Dans la Chambre Obscure
Tous les romans de Narayan se déroulent dans la petite ville de Malgudi, située entre Mysore et Madras. Ils constituent une saga indienne que Graham Greene et Henri Miller n'ont pas hésité à comparer avec celle de Jefferson, Missipi, créée par Faulkner
De cet épisode, qui est une belle histoire d'amour, surgit une admirable figure de femme, celle de Savitri, délaissée par son mari et qui un soir de révolte, quitte la maison familiale pour chercher refuge dans la chambre obscure...
Le ton de Narayan, son rythme sont sans équivalent dans la littérature occidentale. Voici un Chef d'Oeuvre.
En fait, cette chambre obscure est une pièce isolée dans la maison ou Savitri s'y réfugie lorsque les injustices de son époux sont trop lourdes à supporter. Lorsqu'elle quitte sa maison, alors qu'elle n'était jamais aller plus loin que le bout de sa rue, elle est prise en sympathie par un couple d'intouchables avec qui elle ne peut se lier et de qui elle ne peut rien accepter compte tenu de sa caste. Ils lui trouveront un refuge dans un temple, auprès d'un brahmane pour qui elle effectuera les plus humbles tâches et pour finir convaincu par les paroles du saint homme, elle repartira chez son époux.
Mon ressenti :
Narayan décrit fort bien les sentiments que peut éprouver Savitri en raison de l'inconséquence et du despotisme de son époux. Enfermée dans la carquan éducatif que toute femme indienne reçoit, elle ne pouvait que retourner auprès de lui, car sans mari, sans enfant une femme indienne n'est rien.
Tous les romans de Narayan se déroulent dans la petite ville de Malgudi, située entre Mysore et Madras. Ils constituent une saga indienne que Graham Greene et Henri Miller n'ont pas hésité à comparer avec celle de Jefferson, Missipi, créée par Faulkner
De cet épisode, qui est une belle histoire d'amour, surgit une admirable figure de femme, celle de Savitri, délaissée par son mari et qui un soir de révolte, quitte la maison familiale pour chercher refuge dans la chambre obscure...
Le ton de Narayan, son rythme sont sans équivalent dans la littérature occidentale. Voici un Chef d'Oeuvre.
En fait, cette chambre obscure est une pièce isolée dans la maison ou Savitri s'y réfugie lorsque les injustices de son époux sont trop lourdes à supporter. Lorsqu'elle quitte sa maison, alors qu'elle n'était jamais aller plus loin que le bout de sa rue, elle est prise en sympathie par un couple d'intouchables avec qui elle ne peut se lier et de qui elle ne peut rien accepter compte tenu de sa caste. Ils lui trouveront un refuge dans un temple, auprès d'un brahmane pour qui elle effectuera les plus humbles tâches et pour finir convaincu par les paroles du saint homme, elle repartira chez son époux.
Mon ressenti :
Narayan décrit fort bien les sentiments que peut éprouver Savitri en raison de l'inconséquence et du despotisme de son époux. Enfermée dans la carquan éducatif que toute femme indienne reçoit, elle ne pouvait que retourner auprès de lui, car sans mari, sans enfant une femme indienne n'est rien.