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3 participants

    GRANGER, Ann

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    Message  Nina Mar 12 Aoû 2014 - 23:08

    Cimetière à vendre.
    Edition Liana Levi - 289 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Employée au Foreign Office de Londres, Meredith Mitchell connaît quelques déboires professionnels. Ah ! si seulement elle savait tenir sa langue et maîtriser son tempérament fougueux… Pour échapper à la morosité, elle s’accorde quelques jours de vacances dans le charmant petit bourg de Bamford, près d’Oxford. Elle y retrouve le so british Alan Markby, l’inspecteur, tout en flegme et en pudeur. A son habitude elle le bouscule et l’aide tout à la fois. Car dans ce petit coin de paradis à la mode anglaise se cachent de sombres trafics et des morts suspectes.

    Mon avis :

    Vous voulez vous reposer et vous partez en vacances dans la campagne anglaise ? Vous ne lisez pas les romans ! Depuis Agatha Christie et Miss Marple, que dis-je, depuis Patricia Wentworth et miss Silver, tout lecteur de romans policiers avertis sait que la campagne anglaise dissimule les pires horreurs, sous couvert de pimpantes chaumières et de jardins bien entretenus.
    Bamford ne fait pas exception. La drogue y circule aussi bien qu’à Londres, comme en témoigne la mort par surdose de drogue de la jeune Lindsay. Quant à la construction d’un magnifique lotissement destiné à défigurer un peu plus cette belle campagne, il est interrompu par la découverte d’un cadavre. De quoi vriller les nerfs de l’architecte, du chef de chantier et des différents ouvriers. Et je ne vous parle pas de ceux des enquêteurs, qui se trouveront très vite mis à mal. Il est difficile d’enquêter dans ses campagnes, où tout le monde connaît tout le monde, où les fermes appartiennent à la même famille depuis des générations, où l’on se marie entre cousins, où l’on ne se marie pas, parce que personne ne veut vivre dans cette cambrousse. Désertification des campagnes, vous avez dit ? Et bien oui. Les agriculteurs sont remplacés par des citadins qui viennent s’y reposer, un peu comme Mérédith, ‘l’amie de l’inspecteur Alan Markby.
    Elle, ce n’est pas la campagne anglaise qu’elle souhaite fuir, c’est le Royaume-Uni tout entier. Que n’obtient-elle pas un poste à l’étranger, comme elle le désire ! Et bien… non. Ce n’est pas pour tout de suite, ni même pour demain. Alors, elle accepte ses "vacances" à Bamford, près de son ami, à qui elle donne un coup de main. Du moins, elle essaie : même envers une femme, la méfiance demeure. Elle est amie avec les poulets ! Elle pose des questions ! Elle s’aventure sur le terrain ! Autant dire qu’elle est mûre pour s’attirer de sérieux ennuis.
    Comme souvent dans les romans policiers, il ne faut pas se fier aux apparences. Ce n’est pas tant qu’elles sont trompeuses, c’est qu’elles ne montrent que ce que les policiers veulent bien voir – et ils découvrent parfois trop tard qu’ils ont fait fausse route. Curieuse communauté rurale où même les crimes les plus intimes ne peuvent distendre certains liens.
    Une pincée de surnaturel vient corser cette affaire au demeurant tragique. Est-ce à dire que les enquêteurs ont perdu pied ? Non. Mais les crimes ne peuvent rester éternellement cachés.
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    Message  Pinky Mer 13 Aoû 2014 - 10:51

    merci Nina pour cette présentation mystérieuse à souhait
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    Message  Nina Mer 13 Aoû 2014 - 12:54

    Merci Pinky pour ta visite.
    Et oui, rien ne semble avoir changé, pour certaines familles, depuis 1842.
    Spoiler:
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    Message  Pinky Jeu 14 Aoû 2014 - 10:19

    c'est souvent le cas Nina
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    Message  Nina Jeu 12 Juil 2018 - 22:56

    GRANGER, Ann Couv5210

    Un flair infaillible pour le crime
    édition 10/18 – 383 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Lorsque Thomas Tapley, voisin de Benjamin Ross, est retrouvé mort dans son salon, l’inspecteur de Scotland Yard se rue sur la scène de crime. Tapley revenu récemment de l’étranger, on connaît peu de choses à son sujet.
    Alors, quand son cousin, Jonathan Tapley, conseiller de la reine, se présente, la vérité au sujet du passé tragique remonte doucement à la surface.

