Notre Dame des Fleurs
Pour adultes avertis expressément
Quatrième de couverture :
"Notre-Dame-Des-Fleurs fait ici son entrée solennelle par la porte du crime, porte dérobée, qui donne sur un escalier noir mais somptueux. Notre-Dame monte l'escalier, comme l'ont monté bien des assassins, n'importe lequel. Il a seize ans quand il arrive au palier. Il frappe à la porte, puis il attend. Son coeur bat, car il est résolu. Il sait que son destin s'accomplit..."
Mon avis :
En 1942, incarcéré et en attente de jugement, Jean Genet invente pour pour enchanter ses nuits carcérales, un monde fictif et réhabilite l'homosexualité dans une langue somptueuse et lyrique. Il se met lui-même en scène dans cette autofiction et nous fait pénétrer ainsi, dans le monde interlope et ambigüe des créatures de l'homosexualité. Peuplé de tantes-filles, de tantes-gars, tapettes, pédales, tarlouzes, de macs et de détenus, décrivant les bas-fonds de Paris, dans des récits délirants, sortis tout droit de son imagination (et/ou de son passé tumultueux).
Jean Genet a passé la majeure partie de son enfance dans les maisons de corrections puis en prison. Exclu de la Société, il traitait celle-ci sans égard. C'est dans un langage chatié, avec des descriptions crues, obscènes qu'il nous fait partager ses fantasmes, l'enfance et la vie de ses héros : Divine, Notre-Dame-Des-Fleurs, Mignon les petits pieds, Mimosa et bien d'autres encore.
Totalement réfractaire à la morale, je comprends que ce livre ait pu choquer lors de sa parution. Il fut d'abord diffusé sous le manteau, puis dans les circuits du livre érotique. L'avantage de notre époque ou la liberté des moeurs est permissive, est que nous ne nous choquons plus de grand chose, si ce n'est de rien et de fait, nous pouvons sans honte et sans gêne fait l'éloge de ce livre au combien magnifique.
Pour adultes avertis expressément
Quatrième de couverture :
"Notre-Dame-Des-Fleurs fait ici son entrée solennelle par la porte du crime, porte dérobée, qui donne sur un escalier noir mais somptueux. Notre-Dame monte l'escalier, comme l'ont monté bien des assassins, n'importe lequel. Il a seize ans quand il arrive au palier. Il frappe à la porte, puis il attend. Son coeur bat, car il est résolu. Il sait que son destin s'accomplit..."
Mon avis :
En 1942, incarcéré et en attente de jugement, Jean Genet invente pour pour enchanter ses nuits carcérales, un monde fictif et réhabilite l'homosexualité dans une langue somptueuse et lyrique. Il se met lui-même en scène dans cette autofiction et nous fait pénétrer ainsi, dans le monde interlope et ambigüe des créatures de l'homosexualité. Peuplé de tantes-filles, de tantes-gars, tapettes, pédales, tarlouzes, de macs et de détenus, décrivant les bas-fonds de Paris, dans des récits délirants, sortis tout droit de son imagination (et/ou de son passé tumultueux).
Jean Genet a passé la majeure partie de son enfance dans les maisons de corrections puis en prison. Exclu de la Société, il traitait celle-ci sans égard. C'est dans un langage chatié, avec des descriptions crues, obscènes qu'il nous fait partager ses fantasmes, l'enfance et la vie de ses héros : Divine, Notre-Dame-Des-Fleurs, Mignon les petits pieds, Mimosa et bien d'autres encore.
Totalement réfractaire à la morale, je comprends que ce livre ait pu choquer lors de sa parution. Il fut d'abord diffusé sous le manteau, puis dans les circuits du livre érotique. L'avantage de notre époque ou la liberté des moeurs est permissive, est que nous ne nous choquons plus de grand chose, si ce n'est de rien et de fait, nous pouvons sans honte et sans gêne fait l'éloge de ce livre au combien magnifique.