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5 participants

    PIERSANTI, Gilda

    lilou57
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    Message  lilou57 Dim 13 Fév 2011 - 19:47

    PIERSANTI, Gilda 97822617

    Bleu catacombes
    Polar italien

    Août 2003. En pleine canicule, les Romains se pressent dans les catacombes de la Ville éternelle, en quête d'un peu de fraîcheur. Et leur découverte a en effet de quoi glacer les sangs : plusieurs têtes coupées, notamment celle d'un cinéaste de renom. Alors que les décapitations se succèdent et que son idylle avec Paolo, jeune archéologue, s'épanouit, l'inspecteur principal Mariella De Luca essaie de garder la tête froide. L'affaire prenant, de jour en jour, les allures d'une gigantesque tragédie antique, elle va tenter de trouver le lien entre les victimes et le célèbre mythe de Judith, héroïne de la Bible qui a décapité son ennemi.

    Il s'agit du troisième volet de la série des Saisons meurtrières et on y retrouve l'inspecteur principal Mariella De Luca toujours amoureuse de Paolo, l'archéologue rencontré dans le tome précédent. Mais en cet été caniculaire, Mariella va devoir remettre ses projets de farniente avec Paolo pour s'occuper d'une affaire de têtes coupées.
    Cette fois, l'auteure a pris le parti de nous dévoiler l'identité des coupables dès les premières pages mais cela n'enlève rien au suspense puisqu'on va se prendre au jeu de découvrir l'identité des victimes, le rapport qui existe entre elles et surtout les motivations du tueur.
    L'histoire est brève, bien écrite et l'intrigue sordide. Par ailleurs, j'ai pris plaisir à retrouver Mariella qui, même si elle s'attache de plus en plus à son amour, n'a pas pour autant chassé toutes ses zones d'ombre et reste sur la défensive. Par contre, et c'est sans doute dû à la relative brièveté du livre, il manque toute la partie sur le fils disparu du commissaire. Le mystère reste entier pour le moment. C'est sans doute dans le dernier tome Jaune caravage que cette histoire trouvera son dénouement...
    Nina
    Nina
    ML
    ML


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    Message  Nina Dim 13 Fév 2011 - 20:45

    Merci pour ton avis Lilou.
    J'ai lu un seul livre de cette auteur, et je sais que je n'en relirai pas d'autres.
    Atti'
    Atti'
    M
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    Message  Atti' Dim 13 Fév 2011 - 21:37

    Merci Lilou pour cet avis.

    L'intrigue me tente bien a priori. Quels sont les premier et deuxième tomes de la série ?

    Nina, tu n'as pas accroché de ton côté ?
    lilou57
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    Message  lilou57 Dim 13 Fév 2011 - 23:23

    Atti' a écrit:Merci Lilou pour cet avis.

    L'intrigue me tente bien a priori. Quels sont les premier et deuxième tomes de la série ?

    Dans l'ordre: Rouge abattoir et Vert Palatino.
    Atti'
    Atti'
    M
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    Message  Atti' Dim 13 Fév 2011 - 23:26

    Merci Lilou, je vais prendre note de Rouge abattoir. Wink
    Nina
    Nina
    ML
    ML


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    Message  Nina Jeu 27 Déc 2012 - 14:11

    PIERSANTI, Gilda Bleu_c10

    Titre : Bleu catacombe.
    Auteur : Gilda Piersanti.
    Editeur : Pockett.
    Nombre de pages : 245 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Août 2003. En pleine canicule, les Romains se pressent dans les catacombes de la Ville éternelle, en quête d’un peu de fraîcheur. Et leur découverte a en effet de quoi glacer les sangs : plusieurs têtes coupées, notamment celle d’un cinéaste de renom. Alors que les décapitations se succèdent et que son idylle avec Paolo, jeune archéologue, s’épanouit, l’inspecteur principal Mariella De Luca essaie de garder la tête froide. L’affaire prenant, de jour en jour, les allures d’une gigantesque tragédie antique, elle va tenter de trouver le lien entre les victimes et le célèbre mythe de Judith, héroïne de la Bible qui a décapité son ennemi.

