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5 participants

    KASISCHKE, Laura

    caro
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    Message  caro Sam 5 Fév 2011 - 14:28

    KASISCHKE, Laura 1296905147_a moi pour toujours

    "A moi pour toujours"

    Editeur : Le livre de poche
    Pages : 377 p.
    Genre : drame/psychologie

    Résumé Fnac:

    "A moi pour toujours " : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin. Elle est d'abord flattée par un message qui tombe à point nommé dans sa vie routinière : son couple fatigué, son père malade et son fils unique de plus en plus distant. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie faussement équilibrée. La tension monte jusqu'à l'irréparable. Laura Kasischke déploie tout son talent pour peindre une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné. Une réalité où quatre mots suffisent cependant à ébranler de manière irréversible la vie des personnages."

    Avis :

    Ces simples envois de billets doux vont bouleverser la vie de Sherry, une femme d'âge mûre, qui remet alors en question toute sa vie de femme, d'épouse et de mère. Un roman psychologique qui fait la part belle aux sentiments de Sherry. Ce qui à mon avis se fait au détriment de l'intrigue, même si c'est très bien écrit. Du coup je n'ai pas trop accroché si ce n'est dans les 150 dernières pages où il y a davantage de rebondissements et une véritable intrigue.

    2,5 etoile jaune
    Pinky
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    Message  Pinky Dim 6 Fév 2011 - 13:25

    je passe mon tour Caro, merci
    Jo19lyne
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    Message  Jo19lyne Dim 6 Avr 2014 - 15:46

    Esprit d'hiver de Laura Kasischke, editions Bourgois, 240 pages

    KASISCHKE, Laura Sans-t12

    Quatrième de couverture
    Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable.
    Rien n'est plus comme avant. Le blizzard s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...

    « Et si c'était elle, le grand écrivain contemporain ? Laura Kasischke, s'impose, livre après livre, comme la plus douée des romancières de sa génération. » François Busnel, Lire

    « Douce et inquiétante, experte en malaise phosphorescent et ouaté, de livre en livre, elle a su bâtir un univers sans pareil, suspendu dans la rêverie aveuglante qui précède toujours le drame, ce moment de flottement où la clairvoyance se débat pour se faire entendre. »
    Marine Landrot, Télérama

    llustration de couverture :
    John Register, The Light in the Mirror , huile sur toile (détail) Courtesy of Modernism Gallery, San Francisco

    Mon avis
    Cette histoire m'obsède, j'ai été bousculée, dérangée et bouleversée.
    Pour conjurer le sort, après l'avoir refermé sur sa dernière page, je me suis empressée de le
    ramener à la médiathèque où je l'avais emprunté...
    C'est en apparence l'histoire banale d'une mère qui tente de se débrouiller, de faire avec... et d'une adolescente,Tatiana, son enfant, adoptée.
    Ce récit c'est l'histoire d'une seule journée, le jour de Noël. La mère s'affaire dans la cuisine autour de la préparation du repas de fête. Dehors, il neige...
    Dans cette ambiance feutrée, les souvenirs remontent...
     scratch  Arrivée à la centième page, je n'en pouvais plus, je m'ennuyais. Curieuse de savoir pourquoi ce roman faisait autant parler de lui, je suis allée lire... la fin. study  Et la surprise, j'ai trouvais un sens à ma lecture, de la cent-unième page au point final!


    Dernière édition par Jo19lyne le Dim 6 Avr 2014 - 17:38, édité 2 fois (Raison : Correction mise en page)
    Pinky
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    Message  Pinky Dim 6 Avr 2014 - 18:26

    tu as piqué ma curiosité Jo19lyne et tu transmets super bien ton ressenti, je le note sur mon petit carnet.. merci pour ta présentation
    Hesperide
    Hesperide
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    Message  Hesperide Jeu 26 Fév 2015 - 11:03

    Laura Kasishke n'est pas connue dans mon pays et cela me fait encore plus rever de lire un de ses romans. J'espere fort que cela viendra un jour.
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Jeu 15 Sep 2016 - 16:57

    KASISCHKE, Laura Couv4710

    Titre : La vie devant ses yeux.
    Editeur : Le livre de poche.Nombre de pages : 336

    Présentation de l’éditeur :

    Diana vient d’atteindre la quarantaine ; elle a apparemment tout pour être heureuse : un mari professeur de philosophie, une jolie petite fille et une belle maison. Elle est cette mère de famille américaine typique, qui accompagne les sorties scolaires de sa fille, qui cuisine admirablement et enseigne le dessin à mi-temps.
    Pourtant le passé – et l’événement traumatisant qui en est au cœur – ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana.

