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Lariflette
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Ratdebibliotheque
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    MEYER Deon

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    Message  Ratdebibliotheque Dim 1 Juin 2014 - 18:17

    Deon MEYER
    7 jours
    474 pages


    Résumé : 
    Un mystérieux imprécateur menace, dans un mail délirant, d'abattre un policier par jour tant que le meurtrier de la belle avocate d'affaires Hanneke Sloet n'aura pas été arrêté.Et s'empresse de joindre le geste à la parole.La police du Cap, prise de panique, charge Benny Griessel, déjà rencontré dans Le Pic du diable et 13 Heures, de rouvrir l'enquête, au repos depuis plus d'un mois.Pas d'indices, pas de mobile, pas de témoins, juste quelques photos où la victime posait nue, une forte pression venue du sommet de la hiérarchie, et un sniper insaisissable manifestement décidé à poursuivre sa mission.Fragilisé par la piètre opinion qu'il a de lui-même, déchiré entre le désastre de sa vie privée et son exceptionnelle conscience professionnelle, Griessel va devoir repartir de zéro.À l'arrière-plan se dessine bientôt un paysage urbain d'intérêts politiques et financiers, de compromission et de corruption, qui ouvre bien des perspectives et nous indique plus d'une fausse piste. Jusqu'au stupéfiant coup de théâtre final.
    Né en 1958 à Paarl, en Afrique du Sud, Deon Meyer a grandi dans une ville minière de la Province du Nord-Ouest. Ancien journaliste, puis rédacteur publicitaire et stratège en positionnement Internet, il est aujourd?hui l?auteur unanimement reconnu de best-sellers traduits dans 15 pays. Il vit à Melkbosstrand.Traduit de l?anglais par Estelle Roudet


    Mon avis :
    Superbe roman policier ! Il nous entraîne sur la piste d'un sniper, qui tuera un policier par jour, tant que le meurtrier d'Hanneke ne sera pas retrouvé. Qui est ce sniper ? Pourquoi fait-il cela ?
    Benny va devoir enquêter sur ces zones d'ombres, fouiller dans le passé d'Hanneke, aller de fausses pistes en fausses pistes, pour enfin connaître le fin mot de l'histoire, qui scotche le lecteur !
    Bref, un très bon roman policier, rempli de péripéties, écrit sur un rythme très rapide ! 
     5 etoile jaune 
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    Message  Pinky Lun 2 Juin 2014 - 15:57

    merci Ratdebibliothèque pour cette présentation
    Lariflette
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    Message  Lariflette Mar 14 Fév 2017 - 20:23

    MEYER Deon Lamedu10


    L’âme du chasseur (The heart of the hunter)

     

    Points policier – 2005 – 472 pages

     

     

    Note de l’éditeur :

     

    Véritable force de la nature, «P'tit» Mpayipheli s'est refait une vie honorable après sa mise au chômage par les services secrets sud-africains lorsque la fille d'un vieux camarade de lutte lui demande son aide: son père a été enlevé et ses ravisseurs menacent de le tuer si elle ne leur livre pas la rançon bien particulière qu'ils exigent. Que faire? Renouer avec un passé de meurtres et de corruption qu'il a eu du mal à mettre derrière lui pour sauver son ami ou le laisser tomber pour protéger sa nouvelle existence? Il n'hésite pas et les ennuis commencent: derrière le kidnapping, c'est en effet tout autre chose qui se joue et l'oblige à jouer son va-tout. Superbe course poursuite à travers une Afrique du Sud toujours en proie à ses vieux démons. L'Âme du chasseur a été salué comme un grand livre par le maître du policier américain Michael Connelly.

     

    Mon avis :

     

    J’avoue que j’apprécie cette littérature sud-africaine, avant, pendant et post apartheid de par ce qu’elle apporte sur la majesté de l’Afrique mais aussi par ses côtés très sombres, inquiétants, tristes mais également, à bien des égards, pleine de dignité. Ce qui est le cas ici.

    La force de D. Meyer, auteur que je lis pour la première fois, dans ce récit c’est sa construction qui est remarquable. Un peu comme M. Ravel dans son boléro : ajout d’un (ou plusieurs) instruments à chaque passage du leitmotiv ou, ici, pour Meyer, d’un nouveau personnage à chaque chapitre, sans indigestion pour le lecteur.

    P’tit est rangé des voitures, il vit peinardement avec Myriam et Pakamile le fils de cette dernière. La fille d’un ami à qui il doit une fière chandelle, vient le trouver pour qu’il retrouve son père. Elle ne peut pas aider à le chercher car elle est appareillée des jambes. Bref, P’tit y va.

    Entre écoutes téléphoniques, services secrets, police et armée, Meyer nous convie à une furieuse course poursuite du tonnerre du Cap à Lusaka en Zambie, ce qui n’est pas la porte à côté.