    Mon avis :

    L’erreur est humaine, je dois le reconnaître. Autant j’ai détesté le premier volume des aventures de Mariella De Luca, autant j’ai adoré ce volume-ci, particulièrement réussi.

    Il faut dire que Mariella n’est plus la jeune enquêteuse à la vie privée chaotique du premier volume. Elle essaie d’établir une relation sérieuse avec Paolo, son amoureux, tout en portant le poids de son passé professionnel : un de ses hommes est mort lors de l’enquête Vert Palatino (chronique bientôt) en partie parce qu’il a voulu faire cavalier seul, et elle ne laissera pas un autre policier faire du zèle. Entière, elle ne livre rien de son passé à Paolo, et je ne peux le lui reprocher : elle n’a pas à subir une enquête policière à domicile, elle a assez à faire avec ce double meurtre.

    Enquêter l’été est difficile. Je ne vous parle pas de la chaleur, qui pèse pourtant sur la ville. Je vous parle de tous ces enquêteurs et autres légistes qui sont en vacances, et qu’il est fort difficile de les faire revenir. Il faut aussi composer avec des journalistes qui n’ont rien à se mettre sous la dent et qui sont ravis de pouvoir écrire des articles sensationnels sur « le tueur des catacombes ».

    Pas de surprise, au début, pour le lecteur : nous sommes témoins du crime, nous savons quels sont les meurtriers. Nous ignorons cependant leur mobile, suffisamment puissant pour se montrer sans pitié envers leurs victimes. Nous le découvrirons bien assez tôt – dans les dernières pages du livre – et ce qui les a poussés à tuer est pire que les meurtres qui ont été commis. Vous me direz : « rien n’est pire que la mort ». Si : il est des crimes qui laissent la victime en vie.

    Mariella fait preuve de pugnacité dans son enquête, et se montre intraitable envers les témoins. Ceux qui n’ont rien à cacher lui livrent de précieux renseignements. Ceux qui ont quelque chose à cacher ne peuvent la duper, et elle s’acharnera à établir la vérité, avec ou sans leur aide. Comme souvent dans les romans policiers, l’envers du décor n’est pas très beau à voir, et il est facile de colorer des meilleures intentions… l’envie d’être célèbre et l’appât du gain.

    Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir le quatrième tome à portée de main !
    Nina
    Nina
    ML
    ML


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    Message  Nina Lun 31 Déc 2012 - 17:36

    PIERSANTI, Gilda Jaune10

    Jaune caravage.
    Édition POckett - 245 pages.

    Quatrième de couverture (extraits) :

    Rome, 2006. La Nuit Blanche fait place à l’aurore. Les bruits de la fête se sont évanouis. Pour Eva aussi, la fête est finie : sur les bords du Tibre gît l’adolescente, fauchée au printemps de sa vie, un matin d’automne romain…

    Mon avis :

    J’ai dit, lors d’un précédent billet, que l’erreur était humaine et que j’avais eu raison de lire un autre roman de cette auteur. Je le confirme : ce roman policier est vraiment extrêmement bon.

    Surtout, l’auteur ne fait pas l’erreur de faire se suivre les enquêtes les unes après les autres. Cinq ans séparent ce roman de Vert Palatino, trois de Bleu catacombes et depuis, les relations entre Mariella et Paolo sont restées relativement stables, même si la jeune femme tient à garder son indépendance… deux jours par semaine. Elle fait toujours équipe avec Silvia, et gare au collègue un peu lourdaud qui voudrait séparer ce duo : les deux jeunes femmes, si différentes, pas forcément d’accord sur la manière de mener un interrogatoire, se complètent parfaitement.

    Les affaires en cours sont tous sauf faciles, dans cet été finissant (nous sommes début septembre). Eva est une jeune adolescente, et sa mort est affreuse. Ses proches, que ce soit sa mère, le compagnon de sa mère ou sa meilleure amie, sont anéantis. Même le vieil homme qui a découvert le corps en promenant Bella, son fidèle berger, a dû être hospitalisé devant la violence de ce qu’il a découvert. Et pourtant, il en avait vécu d’autres, pendant la guerre, notamment l’horreur d’un massacre que Mariella rappelle à notre mémoire, dans ce tome ou dans Bleu catacombe ou la rafle de tous les habitants du ghetto. Le passé retient toute son attention, même si elle ne parle jamais de « devoir de mémoire », l’emploi de ce terme n’est pas utile ici.