    Mon avis :

    Je découvre avec ce livre un nouveau duo d'enquêteur : Ben et Lizzie Ross.Ben, c’est le diminutif de Benjamin, et Lizzie, celui d’Elizabeth. Comme il est traditionnel de le dire, le fait de ne pas avoir lu les tomes précédents ne gênent pas la compréhension, et l’auteur a suffisamment de métier pour insérer des éléments de leur passé avec souplesse, sans que cela ait l’air d’être du remplissage.
    Le meurtre qui a été commis les touche personnellement, puisque c’est un de leurs voisins qui a été tué. Un homme charmant, poli, cultivé a été littéralement massacré. Et s’il a caché bien des secrets, il était véritablement un homme charmant – mais pas vraiment en phase avec la société dans laquelle il vivait. Sa logeuse est rapidement écartée de l’enquête, ne serait-ce que parce qu’elle n’aurait pas eu la force de le tuer. Elle est aussi une personne rare, qui voit chez l’autre ses qualités, ses aspects positifs en premier : un être positif, et non pas naïf.
    L’enquête alterne les points de vue de Ben et de Lizzie, sans que jamais le récit ne soit redondant. L’intrigue mène Ben Ross sur les chemins de l’Angleterre, et le monde des propriétaires terriens est bien éloigné de celui du demi-monde, que l’on entraperçoit parfois. Que dire aussi de Flora Tapley, fille adoptive de Jonathan sur lequel se referme un carcan au fur et à mesure qu’elle grandit et doit être mariée à un bon parti ? Et si Bessie, la bonne des Ross, se montre très dégourdie et peu encline à regretter son ancien poste chez la tante de Lizzie, tous les domestiques n’ont pas des maîtres aussi larges d’esprit et craignent de perdre leur emploi sans possibilité d’en retrouver un autre.
    Ben Ross n’est pas un gentleman, et le revendique, ce qui l’autorise à ne pas toujours respecter les règles de la bonne société – puisqu’il ne les connaît pas, n’est-ce pas ? Il est suffisamment subtile pour rechercher indices et preuves. Oui, il est tenace, il dépend cependant d’un chef qui ne veut surtout pas faire de vague et qui, quand il a une idée, en change difficilement. Personne n’est parfait.
    Si vous aimez les romans historiques, l’Angleterre et le roman policier, n’hésitez pas à découvrir cette série !
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 13 Juil 2018 - 8:50

    merci NIna pour cette présentation
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    Message  Nina Ven 13 Juil 2018 - 9:38

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Lun 23 Juil 2018 - 19:49

    GRANGER, Ann 51-e2b10

    Le témoignage du pendu
    Edition 10/18 - 336 pages.

    +Présentation de l’éditeur :

    Un homme destiné à la corde dirait n’importe quoi pour sauver sa vie. Mais que faire si son témoignage était vrai ?
    Lorsque l’inspecteur Ben Ross est appelé à la prison de Newgate par un homme condamné à mort, il ne s’attend pas à accorder le moindre crédit à sa parole. Mais le récit d’un assassinat dont il a été témoin il y a plus de dix-sept ans est si convaincant que Ben ne peut s’empêcher de se demander si ce qu’il a entendu est vrai. S’il est trop tard pour sauver la vie de l’homme, peut-il encore enquêter sur un crime passé inaperçu pendant toutes ces années ?