    Mon avis :

    Ce livre a été adaptée au cinéma, et j’ai vu son adaptation l’an dernier, au cours d’une insomnie. Je peux dire d’entrée de jeu que le livre est plus réussi que le roman, sans doute parce qu’il est moins répétitif, que la fin offre une toute autre ouverture et que des détails ont été sacrifiés.
    Prenez le coeur de l’action dans le film, la fusillade – j’ai eu l’impression qu’il était constamment d’elle. Dans le roman, elle occupe réellement deux moments, et il n’est pas aussi souvent question de célébrer les survivants, et les morts.
    Je ne vais pas non plus révéler le retournement de situation, que chaque lecteur interprète à sa guise, finalement. Je parlerai simplement de Diana, une mère de famille américaine presque ordinaire, une desperate housewife avant la lettre. Mariée à son professeur d’université (qui a divorcé de sa première femme pour elle), mère d’une petite fille, Emma, elle enseigne les arts plastiques à mi-temps, ce qui lui laisse le temps de travailler dans son atelier. L’action se déroule sur deux jours, et de subtiles aller-retour entre le passé et le présent de Diana. Subtiles, parce que le femme qu’elle est devenue semble n’avoir aucun lien avec la jeune fille qu’elle a été, et la question est là : comment est-elle passée de l’une à l’autre ?
    Ce roman semble l’autopsie d’une catégorie de personne promise à une mort certaine : l’adolescente. Elle peut manger ce qu’elle veut sans grossir, vingt ans plus tard, elle pèsera tous ses aliments pour ne pas grossir (et moi, à 38 ans, de reprendre une barre de chocolat noir). Elle s’habille de manière provocante, sans vraiment supporter d’attirer le regard des autres, elle s’habillera avec des vêtements chics mais… elle apprécie que l’on se retourne sur elle. L’adolescente porte des bijoux fantaisie qui ne servent à rien, sinon à être joli, elle n’en portera plus, comme si cela ne se faisait pas, préférant l’utile (la montre) et ce qui montre son statut social. Elle raconte tout à sa meilleure amie, presque tout, elle rêve sa future vie.
    Et quel est-elle, cette vie, finalement ? Profondément conformiste, banale, répétitive, avec des ratés parfois. Sont-ils le fruit de l’imagination de Diana ? Sont-ce de vrais dérapages ? Diana est seule, avec son mari et sa fille, elle n’a aucun lien avec ses voisins, presque aucun avec ses étudiants. La maison est impeccablement tenue, rien ne manque à son mari qui, il faut bien le dire, est charmant, prévenant et cultivé.
    Une vie immobile, puisque Diana n’a jamais quitté les lieux de son enfance, passant d’enfant délaissée par sa mère, qui devait trimer pour l’élever, d’ado rebelle ayant conservé une part de naïveté à femme respectable. La religion n’est pas oublié puisqu’elle est au centre de la vie de Maureen, la meilleure amie d’Emma, qui appartient à ce que je qualifierai presque de « secte », ce qui ne manque pas d’effrayer sa mère – la fameuse liberté américaine. Cette même liberté qui fait qu’un ado peut rentrer dans son lycée et tirer sur tous.
    La vie devant ses yeux est un roman qui porte très bien son titre et que je vous recommande.
    Pinky
    Pinky
    M
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    Message  Pinky Ven 16 Sep 2016 - 8:55

    merci Nina pour cette présentation intéressante
    Nina
    Nina
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    Message  Nina Ven 16 Sep 2016 - 16:19

    Merci Pinky pour ta visite : un roman que j'ai vraiment beaucoup aimé.
    Nina
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    Message  Nina Jeu 15 Aoû 2019 - 20:26

    KASISCHKE, Laura Couv2810

    Un oiseau blanc dans le blizzard
    Edition Points - 321 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Par une froide journée de janvier, une femme disparaît dans l’une de ces banlieues trop propres et trop calmes que le cinéma américain nous a révélées. Le mari semble accepter cette absence et se résigner. Quant à Katrina, leur fille unique, elle croit régler avec un soin méticuleux et lucide ses comptes avec l’image d’une mère destructrice et détestée en secret. Mais alors pourquoi ces rêves obsédants qui hantent ses nuits ? Et comment une mère peut-elle ainsi s’évanouir dans le blizzard et tout abandonner derrière elle ?