    Mais revenons à l’enquête, qui est le sujet principal de tout roman policier. Ou plutôt, les enquêtes, car il est faut de croire qu’une équipe peut se concentrer sur une seule et unique affaire, aussi médiatisée soit-elle. Aucune piste ne reste inexplorée, surtout pas celles qui semblent terriblement d’actualité, comme le règlement de compte ou le trafic de drogues. La réalité sera encore plus sordide, s’il est possible, mais toujours à rechercher dans la personnalité de la victime, pas ailleurs. Dans les romans de Gilda Piersanti, les tueurs en série supprimant aveuglément de parfaits inconnus n’ont pas droit de cité. Parfois, même, le meurtrier est plus victime que ceux à qui il a ôté la vie – et celui-ci ne fait pas exception, véritable cas d’école, coincé entre l’indifférence des uns, et la perversité manipulatrice des autres.

    Je suis allée au bout des Quatre saisons de Gilda Piersanti, premier cycle. Je m’attacherai bientôt au second cycle.
    Pinky
    Pinky
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    M


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    Message  Pinky Mar 1 Jan 2013 - 13:14

    merci Nina pour ces deux couleurs de présentation, intéressant
    Nina
    Nina
    ML
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    Message  Nina Mar 1 Jan 2013 - 13:46

    Merci Pinky pour ta visite.
    IL me reste à commenter le vert...
    Nina
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    ML
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    Message  Nina Mar 15 Jan 2013 - 23:23

    PIERSANTI, Gilda Vengea10

    Titre : Vengeances romaines.
    Auteur : Gilda Piersanti.
    Editeur : Le passage.
    Nombre de pages : 263.

    Quatrième de couverture :

    Le matin du nouvel an, une femme disparaît. Une année auparavant, à Rome, une autre femme a disparu, mais sa fille refuse toujours de le déclarer à la police… D’une affaire à l’autre, l’inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière, la belle Silvia Di Santo, démêlent un terrible écheveau, où s’entrelacent règlements de comptes familiaux, problèmes d’argent et intrigues politiques. Où surtout, chaque fois, une voix absente semble chercher à se faire entendre… pour crier vengeance. Après Rouge abattoir, Vert Palatino (prix Polar dans la ville), Bleu catacombes (prix du Polar méditerranéen, prix SNCF du Polar) et Jaune Caravage, Gilda Piersanti ouvre avec Vengeances romaines un nouveau cycle des Saisons meurtrières.

    Mon avis :

    J’ai à peine terminé Jaune caravage et Vert Palatino (avis à venir) que je me suis précipité à la bibliothèque pour voir si le tome suivant était disponible. Et là, bingo !

