RETOUR AUX MOTS SAUVAGES
Roman
240 pages édité au livre de poche en août 2012
Résumé
Il a 50 ans et vient d’être licencié. Electricien, il a retrouvé du travail dans un groupe de télécommunications. Devenu téléopérateur, il s’appelle désormais Eric : un sans-visage, un anonyme, une voix... Jusqu’au jour où des suicides rappellent que l’homme n’est pas une machine. Alors, peu à peu, Eric s’évade : la course à pied, l’écriture… Enfin, il décide de transgresser les consignes et rappelle, de sa propre initiative, un client…
Regard clinique, précision méthodique, utilisation, contre toute attente, d’un humour dévastateur, le livre est un formidable révélateur de la violence du monde du travail contemporain. Michel Abescat, Télérama.
Un roman saisissant, impressionnant, acéré, percutant, mélancolique, sans révolte sur l’individu dissous dans le collectif anonyme, interchangeable, qui, peu à peu, perd pied. Sans bruit. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.
Mon ressenti
Un livre qui à mon sens est froid, je m’explique. Un homme est embauché comme télépopérateur (vous savez bien ceux qui ont remplacé les représentants en tout genre et qui vous propose par téléphone de nombreuses combines plus intéressantes les unes que les autres…). L’auteur montre bien l’enfer de ce boulot, l’envers du décor, que l’homme ou la femme ne sont plus que des numéros placés là pour prendre toute l’agressivité du client à l’autre bout du fil… OK, cela j’en ai bien conscience et le déplore au plus haut point…
Mais au travers de cette grosse entreprise qui détruit des salariés, je n’ai pas plus éprouvé d’empathie pour les personnages car même eux sont pratiquement décrit comme sans profondeur, ils sont eux-mêmes dans leur vie ainsi… Cela renforce l’idée du monde du travail qui écrase inéluctablement de la main d’œuvre à qui on ne demande plus de réfléchir !
Autre côté qui penche du côté négatif : le monde du travail, ses codes et ses lois, est le crédo de l’auteur. Ayant lu un autre livre de cet auteur, j’ai l’impression d’avoir lu le même…
A vous de voir
Roman
240 pages édité au livre de poche en août 2012
Résumé
Il a 50 ans et vient d’être licencié. Electricien, il a retrouvé du travail dans un groupe de télécommunications. Devenu téléopérateur, il s’appelle désormais Eric : un sans-visage, un anonyme, une voix... Jusqu’au jour où des suicides rappellent que l’homme n’est pas une machine. Alors, peu à peu, Eric s’évade : la course à pied, l’écriture… Enfin, il décide de transgresser les consignes et rappelle, de sa propre initiative, un client…
Regard clinique, précision méthodique, utilisation, contre toute attente, d’un humour dévastateur, le livre est un formidable révélateur de la violence du monde du travail contemporain. Michel Abescat, Télérama.
Un roman saisissant, impressionnant, acéré, percutant, mélancolique, sans révolte sur l’individu dissous dans le collectif anonyme, interchangeable, qui, peu à peu, perd pied. Sans bruit. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.
Mon ressenti
Un livre qui à mon sens est froid, je m’explique. Un homme est embauché comme télépopérateur (vous savez bien ceux qui ont remplacé les représentants en tout genre et qui vous propose par téléphone de nombreuses combines plus intéressantes les unes que les autres…). L’auteur montre bien l’enfer de ce boulot, l’envers du décor, que l’homme ou la femme ne sont plus que des numéros placés là pour prendre toute l’agressivité du client à l’autre bout du fil… OK, cela j’en ai bien conscience et le déplore au plus haut point…
Mais au travers de cette grosse entreprise qui détruit des salariés, je n’ai pas plus éprouvé d’empathie pour les personnages car même eux sont pratiquement décrit comme sans profondeur, ils sont eux-mêmes dans leur vie ainsi… Cela renforce l’idée du monde du travail qui écrase inéluctablement de la main d’œuvre à qui on ne demande plus de réfléchir !
Autre côté qui penche du côté négatif : le monde du travail, ses codes et ses lois, est le crédo de l’auteur. Ayant lu un autre livre de cet auteur, j’ai l’impression d’avoir lu le même…
A vous de voir