    P’tit est à moto, les suiveurs en hélico, avions, voitures et camion. P’tit est une force la nature, entraîné à tuer, les autres découvrent. Mais le héros tient à sa nouvelle famille, à cette vie loin des balles qui fusent et des gens que l’on supprime pour des raisons obscures, aussi il prévient les autres, je ne vous veux pas de mal, fichez moi la paix, passez votre chemin. Ils n’abandonneront pas car ce que détient P’tit est une bombe.

    On rit dans ce livre quand le club des motards veut l’aider et, peu après, c’est au tour du club des motards BMW, ce qui au lieu d’aider donne lieu à un affrontement particulièrement savoureux.

    On pleure et on est triste aussi.

    On voit du paysage, on mange du sable, on parcourt le Veld (je connais peu le Veld), on a les reins cassés par les trépidations de la machine (cf BB).

    Et puis j’ai aimé cette littérature, ces dialogues :

     

    -C’est quoi une GS ?

    -C’est une moto qui roule aussi bien sur bitume que sur route.

    -Comme une moto de trial ?

    - Non. Enfin…je suppose qu’on peut parler d’une trial avec une hyperthyroïdie.

     

    Ou

     

    -Vous savez ce que ça veut dire BMW ?

    -Quoi ?

    -Bankrot maar windgat, c’est ce que racontent les boers, Fauché mais fier de l’être.

     

    Les personnages, dont un griot chanteur – extra – sont bien campés, bien décrits, simplement, avec des mots justes, le paysage, l’ambiance peint au plus juste avec la couleur là où il faut. On transpire avec P’tit. J’ai eu peur avec lui, je l’ai suivi et j’ai passé un moment bien agréable.

     

    Que dire de plus

    Un coup de cœur.

     

    5/5

    B
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 15 Fév 2017 - 9:13

    merci Lariflette pour cette présentation rythmée
    peyrelong
    peyrelong
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    Message  peyrelong Mer 15 Fév 2017 - 10:37

    Merci Lariflette pur cette présentation
    Lariflette
    Lariflette
    LA
    LA


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    Message  Lariflette Mer 15 Fév 2017 - 16:22

    Merci Mesdames de votre visite.

    B Very Happy
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Mer 12 Sep 2018 - 19:57

    MEYER Deon 41phyo10

    En vrille
    Edition Points - 495 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Traumatisé par le suicide d’un collègue, Benny Griessel replonge dans l’alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint Cupido l’enquête sur le meurtre d’Ernst Richter, créateur d’un site qui fournit en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter ses clients. Est-ce là une piste ? L’analyse des relevés d’appels de son portable, l’épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont dans l’impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l’esprit embrumé d’un Griessel au bout du rouleau.

    Mon avis :

    Le test du deuxième roman lu est parfaitement réussi pour Deon Meyer, et il est fort probable que la lecture d’un troisième est imminente. Il est rare de voir un policier re-chuter. Il est rare de voir les autres faire preuve de solidarité envers lui – Vaungh Cupido en tête, John Cloete aussi, à sa manière. Je n’ai garde d’oublier Alexa et Doc, son parrain. Ce n’est pas facile parce que ce qui l’a fait replonger est bien réel, tragique, irréparable, et qu’il se demande pourquoi il n’a rien vu venir, ce qu’il aurait pu faire pour l’empêcher.
    J’ai aimé l’analyse au jour le jour de l’état dans lequel se trouve Benny. Ce e sont pas les excuses qu’il se trouve, mais les sensations qu’il éprouve, et les stratégies mises en place pour boire, un peu, en toute impunité. L’on confond souvent l’ivresse et l’alcoolisme, Deon Meyer fait bien la différence. Il montre les risques et les conséquences – personnelle, professionnelles, familliales. J’aime quand la vie personnelle des personnages est aussi intéressante que l’enquête elle-même.
    Un homme a disparu, son corps est retrouvé trois semaines plus tard, il n’a pas été tué immédiatement. Son univers n’est pas celui de Benny, ni même celui des autres enquêteurs. Ernst Ricjter avait fondé une société pour fournir des alibis en cas d’adultère – les personnes qui pouvaient l’avoir assassiné sont hélas nombreuses, même si tout le monde l’aimait. Enfin, tout le monde prétend l’aimer. Parallèlement, nous suivons les confessions de François Du Toit, viticulteur, à une avocate quinquagénaire. Nous savons dès le début qu’il est lié au meurtre de Richter. Dans la même position que son avocate, nous l’entendons dérouler son histoire, en puisant dans ses origines des éléments qui peuvent expliquer le présent. J’écris de France, et de France, nous ne connaissons pas vraiment les crus étrangers (j’ai déjà du mal avec les crus français). Alors de là à connaître l’histoire de la vigne Sud-Africaine, de ses exploitations, de ce qui a régi leur exploitation… ce n’est plus un pas qu’il faut alors franchir, c’est un abîme ! François est un passionné, comme son père avant lui – tous les hommes de leur famille n’ont pas été comme eux. Les femmes ont été des éléments déterminants, fortes, à l’image de la mère de François qui a su imposer avec détermination ce qu’elle voulait. Certes, elle est blanche, dans un pays où, à l’époque de sa jeunesse, l’apartheid régnait. Elle a su pourtant aller au bout de ses convictions, et elle aura besoin de sa détermination toute sa vie – on la retrouve auprès de son fils, de sa belle-fille et de son petit-fils, dotée d’une autorité à faire se sentir tout petit les Hawks.
    Soyons clair : l’enquête nous emmène dans des circonvolutions inattendues. IL faut vraiment beaucoup d’énergie à Benny pour rester sobre, il lui en faut encore plus pour retrouver les indices, des petits faits manquants. Parfois, le hasard fait bien les choses : à force de regarder trop de séries américaines, les gentils témoins interprètent mal les faits et gestes des enquêteurs, et c’est parfois fort drôle.
    Une enquête et une intrigue très réussies.
    Pinky
    Pinky
    M
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    Message  Pinky Jeu 13 Sep 2018 - 8:28

