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4 participants

    CONNOLLY John

    Neheteni
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    Message  Neheteni Sam 12 Mar 2011 - 14:15

    Les portes

    303 pages
    Editions Archipel

    Résumé :
    Au coeur des montagnes suisses, un groupe de scientifiques travaille sur
    un accélérateur de particules duquel, suite à une erreur, semble s'être
    échappé un mystérieux élément.
    Peu de temps après, Samuel, 11 ans,
    et son chien Boswell croisent leurs étranges nouveaux voisins du 666
    Crowley Road, les Abernathy, qui semblent s'adonner à des rites
    sataniques.
    Avec Nurd, un démon apparu sous son lit, Samuel
    entreprend de déjouer les plans diaboliques de Mrs Abernathy qui a
    ouvert les portes… de l'enfer.
    Si, au départ, personne ne veut croire
    Samuel quand il parle de crânes volants ou d'un infâme évêque
    ressuscité, force est de constater que Satan s'apprête à faire son grand
    retour.



    Mon avis :
    Un livre agréable à lire avec de l'humour, qui se lit bien. Mais c'est une histoire que j'ai trouvé trop survolé, pas assez approfondie. Il n'y a pas suffisamment de suspens pour qu'on soit accro, la fin est prévisible. Cepedant, cela reste une bonne lecture détente.

    CONNOLLY John 825780
    Atti'
    Atti'
    M
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    Message  Atti' Sam 12 Mar 2011 - 14:26

    Merci Neheteni pour cette présentation. Je vais passer mon tour...
    Nina
    Nina
    ML
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    Message  Nina Mar 18 Juil 2017 - 9:31

    CONNOLLY John 97822610

    Tout ce qui meurt.
    Edition Pocket - 558 pages.

    Présentation de l'éditeur :

    Ancien flic devenu détective privé, Charlie Parker _ dit " Bird " _ prend en chasse le " Voyageur ", un serial killer qui a assassiné sa femme et sa fille dans des conditions particulièrement atroces. Au cours de son enquête, il se trouve face à d'autres meurtres, abominables, portant la marque du même tueur. Sa traque lui fait côtoyer la mafia new-yorkaise et les quartiers d'une bourgade de Virginie mais c'est dans un bayou boueux de Louisiane qu'aura lieu l'affrontement final, parmi les alligators et les accents de la langue cajun. Un thriller de haute volée, un suspense de tous les instants et un dénouement à couper le souffle.
    Mon avis :

    Premier roman de l’auteur, et première rencontre avec Charlie Parker dit « Bird » à cause de son homonymie avec le célèbre jazzman. Si son père avait su, jamais il n’aurait prénommé son fils ainsi. Quand il l’a découvert, il était un peu tard, et le prénom est resté. Charlie Parker est au début l’archétype du policier : marié, une fille, il a des problèmes de couple parce qu’il abuse de l’alcool et se dispute donc avec sa femme. C’est après une énième dispute qu’il part se saouler dans les bars, et rentre chez lui pour retrouver sa femme et sa fille de trois ans massacrées.
    Quelques mois plus tard, après avoir démissionné, cessé de boire, il se trouve une occupation, pas encore détective non, plutôt une sorte de chasseur de prime pour Benny, agent de caution pas vraiment chanceux qui cherche justement quelqu’un qui a fui après que Benny a réglé sa caution – et ce quelqu’un, Fat Ollie, est tout sauf si discret. Il l’est si peu qu’alors que Charlie allait l’arrêter, Ollie prend la fuite et se fait abattre avec une arme qu’il n’est pas vraiment facile de se procurer.
    Son ancien co-équipier n’est pas vraiment ravi de le voir mêler à cette enquête, surtout que des bruits courent sur Bird : il aurait tué le meurtrier de sa femme et de sa fille. On ne prête qu’aux policiers talentueux. S’il le cherche, s’il a des indices qui feraient rire tout être rationnel (les visions d’une vieille femme), il ne l’a pas encore retrouvé. Le Voyageur, c’est ainsi qu’il va se faire appeler, se chargera lui-même de se remettre dans le chemin de Bird.
    Nous sommes dans un thriller presque classique, avec tous les enquêteurs, y compris le FBI (que feraient les USA sans eux ?) qui traque le tueur. Un personnage bien particulier, qui s’y connait en médecine, qui est cultivé, qui sait utiliser les nouvelles technologies – quelqu’un qui peut être fréquenté sans que l’on devine ses penchants, ses pulsions. Un être qui aime torturer les proches de ses victimes. Bref, un pervers au raisonnement vicié. Même pas besoin de la jolie profileuse pour dresser son portrait (j’ai de plus en plus de mal avec ces personnages qui dressent des portraits précis et sont infichus de les voir quand ils sont près d’eux).
    Ce serait presque un thriller ordinaire si Bird était quelqu’un de recommandable, ce qu’il n’est pas, de son propre aveu. Ses meilleurs amis, si je puis les nommer ainsi, ne sont pas non plus très fréquentables. Il se retrouve cependant mêler à une guerre des gangs (oui, je l’appellerai ainsi, même si l’on est assez proche de la mafia) sur fond de racisme même pas caché. Certains optent pour des méthodes discrètes, sures et définitives, d’autres pour des méthodes spectaculaires et tout aussi définitives. Tous les coups sont permis et employés, imaginez donc ce que peut ajouter à ce chaos ambiant un tueur en série que rien n’impressionne, que rien n’arrête. Il n’est pas bon être médecin légiste en Louisiane.
    Autant il est des auteurs, des personnages que j’ai envie de suivre, autant je n’en suis vraiment pas sûre avec Bird. Les intrigues – j’ai vraiment eu l’impression que ce roman comportait deux parties – sont véritablement tortueuses, au point que le lecteur puisse s’y perdre, et pessimistes. Si vous avez lu ce livre et vu une lueur d’espoir, faites-moi signe. La lâcheté, par contre, est omniprésente – un peu de courage n’aurait pas fait de mal.
    Pinky
    Pinky
    M
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    Message  Pinky Mer 19 Juil 2017 - 9:34