    C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les deux enquêtrices Mariella et Sylvia, pour deux enquêtes qui n’ont d’autres liens que la disparition de ces deux femmes, que tout oppose en apparence. Dorina, badante (aide à domicile, quasiment une bonne à tout faire) est dévouée à sa famille, et si elle ne donne plus de nouvelles depuis un an, le motif doit être grave. L’autre est une vieille dame qui est liée à sa fille par un amour fusionnel et explosif :non qu’elle n’aime son fils, mais son amour est plus discret. Ni Adriana ni Nicola ne ménage leur peine pour retrouver leur mère.
    Puis… au fur et à mesure que je lisais, j’ai moins aimé. Les problèmes personnels de Mariella prennent le dessus. Pourquoi pas, après tout, seulement j’ai envie de dire que mis à part la révélation finale, sa vie sentimentale tourne autour des mêmes soucis depuis Vert Palatino ! Puis, Jaune Caravage nous promettait des faits nouveaux, notamment sur la disparition du fils du commissaire, je ne suis pas vraiment sûre que nous les ayons eu.
    Plus grave, et alors que l’enquête est bouclée, des faits importants ne nous sont pas racontés, au point que je suis revenue en arrière, en me disant : « tu as dû lire trop vite, tu as dû rater le moment où…. puis celui où…. » et bien non ! D’autres faits sont explicités, mais de manière si abrupte que je ne suis pas sûre non plus que l’explication soit complète. Enfin, certaines ellipses sont tout de même un peu gênantes. Moi-même, en rédigeant ceci, je me rends compte que je ne suis pas très claire – je ne peux l’être sans dévoiler l’intriguer !
    D’autres points me gênent. Je ne vous parlerai même pas du fait que les enquêteurs passent totalement à coté des meurtres qui justifient le titre du roman. Non, je parlerai d’une scène, en particulier. Silvia interroge durement un couple de retraité qui, elles en ont l’intuition, n’ont pas tout dit – encore aurait-il fallu poser les bonnes questions et non baffrer leurs macarons. Elles ne se trompent pas, certes, cependant insister pour savoir ce qu’est devenu leur fils, avec un ton non exempt de cruauté, en vociférant presque, m’a dérangée. Pour des fliquettes expérimentées, elles se montrent peu douées : Massimo, fils unique, jeune policier a été assassiné trente ans plus tôt, et Immaculata leur fera comprendre avec beaucoup de dignité.
    Bien sûr, les thèmes abordés sont intéressants, comme les relations mère/fille ou mère/fils, les vengeances, la volonté de revanche des plus démunis, cependant l’amoralité d’un personnage en particulier m’a déplu (pour ne pas employer un terme plus fort). Dommage, car le rappel historique des années de plomb était fort intéressant.
    Je lirai le tome suivant, pour savoir si toutes ces enquêtes inachevées trouveront leur dénouement. J’espère cependant que Gilda Piersanti ne retombera pas dans les écueils de Rouge abattoir.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 16 Jan 2013 - 9:04

    merci Nina
    Nina
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    Message  Nina Mer 16 Jan 2013 - 16:18

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
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    Message  Nina Jeu 17 Jan 2013 - 22:40

    PIERSANTI, Gilda Couv6711

    Titre : Roma Enigma.
    Auteur : Gilda Piersanti.
    Editeur : Le passage.
    Nombre de pages : 216 pages.

    Mon résumé :

    Rome, quartier de la Garbatella. Une jeune femme s’écroule devant une boulangerie. Qui a pu vouloir la tuer ? Mariella Del Luca mène l’enquête.

    Mon avis :

    Cette fois-ci, peu de temps s’est écoulé depuis la fin de Vengeances romaines : deux mois. Mariella a définitivement rompu avec Paolo et tente de dissimuler un secret à d’Innoncenzo et Silvia. Force est de constater qu’elle est douée pour cela : elle tient ce don de sa mère.
    Ce tome commence un peu comme le tome précédent : un meurtre en direct, si ce n’est qu’ici, ce n’est pas une reconstitution pour le cinéma. Nous connaissons donc très vite son mobile et le jeu du hasard : le meurtrier a raté sa cible et tué une innocente. L’auteur construit alors son intrigue sur un paradoxe : le véritable meurtre passe pou une mort naturelle, l’accident est pris pour un crime prémédité. Commence alors une enquête sur des bases faussées, qui prouvent que quand on cherche, on trouve des mobiles variés et universels. Restent les preuves matérielles (comme dans les Expert) à condition que l’on veuille bien se donner la peine de les examiner et d’en tirer des conclusions réfléchies.
    Puis, nous avons le coupable, qui tient une place prépondérante dans ce roman – trop, à mon goût, car sa personnalité me hérisse. Je ne suis pas la seule, car Mariella n’est plus la jeune fliquette inattentive de Rouge abattoir, et se rend compte que quelque chose ne va pas dans son comportement. Dommage qu’elle soit la seule, et que l’entourage de cette personne ne s’en rende pas compte, y compris les personnes dont il abuse de la faiblesse.
    Nous ne sommes pas dans « la vraie vie » car le traitement final qui lui est affligé me paraîtrait peu possible, sauf à risque de gros ennuis à sa hiérarchie. Cependant, ce « traitement » est fort libérateur, que ce soit pour les enquêteurs, d’Innoncenzo en tête, ou pour la lectrice que je suis.
    Gilda Piersanti retrouve dans ce roman ces thèmes de prédilection, parmi lesquels les relations mère/fille et mère/fils, égratignant au passage l’image traditionnelle de la mamma italienne. Lancinants, les souvenirs de la seconde guerre mondiale reviennent en force, hantent les vivants, tout comme ses enquêtes précédentes hantent Mariella.
    Le roman, qui prend place dans le quartier populaire de la Garbatella, s’ancre également dans la réalité, comme le montre l’épilogue.
    En dépit de ses inégalités, je poursuivrai la lecture de cette série.
    Pinky
    Pinky
    M
    M