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Jeu 13 Sep 2018 - 9:04

    Merci Pinky pour ta visite.
    Ventenpoupe
    Ventenpoupe
    LH
    LH


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    Message  Ventenpoupe Ven 14 Sep 2018 - 14:12

    Super, merci Nina. J'aime beaucoup ce bonhomme.

    B
    Nina
    Nina
    ML
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    Message  Nina Ven 14 Sep 2018 - 20:25

    Merci Ventenpoupe !
    Nina
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    Message  Nina Ven 6 Nov 2020 - 10:18

    MEYER Deon 511xzd10

    La proie
    édition Gallimard – 576 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Au Cap, Benny Griessel et Vaughn Cupido, de la brigade des Hawks, sont confrontés à un crime déconcertant : le corps d’un ancien membre de leurs services, devenu consultant en protection personnelle, a été balancé par une fenêtre du Rovos, le train le plus luxueux du monde. Le dossier est pourri, rien ne colle et pourtant, en haut lieu, on fait pression sur eux pour qu’ils lâchent l’enquête.
    À Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant de la branche militaire de l’ANC, mène une vie modeste et clandestine, hanté par la crainte que son passé ne le rattrape. Vœu pieux : par une belle journée d’août, un ancien camarade vient lui demander de reprendre du service. La situation déplorable du pays justifie un attentat. Darret, qui cède à contre cœur, est aussitôt embarqué, via Paris et Amsterdam, dans la mission la plus dangereuse qu’on lui ait jamais confiée. Traqué par les Russes comme par les services secrets sud-africains, il ne lâchera pas sa proie
    pour autant…

    Mon avis :

    J’aime beaucoup le personnage de Benny Griessel, parce qu’il est un personnage qui évolue. Oui, il reste un policier qui veut toujours aller au bout de ses enquêtes. Oui, il est un alcoolique, mais il fait ce qu’il faut pour ne pas replonger, et il sait très bien que le risque est là, toujours. Sa fille a terminé ses études, son fils est en plein dedans et Benny vit toujours avec Alexa. Vaughn est toujours son coéquipier qui, comme leur colonel en son temps, s’est mis au régime et veille à ce que personne ne soit au courant.

    Ce qui évolue aussi est la situation de l’Afrique du Sud, et elle n’évolue pas de façon positive. La corruption est partout, y compris dans la police. Ne parlons même pas des hommes politiques. Le choix est simple : faire avec ou lutter contre, le second choix n’est pas forcément les plus aisé, et demande une attention constante. Prenez Benny Griessel et Vaughn Cupido, ils sont amenés à enquêter sur un meurtre, ce qui est leur métier. Dès le début, pourtant, les complications sont là : le temps qu’il a fallu pour trouver le corps, pour l’identifier. Les témoins ? Encore faut-il les retrouver, vu le temps qui s’est écoulé. L’autopsie ? Le lecteur découvre tout au long du récit à quel point faire des analyses, avoir leur résultat, ce qui nous semble presque de la routine à force de regarder les séries télévisées françaises ou américaines, peut devenir ici un long parcours du combattant, vu le manque de personnel et de moyens. Plus simplement (vraiment ?), il est difficile de mener une enquête quand des instances supérieures vous mettent des bâtons dans les roues ou, miracle ! résolvent le mystère à votre place, et tant pis si cela contredit les indices, les témoignages…. presque rien, au final. Oui, il faut s’accrocher quand on veut que la vérité triomphe.