    Mon avis :

    L’enquête commence plutôt mal pour Ben Ross. En effet, il doit recueillir la confession d’un condamné à mort, non sur le crime qu’il a commis, mais sur un crime dont il a été témoin dix-sept ans plus tôt. Il était temps qu’il se décide à parler ! Si la « prescription » n’est pas évoquée, sans doute parce qu’elle n’existait pas en terme de droit britannique, Ben Ross doit bien reconnaître qu’enquêter sur un crime que personne n’a dénoncé, avec des indications plutôt minces n’est pas vraiment envisageable. Le supérieur de Ben Ross ne l’envisage pas non plus, mais transmet les amitiés à la femme de Ben Ross – cette Lizzie qui a la manie d’enquêter, surtout quand on ne le lui demande pas.
    Tout va très bien dans le village où elle se rend avec sa femme de ménage, tout aussi curieuse qu’elle – et n’ayant pas peur d’enquêter elle non plus. Lizzie peut aussi compter sur son vieil ami le cocher, mais plus sur le vieux Nelson, qui a été envoyé chez l’équarrisseur ! Pour mémoire, à l’époque où se passe ce roman, en France, Zola et Maupassant militaient pour qu’un sort décent soit réservé aux chevaux – et Zola montra l’exemple avec son Bonhomme,dont la photo illustrait mon mémoire de maîtrise.
    Bonne nouvelle : Putney est resté un petit village, et retrouver la maison isolée sur la lande n’est pas difficile. Mauvaise nouvelle : se faire repérer dans un petit village où tout le monde se connaît est très facile, et les actuels propriétaires de la maison sont pour le moins méfiants.
    Ben Ross ne chôme pas de son côté, et son enquête nous en fait découvrir un peu plus sur les droits des femmes (enfin, leur absence plutôt). Pour en savoir plus, je vous renverrai bien, le plus simplement du monde aux oeuvres de Dickens (Oliver Twist, David Copperfield), et à ne pas hésiter à comparer avec ce qui se passait en France à la même époque. Là où vivaient mes arrières-grands-parents se trouvait un orphelinat-usine qui avait la gentillesse de faire travailler les jeunes filles dès l’âge de dix ans.
    L’enquête à Putney a été presque trop facile à résoudre, à mes yeux du moins. C’est comme si les coupables n’avaient redouté que ce moment : celui où leur crime se trouverait révélé.
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    Message  Ventenpoupe Mar 24 Juil 2018 - 17:47

    Merci pour cet avis Nina. J'ai cette auteure dans mon carnet.

    B
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    Message  Nina Mar 31 Juil 2018 - 18:38

    Merci Bernard pour ta visite.
    Elle écrit des romans très différents, ceux qui sont "contemporains" ne sont pas réédités, et ne se trouvent qu'en bibliothèque - ou chez un bouquiniste. Par contre, ces romans historiques (qui ressemblent un peu à ceux d'Anne Perry) sont plus faciles à trouver.
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    Message  Ventenpoupe Mer 1 Aoû 2018 - 15:15

    Merci de ces précisions, Nina.

    B
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    Message  Nina Jeu 2 Aoû 2018 - 20:38

    Je t'en prie Bernard.
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    Message  Pinky Mer 8 Aoû 2018 - 10:17

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mer 8 Aoû 2018 - 21:36

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Lun 27 Aoû 2018 - 20:02

    GRANGER, Ann 51-6m210

    Le brouillard tombe sur Deptford
    Edition 10/18 - 360 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Une nouvelle enquête de l’inspecteur Ben Ross dans le Londres victorien : secondé par sa femme Lizzie, il devra cette fois innocenter un ami que tout accuse.

    Mon avis :


