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Nina
choupy
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    ELLIS, Bret Easton

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    Message  choupy Mar 25 Jan 2011 - 21:03

    Moins que zéro

    ELLIS, Bret Easton 4108j811

    Auteur : Bret Easton Ellis.
    Editeur : 10x18
    Nombre de pages : 249.

    Quatrième de couverture:
    La révélation des années quatre-vingt assurément. Le premier livre du sulfureux Ellis, qui n'a alors que vingt ans, est un choc. À sa sortie pourtant, Moins que zéro est modérément accueilli par les critiques américains. Il connaît en revanche un énorme succès en France.
    L'histoire, un puzzle dont on ne cesse de replacer les morceaux, est celle de personnages interchangeables, jeunes gens dorés sur tranche, désoeuvrés et la tête enfarinée. L'un s'ennuie à mourir dans son loft de deux cents mètres carrés, l'autre cherche désespérément un endroit ou passer la soirée et tout ce joli monde de dix-huit ans à peine se téléphone et se retrouve dans les lieux les plus chics de Los Angeles. Pour méditer, bien entendu, sur les dernières fringues à la mode ou le meilleur plan dope de la ville. Et les parents dans tout ça ? Ils sont trop occupés et stressés par leurs boulots, leurs maîtresses ou leurs psychiatres pour voir ce que devient leur charmante progéniture. Au bout du compte, on a l'impression d'un immense vide, d'une vie qui n'a plus aucun sens. Et là où l'on était d'abord agacé, on finit par être ému, puis révolté. Car, c'est toute la force d'Ellis de nous faire comprendre que ce monde roule un peu trop souvent sur la jante.

    Mon avis
    Deuxième roman que je lis de cet auteur et il est totalement différent de celui que j'avais lu avant (Lunar Park). J'ai choisi de lire ce roman car je voulais absolument lire Suites impériales et vu que c'est la suite de ce roman et bien j'ai commencé par le commencement tout simplement!
    Et bien il n'y a pas grand chose à dire de ce roman, je ne suis pas rentrée dans l'histoire sauf lors de passages assez vifs, entraînant mais ils restent très rares... l'histoire est banale voir même ennuyeuse car rien ne se passe... sexe, alcool, drogue voici les 3 mots qui résume parfaitement ce livre.
    On trouve en personnage principale un jeune homme de 19/20 ans, Clay, qui n'a aucun passion, aucune envie. Je ne sais pas si c'est un roman un peu autobiographique puisque l'auteur Breat Easton Ellis a écrit ce livre à l'age de 19 ans. Mais si c'est le cas son adolescence n'est pas ce dont j'aurais rêvé!
    Maintenant il me reste à lire la suite qui normalement va me réconcilier avec l'auteur puisque j'ai eu que de bons échos.
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    Message  Nina Mer 26 Jan 2011 - 15:13

    ELLIS, Bret Easton Suites10

    Titre : Suite(s) impérial(e)
    Auteur : Bret Easton Ellis.
    Editeur : Robert Laffont.
    Nombre de pages : 228.

    Quatrième de couverture :

    Au milieu d'une nuit de cauchemar, deux mots apparaissent sur le miroir d'une salle de bain : "Disparaître ici". Vingt-cinq ans plus tôt, ces mêmes mots se déployaient sur un panneau publicitaire de Sunset Boulevard.
    Un matin, des étudiants découvrent près d'une poubelle ce qu'ils imaginent être un drapeau américain trempé de sang. C'est en fait un cadavre.
    A la fin d'un weekend de drogues et d'orgies à Palm Springs, une fille contemple une montagne au-delà de la plaine désertique et murmure : "C'est le lieu du passage". Elle ajoute en pointant le doigt : "C'est ici que vit le diable".

    Mon avis :

    En refermant ce roman sur un dernier coup de théâtre, j'ai senti la nécessité de retourner en arrière, de relire certains passages dont le sens avait singulièrement changé face à cette révélation. J'éprouvai là le sentiment que l'on ressent en général à la lecture d'un bon roman policier, pourtant il m'est impossible de classer Suite(s) impériale(s) dans cette catégorie.

    La mort est pourtant omniprésente. Le roman s'ouvre sur la découverte d'un cadavre, elle se clôt sur un meurtre, et entre temps, d'autres meurtres ou disparitions auront été évoqués. Clay lui-même vit dans l'appartement d'un jeune homme mort, dont l'absence l'obsède. Pourtant ces morts ne rencontrent d'indifférence. Les enquêtes ne sont évoquées que de loin en loin, personne n'est inquiété. Les mort sont racontées avec froideur, les descriptions des corps mutilés sont d'une précision clinique. J'ai l'habitude de lire des romans policiers sanglants, cependant tant de froideur m'a secouée. Elle est pourtant pleinement assumé par Clay, le narrateur.

    Clay n'est pas le personnage principal du récit, il est à peine le personnage principal de sa propre vie. Il est un témoin (encore une fonction héritée du roman policier) qui ne comprend rien à ce qu'il voit, ni aux raisons qui font qu'il est harcelé, espionné, menacé. Il a beau rencontré ses proches (le terme "ami" me semble trop fort), les échanges verbaux le renvoient à chaque fois à des faits qu'il devrait connaître et qu'il ignore - non parce qu'ils lui ont été cachés, mais parce que Clay ne s'intéresse pas assez aux autres pour s'inquiéter de ce qu'ils leur arrivent.