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    Message  Pinky Ven 18 Jan 2013 - 9:51

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
    Nina
    ML
    ML


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    Message  Nina Sam 9 Fév 2013 - 0:00

    PIERSANTI, Gilda Vert10
    Vert Palatino.
    Editeur : Pockett. Nombre de pages : 278.

    Quatrième de couverture :

    Printemps 2001. Sous une pluie torrentielle, le cœur de Rome bat au rythme de la Coupe d’Italie qui divise les supporters enfiévrés. Une effervescence partagée par les services de police mais pour d’autres raisons : un membre d’un réseau pédophile vient d’être assassiné, et la petite Sara est portée disparue. Suivant son instinct en dépit de sa hiérarchie, l’inspecteur Mariella De Luca recoupe les indices dont elle dispose. Tout semble la ramener à la Corviale, immense bâtiment situé à la périphérie de la cité et à la colline du Palatino, théâtre de fouilles archéologiques pas comme les autres…

    Mon avis :

    Je sais que je ne fais pas les choses dans l’ordre – mais quelle importance, après tout ? Je chronique le tome 2 alors que j’ai déjà lu tous les tomes suivants parus à ce jour.
    Vert Palatino se passe au printemps, un printemps en apparence festif puisque le commissariat vit au rythme des matchs de football, des cris des supporters, des déferlements de joie quand l’équipe chérie gagne enfin. Tant de joie pour compenser des enquêtes particulièrement sombres. Mariella Del Luca enquête sur un meurtre, qui la met sur la piste d’un réseau de pédophile particulièrement actif. Une autre enquête la monopolise pourtant. Si elle n’est pas officiellement chargée de la disparition de la petite Sara, elle va sur le terrain et cherche à comprendre ce qu’il est advenu de la petite fille, qui grandissait, heureuse, dans une cité populaire de Rome (la photo de la Corviale est présentée au coeur du roman). Le quartier a mauvaise réputation, mais ceux qui y vivent valent mieux qu’elle.
    Dès cette enquête, Gilda Piersanti aborde les thèmes qui lui sont chers : les relations mère/fille, de l’amour absolue à la haine pure, la maltraitance et les violences commises sur les enfants, la violence faite aux femmes, le fossé (pour ne pas dire plus) entre les classes sociales. Le vernis de respectabilité posé par les grands bourgeois s’effritent peu à peu, pendant l’enquête acharnée menée par Mariella – qui paie de sa personne les erreurs qu’elle commet. Cette enquête voie apparaître dans sa vie deux personnages qui compteront énormément, Paolo Ronca et Silvia Di Santo.
    Vert Palatino est un roman très différent de Rouge abattoir, plus abouti, moins brouillon. Le dénouement apporte les solutions aux énigmes, mais pas l’apaisement pour les protagonistes des deux affaires. Bref, Vert Palatino est un roman très réussi.[/justify]
    Pinky
    Pinky
    M
    M


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    Message  Pinky Sam 9 Fév 2013 - 9:30

    merci Nina pour cette présentation. En effet tu ne fais pas les choses dans l'ordre clin d\'oeil mais quelle importance, le plaisir est au RDV
    Nina
    Nina
    ML
    ML


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    Message  Nina Sam 9 Fév 2013 - 10:22

    Exact !
    Puis, il est toujours amusant de voir que des personnages, qui ne semblent que faire leur apparition, vont prendre une très grande importance ensuite.
    Pinky
    Pinky
    M
    M


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    Message  Pinky Dim 10 Fév 2013 - 11:39

    intéressant, cela une autre façon de voir les choses
    Jo19lyne
    Jo19lyne
    ML
    ML


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    Message  Jo19lyne Sam 1 Fév 2014 - 18:29

    Je viens de lire tes présentations, Nina, et je suis inspirée, merci!

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