Jazz Band
Edition Flamant noir - 246 pages.
Présentation de l’éditeur :
Nous Autres les Surdoués sommes des guerriers redoutables lorsque les cibles sont clairement désignées. Et elles le sont : les sectes et mafias de toute nature. Cette lutte est ma seule raison de vivre, que dis-je, de survivre…
Mon arsenal :
– Mon étonnante super-efficience mentale.
– La précision diabolique de mes tirs.
– Mon imparable pouvoir de séduction.
Trois atouts sublimés par mon talent reconnu de guitariste.
Mon adjoint, Basile Duglandier, souffre un peu de l’ombre que je lui porte mais je le rassure en lui disant, en toute modestie, que « l’ombre d’un génie c’est encore du soleil ». Nous formons donc, à nous deux, une équipe d’une stupéfiante efficacité comme le prouvent les deux incroyables enquêtes que je relate dans ce livre…
Mon avis :
J’espère sincèrement que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman, parce qu’il serait quand même rudement dommage d’écrire une œuvre aussi jubilatoire, bourré d’inventivité et de nous servir après le couplet de « l’écriture est une souffrance » avec forces soupirs.
Je ne parlerai pas non plus de la construction de l’intrigue qui est totalement rocambolesque du début jusqu’à la fin, que ce soit pour la première « mission » de Jazz Band ou pour la « seconde ». Il faut oser, de temps en temps, aller au-delà de ce qui paraît raisonnable – et pourquoi toutes les intrigues devraient être ultra-réalistes, je vous demande un peu ?
Si Jazz est un surdoué, il a également un égo surdimensionné – qu’il exprime parfaitement dans son texte. Mais j’ai préféré l’inénarrable Basile Duglantier. Comme dit si bien Jazz Band « L’ennui, avec lui, c’est la rareté de la matière première : quand il a une idée derrière la tête, c’est loin derrière et comme il n’en a qu’une à la fois, elle s’enfuit aussitôt par peur de la solitude. «
Jazz Band, un livre à lire si vous aimez les romans d’espionnage qui sortent de l’ordinaire.