Quand les vautours approchent.
Edition L'aube - 336 pages.
Mon résumé :
Mario França, le plus grand détective du monde (au moins) est amené à enquêter sur la disparition de Paula Dagostine, talentueuse artiste peintre dont le vernissage de l’exposition approche. Alors qu’il ne retrouve pas (encore) sa trace, Mario se rend à ce fameux vernissage, et un meurtre est commis. Une seconde enquête en perspective pour le fameux détective portugais.
Mon avis :
Jubilatoire, profondément.
J’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de ce détective, le meilleur, du monde, doté de capacités mentales et physiques hors du commun. Et je ne vous parle pas de son talent pour la déduction, ni ce don si particulier qu’il a pour se trouver toujours au bon endroit, au bon moment.
Ses talents ne seraient-ils pas un peu exagérés, d’autant plus que Mario est aussi le narrateur de ce roman ? Oui, et non. Oui, parce que nous ne sommes pas dans un roman à lire au premier degré. La parodie est là, et bien là, et derrière le discours de Mario se trouve aussi une distance vis à vis de lui-même, une lucidité, aussi, pour ce détective qui voit une psy, avec séance d’hypnose à la clef. Non, parce que, si Mario est lucide envers lui-même, il l’est aussi envers les autres, et sait distinguer leurs désirs de la réalité. Et ses clients n’ont pas forcément envie que l’on découvre ce qu’ils se cachent à eux-mêmes.
Oui, il y a bien deux enquêtes, mais comptent-elles vraiment ? Tel un Hercule Poirot qui ne se serait pas donné beaucoup de peines, Mario réunit tous les protagonistes et donne le nom du coupable – sans que l’on sache vraiment comment il a pu faire des déductions aussi abracadabrantes. Ne répète-t-il pas qu’il a des capacités hors du commun ?
Miguel Miranda est un romancier à découvrir pour tous ceux qui aiment lire des romans policiers bourrés d’humour. J’ai d’ailleurs poursuivi avec un autre titre de cet auteur.