De l'eau pour les éléphants
Roman
471 pages édité en juin 2009 au livre de poche
Résumé
Ce
roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques
mois, il a fait d'un auteur inconnu un véritable phénomène d'édition, le
coup de coeur de l'Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les
années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les
États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui
des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ".
Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor.
Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités. Sara
Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes
et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie,
l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio.
Plus qu'un simple roman sur le cirque, De l'eau pour les éléphants est
l'histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et
violent où l'amour est un luxe.
Mon avis
L'auteur
nous emmène dans le monde du cirque : tout le monde a une image du
cirque, flonflon, clowns, trapéziste, barbe à papa, jongleur, animaux...
des odeurs, des sons, des images ... du rêve... Mais pour en arriver
là, il y a beaucoup de sueurs, de drames, de colères, de vies déchues ou
arrêtées en pleine ascension, du travail, des sacrifices, de
l'errance... et une grande famille tout cela en tant que spectateur nous
le savons moins...
Le cirque commence à voir le jour au 19
siècle . Le cirque traditionnel tel que l’auteur le décrit voit le jour à
la fin du 19è et début 20ème…. Le train, les corps de métier qui ne se
mélangent pas, l’exploitation des gens, la misère, les bêtes de foire…
Certaines situations m’ont rappelée des films comme Freaks : la
monstrueuse parade ou encore sous le plus grand chapiteau du monde…
Dés
les premières pages, j’ai été happée par la violence du prologue :
comment une situation peut dégénérer… j’ai été prise par la main pour
découvrir l’envers du décor, pour vivre avec les travailleurs, les
petites mains, les gens de l’ombre… petit à petit, plus j’avançais dans
l’histoire, plus le cirque semble s’éloigner (car sans doute j’étais au
cœur même de celui-ci) pour côtoyer des personnes…
Parallèlement,
le personnage principal est à l’aube de sa vie, et le lecteur le suit
dans son quotidien de petit vieux qui n’intéresse plus personne alors
que lorsqu’on le retrouve dans le cirque, il est au démarrage de sa vie…
Curieux
la vie : durant ma lecture, un petit cirque s’est installé dans mon
village : quelques bêtes (dromadaires, poneys et chevaux… c’est les
dromadaires dans le pré, qui ont attiré l’œil !) et un tout petit
chapiteau que l’on ne voyait de la route… ils installaient le reste du
chapiteau, j’ai discuté un peu avec eux… la prestation du soir ne leur
suffira à peine pour vivre…
Et j’ai été voir La-haut, l’histoire de ce petit vieux qui court après son rêve…
J’ai été très proche de ces deux Jacob qui sont les deux extrémités d’un être humain. Vous l’avez compris, j’adore le cirque…
A lire absolument
Roman
471 pages édité en juin 2009 au livre de poche
Résumé
Ce
roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques
mois, il a fait d'un auteur inconnu un véritable phénomène d'édition, le
coup de coeur de l'Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les
années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les
États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui
des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ".
Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor.
Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités. Sara
Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes
et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie,
l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio.
Plus qu'un simple roman sur le cirque, De l'eau pour les éléphants est
l'histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et
violent où l'amour est un luxe.
Mon avis
L'auteur
nous emmène dans le monde du cirque : tout le monde a une image du
cirque, flonflon, clowns, trapéziste, barbe à papa, jongleur, animaux...
des odeurs, des sons, des images ... du rêve... Mais pour en arriver
là, il y a beaucoup de sueurs, de drames, de colères, de vies déchues ou
arrêtées en pleine ascension, du travail, des sacrifices, de
l'errance... et une grande famille tout cela en tant que spectateur nous
le savons moins...
Le cirque commence à voir le jour au 19
siècle . Le cirque traditionnel tel que l’auteur le décrit voit le jour à
la fin du 19è et début 20ème…. Le train, les corps de métier qui ne se
mélangent pas, l’exploitation des gens, la misère, les bêtes de foire…
Certaines situations m’ont rappelée des films comme Freaks : la
monstrueuse parade ou encore sous le plus grand chapiteau du monde…
Dés
les premières pages, j’ai été happée par la violence du prologue :
comment une situation peut dégénérer… j’ai été prise par la main pour
découvrir l’envers du décor, pour vivre avec les travailleurs, les
petites mains, les gens de l’ombre… petit à petit, plus j’avançais dans
l’histoire, plus le cirque semble s’éloigner (car sans doute j’étais au
cœur même de celui-ci) pour côtoyer des personnes…
Parallèlement,
le personnage principal est à l’aube de sa vie, et le lecteur le suit
dans son quotidien de petit vieux qui n’intéresse plus personne alors
que lorsqu’on le retrouve dans le cirque, il est au démarrage de sa vie…
Curieux
la vie : durant ma lecture, un petit cirque s’est installé dans mon
village : quelques bêtes (dromadaires, poneys et chevaux… c’est les
dromadaires dans le pré, qui ont attiré l’œil !) et un tout petit
chapiteau que l’on ne voyait de la route… ils installaient le reste du
chapiteau, j’ai discuté un peu avec eux… la prestation du soir ne leur
suffira à peine pour vivre…
Et j’ai été voir La-haut, l’histoire de ce petit vieux qui court après son rêve…
J’ai été très proche de ces deux Jacob qui sont les deux extrémités d’un être humain. Vous l’avez compris, j’adore le cirque…
A lire absolument