    Chanceux, Clay ? Oui, il s'en tire à bon compte. Manipulé, et de quelle manière, il est lui aussi un manipulateur. Scénariste en vogue, lucide sur la valeur de son travail, il abuse du petit pourvoir que lui donne sa position pour asservir de jeunes actrices. Il n'est jamais question d'amour avec Clay, juste de possession. La peinture du milieu du cinéma est plus que sombre. Pas d'actrices, juste des starlettes prostituées, dont les amants, qui se prétendent les amoureux, rangent leur costume d'agent pour celui plus lucratif de souteneur. Ses corps parfaits sont en fait des corps souffrants, livrés à toutes les addictions (drogue, alcool, bistouri), quand ils ne se retrouvent pas, comme celui de Julian, torturés jusqu'à l'anéantissement.

    La lecture de ce roman fut une expérience déstabilisante, que je n'ai pas envie de renouveler de sitôt.
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    Message  Igg Sam 4 Juin 2011 - 17:25

    American Psycho

    ELLIS, Bret Easton 412thz11

    Robert Laffont - 1991 - 450 pages

    Quatrième de couverture :

    " Je suis créatif, je suis jeune, [...] extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable a la société ". Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman correspond au profil type du jeune Yuppie des années Trump. Comme ses associés de la Chemical Bank,
    il est d'une ambition sans scrupules. Comme ses amis, de il rythme ses soirées-cocktails pauses cocaïne. À la seule différence que Patrick Bateman viole torture et tue. La nuit, il dévoile sa double personnalité en agressant de simples passants, des clochards, voire un ami. Mais il ne ressent jamais rien. Juste une légère contrariété lorsque ses scénarios ne se déroulent pas exactement comme prévu...


    Mon avis :

    Bateman est un salopard de la pire espèce. Homme sans sentiment, réduit aux pulsions les plus viles et les plus basses, il possède les moyens de s'offrir tout ce dont il a envie, y compris la mort et quelle mort ! Entre dégoût et répulsion on navigue, sans cesse, du moins dans la seconde partie du bouquin, entre l'envie de, soit virer le livre par la fenêtre, soit aller casser la tronche de cake de Ellis, qui, rappelons-le à écrit ce bouquin sur commande de son éditeur.
    Ce qui est dommage dans cette affaire, c'est que l'écriture est remarquable, il y a du talent dans ce récit, dans le déroulement de l'intrigue et la construction de l'histoire. Alors, bien sûr, on peut sauter les passages scabreux, ce que je fis, pour certains, l'engrenage jouant cependant, le macabre l'emporte quand même sur la raison. Les descriptions hyper réalistes font de certains auteurs habituels du fait, Chattam, Grangé..., des enfants de choeur.
    Lire ce livre m'a suffi, pour moi, Ellis, c'est terminé, même si il y a qualité d'écriture. J'ai donné et ne m'en prend qu'à moi même, personne ne m'ayant oblmigé à lire American Psycho.
    La fin est surprenante et est pour beaucoup, à mon avis, dans le mauvais accueil reçu par cet ouvrage à sa parution.

    Quant-à donner une note ?
    5/5 pour l'écriture et 1/5 pour l'intrigue, l'histoire et l'intrigue, soit une moyenne de 3/5.
    caro
    caro
    ML
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    Message  caro Lun 6 Juin 2011 - 21:58

    Merci Igg.
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    Message  Igg Jeu 9 Juin 2011 - 15:08

    C'est la moindre des choses Caro Very Happy
    Ratdebibliotheque
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    Message  Ratdebibliotheque Mar 17 Juin 2014 - 12:40

    Moins que zéro
    230 pages

    Mon avis :
    Je l'ai lu, voulant lire la suite dès que je le pourrai. 
    J'aime bien cet auteur, mais autant Lunar Park et American Psycho m'avaient bien plu, autant ce livre se résumé à 3 mois : sexe, drogues et alcool. On tourne vite en rond. Ce qui sauve le livre est la façon de l'écrire avec des phrases, tantôt hachées, tantôt très longues avec une enfilade de "et" qui remplacent la virgule. La manière de raconter, à vitesse grand V, est à l'image du héros, qui fait toujours plein de choses en une journée, et est complètement speed avec la drogue.
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    Message  Pinky Mer 18 Juin 2014 - 9:12

    merci Nina et Ratdebibliothèque pour ces présentations
    Marion
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    Message  Marion Sam 13 Déc 2014 - 0:32

    LUNAR PARK

    Résumé :
    Bret Easton Ellis, auteur-narrateur, arrête la drogue, se marie et emménage avec sa famille dans une banlieue chic. Alors qu’il a déjà du mal à s’adapter, il est victime d’évènements paranormaux.

    Mon avis :
    J’ai beaucoup aimé le début, où Bret Easton Ellis présente sa vie avec un certain cynisme : son métier d’écrivain, sa relation avec sa femme, la célébrité, la drogue… Mais je ne savais pas en choisissant le livre que l’histoire basculerait dans le fantastique, pas mon genre a priori, et au bout d’un moment j’ai décroché. Les références au père et la surenchère en paranormal m’ont agacée, j’ai eu l’impression que certaines idées plus intéressantes (par exemple la disparition d’adolescents de l’âge du fils, ou les relations du narrateur avec son entourage) étaient laissées de côté.
    2 etoile jaune
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    Message  Pinky Sam 13 Déc 2014 - 11:07

    merci Marion pour cette présentation

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