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5 participants

    PREVOST, Guillaume

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    Message  rhiannon Mar 28 Fév 2012 - 0:38

    "Les 7 Crimes De Rome"

    PREVOST, Guillaume 97828413


    Editeur :
    10-18 "Grands Détectives" - 2000

    Pages : 286 p.

    Genre : roman policier dans un contexte historique


    Résumé quatrième de couverture :

    Rome, décembre 1514. Un jeune homme décapité est découvert sur la statue de Marc Aurèle. Une inscription au sang marque le crime : "Eum qui peccat ..." (celui qui pèche ...). Peu après, c'est un vieillard qui est retrouvé sur le Forum, nu, mort et attaché à une échelle, et cette fois encore, le crime est signé : "... Deus castigat" (Dieu le punit). Dans la Ville Eternelle, on n'avait jamais vu ça. Il semble que l'assassin défie la cité, le pape lui-même, la chrétienté. installé au Vatican depuis peu, occupé à ses travaux d'anatomie et de peinture, Léonard de Vinci en personne se passionne pour l'affaire. Aidé d'un jeune étudiant en médecine, il est peut-être le seul à pouvoir démasquer ce monstre qui déploie autant d'intelligence à égarer les soupçons que de cruauté à exécuter ses victimes ...



    Avis :

    Double intérêt dans ce livre : une histoire policière (limite thriller) dont on découvre les indices au fur et à mesure de l'enquête (et dont je n'ai trouvé le coupable qu'au même moment que le héros) et une description de Rome au temps des papes rois. L'intervention de Léonard de Vinci n'est pas "incroyable" car c'est surtout le jeune médecin qui mène l'enquête. Le récit est d'ailleurs conté par le jeune homme. Bref, je me suis laissé séduire et je lirai probablement d'autres romans de cet auteur.

    PREVOST, Guillaume 825780
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 28 Fév 2012 - 9:35

    merci Rhiannon pour cette présentation et une belle image
    binou
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    Message  binou Mar 28 Fév 2012 - 10:16

    merci rhiannon, ça m'a l'air pas mal du tout
    Nina
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    Message  Nina Mar 28 Fév 2012 - 11:08

    Merci Rhiannon : je connais l'auteur mais pas ce livre.
    caro
    caro
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    Message  caro Mar 28 Fév 2012 - 19:21

    Merci Rhiannon Very Happy
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    Message  Nina Dim 4 Nov 2012 - 20:50

    PREVOST, Guillaume Valse10

    édition 10/18 – 278 pages.

    Mon résumé :

    La première guerre mondiale vient de se terminer, pourtant elle ne sera jamais finie pour certains, les gueules cassées. François-Claudius Simon vient d’être reçu comme inspecteur et fait ses premiers pas au Quai des orfèvres. Blessé à la tête, il n’en garde apparemment aucune séquelle, si ce n’est de fréquentes migraines qu’il n’avouerait pour rien au monde. Sa première affaire est un cadavre défiguré, retrouvé gare Montparnasse. Pourquoi cet acharnement ?


    Mon avis :


    Je connaissais cet auteur pour ses oeuvres de littérature jeunesse, je découvre ses romans policiers historiques, et je dois dire que je préfère nettement ces derniers, même si les premiers ne sont pas dépourvus de qualités. J’ai pensé, en lisant ce roman qui met en scène un héros destiné à devenir récurrent, à Louis Denfert, du Miroir des ombres de Brigitte Aubert. Ceux qui savent à quel point j’aime ce personnages comprendront que je suis conquise par François-Claudius Simon.

    Drôle de prénom, me direz-vous. Lui-même en convient, lui qui pense que sa mère l’a choisi parce qu’il lui plaisait. Sa mère, chanteuse, l’a abandonné, ne lui accordant que quelques visites sporadiques dans son orphelinat, où, fort heureusement, un de ses professeurs l’avait pris sous son aile. Encore un point commun avec Louis Denfert, qui lui ignore presque tout de ses origines, ou même avec Nicolas Le Floch, élève solitaire du chanoine Le Floch, devenu commissaire au Châtelet.