    Pour cette sixième enquête, Ben Ross n’a vraiment pas de chance. Vous me direz, la victime non plus, mais lui encore moins. Déjà qu’il apprécie modérément Frank Carterton, voilà qu’à cause de lui, Lizzie se trouve plongée dans une affaire de meurtre. Certes, pas tout à fait à cause de lui, mais Ben Ross a trouvé quelqu’un contre qui canaliser sa mauvaise humeur, il ne va pas se priver.
    Frank, le neveu de Tante Parry, qui veilla (à sa manière) sur Lizzie orpheline, se marie avec la bien nommée Patience. Hélas, celle-ci est dotée d’un frère, Edgar Wellings, brillant étudiant en médecine et joueur malheureux. Il a des dettes ! Il a demandé à sa soeur si elle ne pouvait lui prêter l’argent légué pour sa dote. Patience est impulsive, elle est une femme de tête : elle ne cède pas ! Frank a une fiancée de valeur. Cependant, Edgar a contracté des dettes auprès d’une prêteuse sur gages, et celle-ci est assassinée peu après une « légère dispute » entre eux. Ce n’est vraiment pas de chance pour personne !
    L’enquête mène Ben des milieux aisés aux bas-fonds les plus sombres. Si Patience et Edgar sont en bonne santé, ce n’est pas le cas de tous les enfants qui grandissent dans des masures insalubres, ou plutôt qui ne grandissent pas, car rares sont ceux qui parviennent à l’âge adulte. Britannia Scroggs avait six frères et soeurs, elle est désormais fille unique, à cause des accidents, des épidémies, ou de complications de santé. Elle-même travaille dur et son corps en pâtit.Il croise aussi un chiffonnier et sa petite fille, qui se faufile partout, avec des vêtements tout sauf à sa taille, pour trouver des affaires pour le négoce de son grand-père. Entre les très riches et très dépensiers, et les très pauvres, qui peut bien avoir réellement tué la prêteuse sur gages ? Qui avait le plus à perdre ? Pour revenir à Edgar, il n’avait pas mesuré les conséquences de ses actes pour l’avenir de sa soeur, compromettant son mariage, alors que ses tantes, apprenant ses dettes et les accusations qui pèsent sur lui, s’évanouissent à tour de rôle. Heureusement pour Franck Carteron, sa fiancée ne tient pas des soeurs de sa mère.
    Le dénouement ne laisse pas d’être un peu amer, parce que quelque soit le milieu auquel appartient l’assassin, ses proches doivent subir les conséquences de ses actes.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 28 Aoû 2018 - 8:35

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mar 28 Aoû 2018 - 10:39

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Mer 5 Sep 2018 - 21:59

    GRANGER, Ann Bm_cvt10

    Un assassin de qualité
    édition 10/18 - 360 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Londres, 1867, le mal rôde dans les rues… alors que l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir d’octobre, le fog tourbillonne et l’enveloppe comme une bête vivante.
    Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d’un marchand d’art de Piccadilly.
    Mais qu’avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ?
    Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie – avec l’aide de leur bonne Bessie – se penche sur la vie privée d’Allegra et découvre plus d’une raison pour laquelle quelqu’un pourrait vouloir sa mort…

    Mon avis :

    Une femme a été assassinée ! C’est malheureusement fréquent, même à Londres au XIXe siècle. Ce qui change tout est qu’elle appartient à la bonne société, et que cela n’aurait jamais dû arrivé ! Que des prostituées se plaignent d’être suivies, agressées, que l’on tente de les étrangler, passe encore pour la police. Que la femme d’un riche marchand d’art, venu à Londres avec sa gouvernante pour faire modifier un bijou soit étranglée et la police est sur les dents. Il faut trouver ce tueur.
    Cette intrigue nous montre une autre facette du mariage. Monsieur Benedict considérait davantage Allegra comme une oeuvre d’art que comme une femme. Il l’avait ramené d’un de ses voyages, et ils n’avaient pas encore d’enfants : on n’abîme pas une oeuvre d’art. Italienne, elle restait confinée dans sa propriété : monsieur ne l’emmenait pas dans ses voyages. On n’abîme pas une oeuvre d’art, et pourquoi aurait-elle voulu voyager ? Elle avait tout se dont elle avait besoin !
    La religion est importante, ou plutôt les courants religieux. Les appels à la tempérance, dans une société où déjà la boisson fait des ravages, c’est bien. Les excès de toute sorte sont condamnables, et il est si facile d’embobiner les gens, qu’ils soient humbles ou très riches. Vous l’aurez compris, de la tempérance à l’intolérance, il n’y a parfois qu’un pas, que Lizzie Ross ne veut surtout pas voir Bessie, sa bonne et protégée, franchir. Parce que Ben aime bien boire un verre de vin de temps en temps. Parce qu’elle a déjà assez de travail sans, en plus, distribuer des tracts pour le compte d’une organisation que, de nos jours, l’on comparerait presque à une secte. Puis, Lizzie a besoin de Bessie… pour l’aider à seconder Ben dans leur enquête. Et parce que, aussi, il est quelques hypocrites de première catégorie dans ces charmantes personnes invitant à la modération.
    Jamais Allegra n’aurait dû être assassinée, parce que jamais elle n’aurait dû être séparée de sa gouvernante, à qui Mr Benedict en veut presque autant qu’à l’assassin. La situation de domestique est difficile et si le comportement de leurs maîtres n’est pas tout à fait conforme à ce qui pouvait être attendu de la bonne société, ils peuvent les épauler, sachant toutefois que faire marche arrière sera très compliqué, ou quitter leur place tant qu’ils peuvent encore en trouver une autre – ce qui est désormais quasi impossible pour celle qui a laissé Allegra seule.
    Résoudre cette enquête donnera du mal à Lizzie et à Ben, qui se trouve bien mis en avant dans cette troisième enquête – après tout, c’est lui le policier ! J’aurai cependant aimé assister au mariage de nos deux enquêteurs, plutôt que de le voir sombrer entre les tomes 2 et 3.
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Jeu 17 Jan 2019 - 21:31

