Budapest la noire.
Edition Payot et Rivages - 300 pages.
Présentation de l’éditeur :
Budapest, octobre 1936. Le Premier ministre vient de mourir. Tandis qu’ont lieu les funérailles officielles, le corps d’une jeune fille est retrouvé dans une rue mal famée, gisant sous un porche, une jambe repliée. Le sac de la victime est vide, en dehors de quelques papiers et d’un "Miriam", un livre de prières juives pour les femmes.
Zsigmond Gordon, reporter judiciaire pour le journal Az Est, se rend sur le lieu du crime et, à sa grande surprise, reconnaît la jeune fille. Il l’a vue de manière fortuite sur des photos dans le bureau de Vladimir Gellert, inspecteur à la brigade criminelle de Budapest. Intrigué, Gordon veut en savoir davantage sur cette jeune prostituée qui porte des vêtements de qualité, peu en rapport avec son activité. Qui est-elle donc, se demande le journaliste qui ne tarde pas à être victime de menaces de plus en plus inquiétantes ?
Mon avis :
Ce roman n’a beau ne mesurer que deux cents cinquante pages, il m’a semblé pourtant fort long, peut-être parce que le personnage principal n’est pas un enquêteur professionnel, mais un journaliste, Zsigmond Gordon.
Même s’il paie de sa personne pour mener à bien son investigation sur l’assassinat d’une jeune prostituée juive, il compte pourtant beaucoup sur la chance et sur son intuition, plus que sur ses recherches ou sa connaissance du terrain pour découvrir l’identité du coupable. Il peut compter aussi sur son pittoresque grand-père pour le soutenir en toutes circonstances. Lui non plus n’hésite à payer de sa personne, pour tester ses recettes de confiture. Longue vie à Mor, qui ne manque pas d’humour :
"- J’ai à faire, papy.
– Pour l’amour du ciel, ce que tu dois faire, c’est rester au lit à gémir.
– Je peux gémir sans rester au lit.
– On gémit mieux en restant couché."
Entre temps, Zgismond se sera beaucoup déplacé, et les nombreuses descriptions ralentissent l’intrigue. Besoin de poser les bases de la série, de planter le décor de cette Hongrie qui se dirige peu à peu vers la guerre ? Peut-être. J’espère que les volumes suivants seront moins contemplatifs, d’autant plus que le dénouement était particulièrement intéressant.
Edition Payot et Rivages - 300 pages.
Présentation de l’éditeur :
Budapest, octobre 1936. Le Premier ministre vient de mourir. Tandis qu’ont lieu les funérailles officielles, le corps d’une jeune fille est retrouvé dans une rue mal famée, gisant sous un porche, une jambe repliée. Le sac de la victime est vide, en dehors de quelques papiers et d’un "Miriam", un livre de prières juives pour les femmes.
Zsigmond Gordon, reporter judiciaire pour le journal Az Est, se rend sur le lieu du crime et, à sa grande surprise, reconnaît la jeune fille. Il l’a vue de manière fortuite sur des photos dans le bureau de Vladimir Gellert, inspecteur à la brigade criminelle de Budapest. Intrigué, Gordon veut en savoir davantage sur cette jeune prostituée qui porte des vêtements de qualité, peu en rapport avec son activité. Qui est-elle donc, se demande le journaliste qui ne tarde pas à être victime de menaces de plus en plus inquiétantes ?
Mon avis :
Ce roman n’a beau ne mesurer que deux cents cinquante pages, il m’a semblé pourtant fort long, peut-être parce que le personnage principal n’est pas un enquêteur professionnel, mais un journaliste, Zsigmond Gordon.
Même s’il paie de sa personne pour mener à bien son investigation sur l’assassinat d’une jeune prostituée juive, il compte pourtant beaucoup sur la chance et sur son intuition, plus que sur ses recherches ou sa connaissance du terrain pour découvrir l’identité du coupable. Il peut compter aussi sur son pittoresque grand-père pour le soutenir en toutes circonstances. Lui non plus n’hésite à payer de sa personne, pour tester ses recettes de confiture. Longue vie à Mor, qui ne manque pas d’humour :
"- J’ai à faire, papy.
– Pour l’amour du ciel, ce que tu dois faire, c’est rester au lit à gémir.
– Je peux gémir sans rester au lit.
– On gémit mieux en restant couché."
Entre temps, Zgismond se sera beaucoup déplacé, et les nombreuses descriptions ralentissent l’intrigue. Besoin de poser les bases de la série, de planter le décor de cette Hongrie qui se dirige peu à peu vers la guerre ? Peut-être. J’espère que les volumes suivants seront moins contemplatifs, d’autant plus que le dénouement était particulièrement intéressant.