CARMEN
Classique, édité et réédité en poche
256 pages,
Résumé
Plein soleil sur l'arène tragique : sur les terres brûlées de l'Espagne, Carmen, une jeune gitane, entraîne dans sa chute son amant jaloux. Parfums de sorcellerie, flammes de la passion, amants maudits traqués : au croisement de la tragédie classique et de la littérature picaresque, Mérimée réunit en quelques pages tous les ingrédients d'une haletante série noire. Mieux, il crée un mythe, et, à travers Carmen, affronte un des principaux questionnements de la littérature moderne : la fascination pour le Mal.
Mon ressenti
Inutile de présenter Carmen, c’est un classique qui ravit toujours autant ses lecteurs ou ses musiciens. Il nous parle et nous touche toujours autant puisqu’il aborde le thème de l’amour, de la passion allant jusqu’à la folie.
Au-delà du mythe, nous aimerions tous avoir en nous une part de Carmen ou de Don José. Mais si…, l’état amoureux est jubilatoire, donne une aisance et apporte une puissance où nous sommes infaillibles. Pourtant la passion rend aveugle. Certains d’entre nous, vont opter pour la rupture, d’autres pour un cheminement et une découverte ensemble, d’autres encore vont rester seuls dans leur passion alors que l’autre n’y est plus amenant confrontation, refus et folie…
Si la passion apporte parfois des ailes aux amoureux c’est aussi une période de grande fragilité. Carmen pose les questions suivantes : jusqu’où sommes-nous prêts à aller par amour ? Dois-je renoncer à moi-même ? Quelle part de liberté suis-je prête à aliéner à ma moitié ? Que dois-je abandonner pour vivre avec lui ou elle ?
Au-delà de l’amour de ces deux êtres, l’auteur brosse aussi une peinture intéressante de deux individus qui malgré leurs différences s’attirent : la rébellion et la soumission, la duperie et l’honneur, le courage et la faiblesse, relations masculines et relations féminines… les contraires s’attirent ou s’utilisent voire se complètent ?
Bien sûr, c’est par la femme que l’homme se perd. Ses charmes, sa duperie, ses mensonges… font que l’homme perd tous ses moyens… c’est donc elle qui sera condamnée !
La construction de l’histoire est intéressante puisqu’il y a un narrateur témoin de l’histoire et qui nous la conte.
J’ai aimé lire Carmen tout comme j’aime l’écouter…
Classique, édité et réédité en poche
256 pages,
Résumé
Plein soleil sur l'arène tragique : sur les terres brûlées de l'Espagne, Carmen, une jeune gitane, entraîne dans sa chute son amant jaloux. Parfums de sorcellerie, flammes de la passion, amants maudits traqués : au croisement de la tragédie classique et de la littérature picaresque, Mérimée réunit en quelques pages tous les ingrédients d'une haletante série noire. Mieux, il crée un mythe, et, à travers Carmen, affronte un des principaux questionnements de la littérature moderne : la fascination pour le Mal.
Mon ressenti
Inutile de présenter Carmen, c’est un classique qui ravit toujours autant ses lecteurs ou ses musiciens. Il nous parle et nous touche toujours autant puisqu’il aborde le thème de l’amour, de la passion allant jusqu’à la folie.
Au-delà du mythe, nous aimerions tous avoir en nous une part de Carmen ou de Don José. Mais si…, l’état amoureux est jubilatoire, donne une aisance et apporte une puissance où nous sommes infaillibles. Pourtant la passion rend aveugle. Certains d’entre nous, vont opter pour la rupture, d’autres pour un cheminement et une découverte ensemble, d’autres encore vont rester seuls dans leur passion alors que l’autre n’y est plus amenant confrontation, refus et folie…
Si la passion apporte parfois des ailes aux amoureux c’est aussi une période de grande fragilité. Carmen pose les questions suivantes : jusqu’où sommes-nous prêts à aller par amour ? Dois-je renoncer à moi-même ? Quelle part de liberté suis-je prête à aliéner à ma moitié ? Que dois-je abandonner pour vivre avec lui ou elle ?
Au-delà de l’amour de ces deux êtres, l’auteur brosse aussi une peinture intéressante de deux individus qui malgré leurs différences s’attirent : la rébellion et la soumission, la duperie et l’honneur, le courage et la faiblesse, relations masculines et relations féminines… les contraires s’attirent ou s’utilisent voire se complètent ?
Bien sûr, c’est par la femme que l’homme se perd. Ses charmes, sa duperie, ses mensonges… font que l’homme perd tous ses moyens… c’est donc elle qui sera condamnée !
La construction de l’histoire est intéressante puisqu’il y a un narrateur témoin de l’histoire et qui nous la conte.
J’ai aimé lire Carmen tout comme j’aime l’écouter…