    Mon avis :

    En lisant ce roman, j’ai irrésistiblement fait des rapprochements. Le premier, je l’ai fait avec les deux romans que j’ai déjà lus de Laura Kasischke, à savoir Esprit d’hiver et La vie devant ses yeux : ce sont des récits qui nous parlent des relations mère/fille. Ici, la mère de Kat disparaît, un jour, comme cela, elle se volatilise, laissant tout derrière elle, sauf un mot pour expliquer pourquoi elle est partie. Le second rapprochement, c’est avec Aquarium de David Vann, où il explore les liens mère/fille, dans une atmosphère pesante, poisseuse, à la limite de la rupture. En effet, si l’on regarde la vie de Kat (elle déteste son prénom Katrina), la vie avant la disparition de sa mère, la vie d’après, on peut dire qu’elle reste dans le froid, la froideur, comme si la disparition de sa mère l’avait anesthésiée. De manière caricaturale (très caricaturale), on pourrait dire qu’elle a, malgré la disparition de sa mère, tout pour être heureuse : ses études se passent bien, elle n’a pas de conflit avec son père, elle a un petit ami, Phil. Ceci posé, le roman se déroule sur quatre années, alors nous pouvons assister à l’évolution de Kat, à ses séances de psychanalyse. Et parfois, je me suis dit que Kat sait des choses, mais que cette anesthésie qui s’est répandue en elle l’empêche non de se poser les questions, mais d’entendre les réponses, comme nous le prouvera le dénouement.

    Il faut dire aussi que ses relations avec sa mère étaient tout sauf simples, et je ne parle pas d’une crise d’adolescence traditionnelle. La mère de Kat manque d’amour, elle n’a pas la vie amoureuse qu’elle souhaiterait, cette desperate housewife avant l’heure, elle qui se rend compte que ses études auraient peut-être dû lui permettre une autre voie que celle qu’elle a prise – mais qui pour la guider pendant ses années d’université. Elle est devenue mère de famille, mère à qui sa fille unique, et bien disons le mot ne « convient » pas, et qu’elle n’aide pas à s’épanouir, ni même à grandir sereinement. Puis, Kat a le contre-exemple, juste à côté, une mère très attachée à son enfant, trop peut-être puisqu’elle l’étouffe littéralement. D’ailleurs, Kat n’est-elle pas devenu la petite amie de Phil parce qu’il était le « boy next door », parce qu’il était aussi seul, si ce n’est plus qu’elle et parce que les rendez-vous étaient assez faciles à fixer ! Le départ de Kat pour l’université change leur relation, ou plutôt lui fait prendre conscience, avec sa psy (autre mère de substitution ?) que leurs relations ont changé depuis déjà bien longtemps.

    C’est presque à une quête de la mère que nous assistons, dont le dernier avatar est la nouvelle compagne de son père qui servira, malgré elle, d’élément déclencheur ultime. Kat s’est tout de même interrogée sur sa mère, ses désirs, ce qui aurait pu la pousser à quitter cette petite ville de l’Ohio, si parfaite, si banale, avec ses maisons si proprettes, si identiques les unes aux autres.

    Pour conclure, je vous dirai que ce roman est particulièrement marquant, qu’il laisse vraiment des traces au lecteur. La preuve ? Je rédige cet avis, sans notes, alors que j’ai lu ce livre voici trois semaines.
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 16 Aoû 2019 - 10:12

    merci Nina pour cette présentation, je le note sur mon petit carnet
    Nina
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    Message  Nina Sam 17 Aoû 2019 - 3:54

    Merci Pinky !

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