le décrire et tout en faisant croire que c"est le lecteur qui est le personnage, j'aime son regard sur la lecture et l'importance qu'il y accorde, j'aime son humour qu'il distille merveilleusement bien. Ce livre est noté sur mon petit carnet
    Nina
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    Message  Nina Lun 9 Sep 2013 - 13:33

    Merci Pinky !
    caro
    caro
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    Message  caro Mar 10 Sep 2013 - 10:55

    Merci Nina !
    Nina
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    Message  Nina Jeu 5 Jan 2023 - 22:06

    LAFERRIERE  Dany Cover343

    Petit traité du racisme en Amérique
    édition Grasset - 256 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Dans ce livre, le premier qu’il consacre au racisme, Dany Laferrière se concentre sur ce qui est peut-être le plus important racisme du monde occidental, celui qui dévore les Etats-Unis. Les Noirs américains : 43 millions sur 332 millions d’habitants au total – plus que la population entière du Canada. 43 millions qui descendent tous de gens exploités et souvent martyrisés. 43 millions qui subissent encore souvent le racisme. Loin d’organiser une opposition manichéenne entre le noir et le blanc, précisément, Dany Laferrière précise : « On doit comprendre que le mot Noir ne renferme pas tous les Noirs, de même que le mot Blanc ne contient pas tous les Blancs. Ce n’est qu’avec les nuances qu’on peut avancer sur un terrain si miné. »

    Mon avis :

    J’entends déjà chuchoter face au titre de cet essai littéraire et poétique. « Le racisme n’existe pas, ni en France, ni aux Etats-Unis ». Variante : « il n’existe plus ». Oui, il est des personnes qui vivent au pays des Bisournours. A contrario, d’autres diront : « non, encore un livre sur ce sujet, on en parle suffisamment. » Pour faire court : non.

    J’ai qualifié ce texte de littéraire et poétique, parce que c’est en tant qu’auteur que Dany Laferrière se penche sur la question, avec sensibilité et délicatesse. J’ai dit « poétique », parce que certains textes sont de véritables poèmes en vers libre, quand ils ne se rapprochent pas du haikus, pour montrer une servitude toujours renouvelée, même après l’abolition de l’esclavage. Dany Laferrière le rappelle « pour garder des êtres humains en état d’esclavage, il faut penser à tout » notamment au fait que les esclaves devaient « rester ignorant(s) ».

    Si l’auteur montre le racisme de la société américaine, la place dévolue aux « afro-américains » alors que les blancs sont américains, tout simplement, et qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’employer un autre terme, l’espoir est là aussi, et vient des femmes, celles qui se sont battues, par leurs actes ou par leur texte, pour la liberté et l’égalité. Je pense à Harriet Tubman. Je pense à Harriet Beecher Stowe, à la case de l’Oncle Tom – non, tout le monde n’était pas raciste au XIXe siècle, oui, certains se levèrent contre l’esclavage. Je pense à Maya Angelou, à Toni Morrison, dont le talent a été unanimement reconnu et qui se sont battues pour atteindre ses sommets – parce que des suprémacistes blancs pensait qu’un Noir « ne peut être qu’un esclave ». En contre-exemple, je pense à Margareth Mitchell, elle aussi citée, et à son non moins célèbre roman, qui célèbre une certaine idée du Sud des Etats-Unis – et de l’esclavage.

    Dany Laferrière nous parle aussi de ceux qui ont perdu leur vie à cause de leur rêve. Je pense, bien sûr, à Martin Luther King. Je pense aussi à Tupac Shakur, que la jeune génération continue à admirer. Je pourrais citer d’autres personnalités, mais le mieux est encore de terminer par une citation :

    « En fait, on meurt d’une chose ou d’une autre, la seule raison, c’est qu’on est mortel, mais la bonne question, c’est pourquoi on vit ? »
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 6 Jan 2023 - 11:38

    merci Nina pour cette belle présentation, il est noté sur mon petit carnet
    Nina
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    Message  Nina Ven 6 Jan 2023 - 21:23

    Merci Pinky !

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