    François-Claudius ne manque pas de talent lui non plus, talent d’enquêteurs, flair, pourrait-on dire. Pas seulement. Déjà, il est dépourvu de préjugés, ce qui est important. Ensuite, il sait écouter, être attentif aux nuances et, bien sûr, faire preuve de ténacité. Quelques fausses pistes jalonneront sa route, il saura les débrouiller, et identifier le vrai coupable. Certains feront peut-être des reproches à ce roman, je n’en ai pour ma part pas envie du tout, préférant nettement me concentrer sur le plaisir que j’ai eu à le lire. Je terminerai juste en parlant des traumatismes laissés par la grande guerre, en parlant des « gueules cassées » que leurs proches ne viennent plus voir, des mutilés qui vivent avec leur douleur.

    Je parlerai aussi d’un personnage qui m’a beaucoup touché, celui de Joseph. Dans les tranchées, mon arrière-grand-père a du vivre un calvaire proche du sien – proche, mais pas identique. Puisque l’auteur dédie ce livre à son grand-père, je dédie ce billet à Georges, mon aïeul, blessé à Verdun.
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 5 Nov 2012 - 12:03

    merci Nina pour ce bel et touchant avis,
    Nina
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    Message  Nina Lun 5 Nov 2012 - 13:49

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Dim 22 Juin 2014 - 11:31

    La berceuse de Staline.
    Edition Nil - 346 pages.
    Parution : mars 2014.

    Mon résumé :

    Mars 1920. Alors que l’enquête sur laquelle il travaille à Paris – l’assassinat sauvage d’un ancien espion des services secrets du tsar – piétine, François-Claudius Simon, brillant inspecteur du 36, quai des Orfèvres, est envoyé en mission officieuse à Moscou, pour tenter de trouver un accord avec les autorités russes sur une autre affaire, délicate, qui met en cause un ministre de premier plan. Le jeune inspecteur est prévenu : s les choses tournent mal, il devra se débrouiller seul. Pas question que le gouvernement français prenne le risque de rallumer les hostilités avec ce régime incontrôlable. Or, dans l’atmosphère de paranoïa aiguë et de complot permanent qui caractérise la Russie de Lénine, les choses ne peuvent que mal tourner. Surtout quand un certain Joseph Staline s’en mêle….

    Mon avis :

    J’ai résisté trois mois à la tentation d’acheter ce quatrième volume des aventures de François-Claudius. Pour quelles raisons ? Tout simplement parce que je voulais que l’auteur me le dédicace ! C’est chose faite depuis hier, salon du livre de Saint-Maur-des-Fossés (plus qu’une dédicace, d’ailleurs, une vraie rencontre).

    François-Claudius n’évolue plus dans les milieux du cinéma, comme dans le Quadrille des maudits, il ne fait pas le point sur ses amours mortes, il est au contraire préoccupée par Elsa, qui, enceinte, a traversé l’Europe pour gagner la Russie et participer à la "reconstruction" du pays, après la Révolution. Il a reçu trois lettres, toutes les trois rassurantes, et garde un maigre contact avec le frère d’Elsa, confiné à des tâches administratives depuis la grave blessure qu’il a reçue. Il tente aussi de percer le secret de ses origines et celui de la folie de sa mère. Sa progression est lente, au contraire de celle de Koko, son perroquet, qui a "koko-loniser" l’appartement de l’inspecteur.

    Mais l’enquête en cours lui offre une chance inespérée : aller en Russie, jouer les agents de liaison officieux afin de convoyer un prisonnier français en Russie et d’enquêter sur un jeune français accusé de meurtre. Le gouvernement français est bien soucieux de ses ressortissants, me direz-vous. Surtout s’ils leur sont proches.

    Chance aussi pour lui de rechercher jusqu’en Russie le coupable de meurtres sordides, qui émeuvent jusqu’aux policiers les plus endurcis. Endurci, le meurtrier l’est aussi, lui qui signe ses crimes de deux balles (une dans le coeur, une dans la tête) et n’hésite pas à tuer des enfants, afin de ne pas laisser de témoins derrière lui. Organisé et méthodique, il semble avoir toujours plusieurs coups d’avance sur les enquêteurs.