    GRANGER, Ann 41qvef10

    Un intérêt particulier pour les morts.
    édition 10/18 – 378 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis.
    Lizzie est intriguée d’apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu.
    Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvée dans les décombres de l’un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s’est passé.
    Elle renoue avec un ami d’enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

    Mon avis :

    Oui, j’ai lu la série quasiment à l’envers (il me reste encore le tome 2 à lire) mais cela ne m’a pas posé de difficultés majeures. J’ai fait la même chose avec une série plus conséquente, celle qui met en scène Thomas et Charlotte Pitt.
    Nous découvrons donc Lizzie Martin, 29 ans, orpheline, qui vient à Londres pour devenir dame de compagnie de sa tante – en fait, la veuve de son parrain. Lizzie avait un père, médecin, aimant et philanthrope. Seulement, il est mort à 57 ans, et il n’a pas pensé à mettre sa fille à l’abri du besoin. A vrai dire, il n’a même pas pensé qu’il était temps qu’elle se marie ! Un père aimant, oui, mais qui n’a pas toujours su tenir les bonnes résolutions qu’il avait prises, et qui a montré à sa fille qu’un petit mensonge fait moins de mal que la vérité. Sauf que la gamine n’a pas été dupe et qu’elle est entrée dans le jeu de son père. De quoi remettre en cause bien d’autres choses.
    Le malheur des uns fait le bonheur des autres : c’est parce que la précédente dame de compagnie de sa tante s’est enfuie avec un homme que celle-ci a pu accueillir Lizzie. Las ! L’arrivée de la jeune femme coïncide avec la découverte d’un corps – celui de Madeleine. La jeune femme n’est pas mort de causes naturelles, sauf à considérer l’assassinat comme tel.
    L’inspecteur qui enquête, vous l’aurez compris, c’est Ben Ross, qui n’a pas encore la part belle qu’il aura dans les tomes suivants. Il n’est pas apprécié parce qu’il est policier ? Il n’en a rien à faire. On veut l’empêcher d’enquêter ? Il n’en a rien à faire non plus, il va au bout des choses – parce qu’il n’a pas oublié sa jeunesse, et la chance que lui a donné le docteur Martin d’étudier. Comme souvent dans les romans policiers historiques anglais, nous faisons une incursion dans tout ce que la bonne société de l’époque ne veut surtout pas voir. Il existe des classes sociales, il n’est pas question que les plus riches se préoccupent des plus pauvres.
    Le tome 2 ? Prochainement !
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 18 Jan 2019 - 10:14

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Ven 18 Jan 2019 - 11:35

    Merci Pinky pour ta visite.

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