    Alors que ces évenements se déroulent en Afrique du Sud, à Bordeaux, nous trouvons Daniel, dont nous apprendrons petit à petit le passé. Il se contente de peu, Daniel, il exerce un métier peu connu mais qui lui convient parfaitement. Le week-end, il se balade en moto. Il est discret, Daniel. Et puis un jour paf ! la mouche dans le lait : il croise une jeune femme qui se fait agresser dans la rue Il ne peut pas ne pas agir – et c’est là que l’on comprend que Daniel n’est pas un simple restaurateur de meubles. Avec lui, nous nous retrouvons pris dans un engrenage qui nous dépasse très rapidement, tant il implique pas seulement le passé de Daniel, mais aussi une connaissance des conflits qui ont traversé le continent africain, et même le monde : la guerre froide semble bien oubliée aujourd’hui, et pourtant, elle a laissé des traces profondes dans les coulisses de la politique internationale. Daniel s’est battu pour ses idéaux, ses amis aussi, et si lui a choisi de mettre de la distance entre son pays, son passé et lui, d’autres ont vécu en direct les désillusions, les désenchantements. Ils ont pourtant gardé l’envie…. de quoi ? D’en découdre ? d’un monde meilleur ? De se venger aussi ? Il est difficile de trancher, si ce n’est que les dommages collatéraux seront nombreux.

    Plus qu’un roman policier, nous avons là un roman politique, sur les lendemains désenchantés de la société sud-africaine, une société qui pense avoir vaincu ses vieux démons, pour en créer de tout neufs.
    louloute
    louloute
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    Message  louloute Ven 6 Nov 2020 - 12:06

    Merci Nina pour ta critique, il m'a l'air très sombre   cyclops
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Ven 6 Nov 2020 - 17:34

    Merci Louloute pour ta visite.
    Sombre, oui, mais ce n'est pas le plus sombre des romans mettant en scène Benny Griessel.
    Pinky
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    Message  Pinky Sam 7 Nov 2020 - 10:28

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
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    Message  Nina Sam 7 Nov 2020 - 23:06

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
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    Message  Nina Jeu 20 Juil 2023 - 9:54

    MEYER Deon Couv1712

    La femme au manteau bleu
    édition Folio - 168 pages

    Présentation de l'éditeur :

    Les treize passagères d’un taxi-minibus qui a fait halte au panorama du col de Sir Lowry, à l’ouest du Cap, découvrent avec horreur un corps nu de femme disposé sur un muret. Pas le moindre objet, ou vêtement, qui permette de l’identifier. Un détail intrigue Benny Griessel et Vaughn Cupido, le tandem de choc de la brigade des Hawks chargé de l’enquête : le cadavre a été soigneusement lavé à l’eau de Javel. Quand il est établi que la victime est une experte en peinture de l’Age d’or hollandais, le mystère s’épaissit.
    Quelle œuvre cachée est donc venue chercher dans un village perdu cette Américaine dont le travail consistait à localiser des tableaux disparus ?

    Mon avis : 

    Je crois que mon premier commentaire ressemblera à celui de tous les fans de Deon Meyer : il est bizarre de lire un livre de cet auteur, mettant en scène Benny Griessel et Vaughn Cupido qui soit aussi court - moins de deux cents pages. A l'échelle de ce qu'écrit Deon Meyer d'habitude, cela donne presque l'impression de lire une longue nouvelle. 

    Pourtant, je ne pense pas que quoi que ce soit aurait pu être rajouté à cette enquête sur un meurtre sordide. Ce meurtre les plongera dans le passé, non seulement de la victime, mais aussi de leur pays, de certains faits qui avaient été oubliés, parce que l'histoire de l'art, finalement, n'a pas l'importance de l'Histoire avec sa grande hache (j'emprunte l'expression à Georges Pérec). Benny Griessel découvre d'ailleurs avec étonnement à quel point un tableau peut revêtir de l'importance pour certaines personnes, pas forcément de la manière que l'on pourrait croire, alors que pour d'autres, leur réputation, le qu'en dira-t-on l'est beaucoup plus, même de nos jours. Quant à la vie privée de Benny, elle prend un tournant heureux, puisqu'il s'est décidé à demander sa compagne en mariage. Reste maintenant à lui acheter une bague de fiançailles digne d'elle et de son milieu social, et cela, même pour un enquêteur de la brigade des Hawks, c'est une toute autre affaire. 

    Un moyen de patienter avant une oeuvre plus conséquente pour les fans, un bon moyen de découvrir l'oeuvre de l'auteur et l'Afrique du Su pour les autres.

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