    Et la Russie, me direz-vous ? Les Russie, devrait-on dire. Nous avons d’un côté le paradis sur terre : chacun a un logement, tous les enfants sont scolarisés, les adultes qui ne savent ni lire ni écrire peuvent apprendre. De l’autre, nous avons la réalité… et elle est bien différente. La volonté de pouvoir est bien présente, même chez ceux qui se disent révolutionnaires – comme si c’était réellement étonnant. Manger à sa faim ? Manger un peu est déjà bien, ne soyons pas regardant sur le contenu de l’assiette, tant qu’elle ne contient pas que la cuillère. Avoir un logement ? Un toit sur la tête, disons-le bien et la vie "en communauté" favorise beaucoup de travers humains. La scolarisation des enfants ? Oui, à condition qu’ils aient des parents – la première guerre mondiale, la révolution ont laissé beaucoup d’orphelins, et personne ne se préoccupe de leur sort.

    S’il est vraiment un service efficace dans la Russie de 1920, c’est la police -toutes les polices. Discrétion et persévérance sont leurs maîtres mots, même s’ils les adaptent au(x) russe(s), tout comme François-Claudius leur fait profiter, parfois, de l’élégance française (et de sa boxe). De là à dire qu’il sortira indemne de cette enquête, il y a un pas que je ne laisse franchir, en lisant ce roman.
    Nina
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    Message  Nina Dim 22 Juin 2014 - 11:34

    Le Quadrille des Maudits
    Edition Nil - 300 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Les Maudits, le thriller à la mode, enflamme les cinémas parisiens : chaque nouvel épisode de ce feuilleton cinématographique (l’ancêtre de nos séries télévisées modernes, en somme), produit quasiment en temps réel, attire des foules de plus en plus nombreuses. Mais voilà qu’un assassin se met à confondre fiction et réalité : il poignarde des jeunes femmes en pleine séance, imitant point par point les acteurs à l’écran, leur mode opératoire et les péripéties du scénario… Très vite, les soupçons des policiers se tournent vers le monde animé des studios de Vincennes, ou l’usine à rêves ressemble de plus en plus à une fabrique de crimes en série. À la tête de l’enquête, le jeune inspecteur François-Claudius Simon comprend que s’il veut débusquer le tueur des salles obscures, il va devoir faire lui aussi un peu de cinéma…

    Mon avis :

    J’ai beaucoup aimé ce livre et ne peux que vous le conseiller.
    Même si vous n’avez pas lu les deux opus précédents, ce n’est pas grave. Bien sûr, les personnages ont un passé commun, évoqué parfois, de façon suffisamment intelligible pour qu’il ne soit pas besoin de se jeter sur les tomes précédents parce que le malheureux lecteur est perdu.
    J’ai beaucoup aimé retrouver François-Claudius, qui met toujours autant de rigueur passionné, autant d’acharnement à rechercher la vérité – et tant pis si elle dérange. Lutter contre les préjugés, y compris les siens, ce n’est pas une mince affaire. En effet, au cours de ses investigations qu’il retrouve Adèle, la belle et tendre jeune femme qui l’avait abandonné, quelques années plus tôt. Elle est mariée, et François-Claudius s’est pris d’amitié pour son mari – la vie vous joue parfois des tours, tout comme le fait que l’inspecteur se voit obligé de renouer avec sa mère, malade, qui l’a abandonné quand il n’était qu’un enfant.
    N’allez pas croire cependant que la vie privée de François occupe une part telle dans le récit que l’enquête se trouve reléguée au second plan. Il n’en est rien, et jamais l’auteur n’oublie qu’il écrit un roman policier. Il nous plonge littéralement dans le milieu du cinéma naissant, avec ces scénaristes efficaces, ces acteurs déjà cabotins, ces passions aussi.
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 23 Juin 2014 - 9:03

    merci Nina pour ces présentations intéressantes
    Nina
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    Message  Nina Lun 23 Juin 2014 - 9:06

    Merci Pinky pour ta visite.

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