« Les Vendredis d’Eléanor »
Editeur : Plon – 2009
Pages : 351 p.
Genre : roman contemporain
Résumé quatrième de couverture :
Le nez à la fenêtre, Eleanor rêve à sa vie d'avant, de femme active, si bien remplie malgré l'absence de mari et d'enfant. Chaque matin, Paula et Lindsay passent sous ses yeux, cramponnées à leurs poussettes. Jusqu'au jour où Eleanor descend de chez elle et leur propose de jouer les baby-sitters et de la rejoindre les vendredis soirs pour bavarder autour d'un verre. Peu à peu, le cercle féminin s'agrandit. Il y a Karen, qui fait bouillir la marmite toute seule pendant que son peintre de mari attend l'inspiration, et qui débarque avec ses filles, la mine épuisée ; Blaise, son associée, la quarantaine indépendante et ambitieuse. Et puis Lindsay, jeune veuve qui élève seule son fils et se fait un sang d'encre pour sa soeur qui rêve de devenir DJ.
Avis :
Un roman singulier sur l’amitié entre femmes et qui change de ce que l’on lit d’habitude. Il sonne vrai et s’éloigne des poncifs habituels d’autant plus qu’il s’agit d’amitiés intergénérationnelles.
Les personnages sont vraiment attachants, même s’il y en a parfois qu’on aurait envie de secouer, et celui qui m’a le plus marqué est le personnage d’Eléanor elle-même. Eléanor qui se retrouve en retraite alors qu’elle a été une personne très active toute sa vie et que, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, elle n’a jamais souhaité se marier ou fonder une famille. Mais pas toujours facile de se retrouver seule face à soi-même quand on ne travaille plus. Attention, Eléanor est une personne qui assume complètement ses choix et qui n’a pas de regrets mais il y a ce petit pincement au cœur à se sentir parfois inutile.
Ce qui change aussi, c’est la présence des enfants de ces femmes dont on parle beaucoup avec même un focus sur un petit garçon dont on apprendra à bien connaître le ressenti par rapport à sa mère.
L’arrivée d’un homme, qui va en quelque sorte s’imposer à toutes ces femmes, m’a un peu déroutée au début car je ne voyais pas trop où l’auteur voulait en venir mais en fait l’histoire s’est révélée très plausible et finement analysée du point de vue des caractères.
Un bon roman original et à lire tous les jours de la semaine !