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Mer 19 Juil 2017 - 10:25

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
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    Message  Nina Lun 6 Juil 2020 - 1:27

    CONNOLLY John Cover208

    Le pacte de l'étrange
    éditions Presse de la cité - 492 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Charlie Parker, le privé tourmenté revenu d’entre les morts, est chargé par le FBI de retrouver Jaycob Eklund, un autre détective manquant à l’appel. L’homme enquêtait discrètement sur une série de meurtres sauvages et de disparitions s’étalant sur plus d’un siècle, tous associés à des événements surnaturels.
    Flanqué de ses deux inséparables acolytes, Louis et Angel, Parker ne tarde pas à remonter la piste d’une mystérieuse organisation fondée au XIXe siècle, les Frères, dont les actions violentes ont laissé derrière eux des monceaux de cadavres. Mais les dangers qui guettent Parker prennent bien d’autres formes, notamment celle de la redoutable veuve d’un baron de la pègre à la tête d’un empire criminel, ou encore celle d’insaisissables fantômes qui semblent en vouloir aux vivants…
    Avec l’extravagance, l’humour et le style qui le caractérisent, John Connolly continue ici à explorer l’occulte et les méandres de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus noir et nous prouve, si cela est encore nécessaire, qu’il est un des seigneurs de l’angoisse.

    Mon avis :


    Je n’ai lu que le premier tome des aventures du privé au nom de jazzman, et nous voici déjà au quinzième tome de ces enquêtes. Si beaucoup de choses ont changé dans sa vie, il reste un très bon enquêteur, prompt à prendre des risques pour mener à bien ses missions.
    Dans cette enquête, Charlie Parker est engagé pour retrouver un autre détective privé – si même eux disparaissent, on n’est pas rendu. Jaycob Eklund, depuis son divorce, était à fond dans ses enquêtes, semblant véritablement faire preuve d’empathie envers ses clients. Il était cependant porté vers le surnaturel, ayant des croyances que peu partagent. Il ne faudra pas énormément de temps pour que Parker et les siens ne découvrent les pistes qu’Eklund suivait. Il faut dire que Charlie Parker a une certaine expérience du surnaturel, et que sa vie personnelle est assez complexe. Parfois, il ne suffit pas de faire de son mieux, de faire toujours ce que l’on juge bien pour que sa vie familiale soit sereine. Parker est séparé de Rachel, la mère de Sam, sa seconde fille. Celle-ci a été enlevée lors d’une précédente enquête, et son kidnappeur est mort avant d’avoir pu la brutaliser. Rachel veut tout faire pour protéger sa fille (logique) et, comme elle tient le métier de Parker pour responsable de ce qui est arrivé à Sam, elle prend une décision lourde de conséquence pour Parker, mais aussi pour Sam.
    Cette partie est déjà fortement angoissante. Mais la partie surnaturelle l’est encore plus. Parker, comme Eklund avant lui, a mis au jour l’existence de ce que je qualifierai de « confrérie ». Celle-ci a été fondée cent cinquante ans plus tôt, et elle aurait dû ne pas, ne plus exister. Elle existait par la violence, elle continua par la violence. Je manque de qualificatif pour décrire les membres de cette « famille » : ils n’ont aucune notion du bien et du mal, aucune empathie, sauf pour eux-mêmes (et encore), aucune sensibilité. Ils sont capables de se fondre dans la masse – un siècle et demi pour perfectionner leur stratégie d’intégration. Nous épousons leur point de vue dans certains chapitres et, pour moi, l’horreur fut vraiment à son comble, parce que l’on sait que rien ne les arrêtera, que personne n’est lucide, personne ne se lève pour dire que certains membres de la famille (pour ne pas dire tous) sont des sociopathes, voire des psychopathes en puissance. Je n’ai pu m’empêcher aussi de les trouver naïfs. Si, si – l’on peut être violents, cruels, dépourvus d’empathie et naïfs.
    Charlie Parker, Louis, Angel, ne le sont pas, quels que soient les personnes à qui ils s’adressent. Ce n’est pas que rien ne peut les surprendre, c’est plutôt qu’ils connaissent déjà largement jusqu’où l’homme peut aller dans le domaine de la noirceur, de l’horreur.
    Et il y a des fantômes. L’une d’entre elles m’est déjà connu, non sous sa forme fantomatique, mais lorsqu’elle était encore vivante. Elle est un personnage positif, en dépit de ce qu’elle a enduré de son vivant. Pour la majorité d’entre eux, j’ai surtout eu l’envie de les renvoyer d’où ils venaient, peu importe si eux aussi protègent les leurs.
    Le pacte de l’étrange, sombre, dérangeant, m’a donné envie de me replonger dans les enquêtes de Charlie Parker.

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