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Titre : Parmi les vivants, tome 1 : Abel
Editeur : Le Rouergue - Nombre de pages : 244.
Présentation de l’éditeur :
Abel. C’est le prénom du garçon mystérieux qui va chambouler l’été tranquille d’Esther, Vlad et Inoke. Sorti de nulle part, il débarque un matin dans leur vie. Caché dans la poche de son long manteau, on devine un reliquaire en forme de cœur. Les phénomènes se multiplient… À la fois fasciné et terrifié, le trio de copains est bien décidé à percer son secret. Un secret qui les mènera loin dans le passé, et au plus profond de leurs désirs cachés.
Mon avis :
Livre quasiment lu d’une traite en deux heures. Tout ce que je n’aime pas en matière de livre. Un garçon, deux filles. Non, parce que les filles, elles ne peuvent pas s’en sortir si elles n’ont pas l’aide d’un garçon, c’est bien connu. Leurs parents sont soit absents, parce que trop pris par leur boulot, soit très présents mais très pris par leur boulot, n’hésitant pas à mettre leurs gamins à contribution pendant les vacances (et pendant l’année scolaire ?). Seul le père d’Inoke est sympathique à mes yeux, lui qui travaille d’arrache-pieds à sa ferme. Même s’il demande parfois de l’aide à sa fille unique, il la laisse profiter de la vie, autant qu’une gamine qui a perdu sa mère très jeune peut en profiter. Sensible à la nature, elle n’hésite pas à se coucher très tard ou à se lever très tôt pour observer les animaux.
Chacun des trois personnages est le narrateur d’un chapitre – parfois, j’aurai vraiment aimé une seule ligne directrice. Un quatrième narrateur s’immisce, parfois, Abel, ce personnage qui fait irruption « parmi les vivants ». Pour faire court, sa description le fait ressembler à un vampire, ce qu’il n’est pas totalement. Ce qu’il cherche, puis ce qu’il recherche n’est pas sans faire penser à Roméo et Juliette, et à d’autres livres ou chansons encore – la musique a son importance dans le roman.
Puis viennent Samuel et Jonathan, les deux brutes décérébrées du roman. Des personnages tellement classique que s’en est vraiment ennuyeux. Je me demande, depuis des décennies que l’on lit des histoires on ne trouve jamais les moyens de les mettre hors jeu, hors service, hors champ, pourquoi, au contraire de la vraie vie, aucun adulte ne met les points sur les i et les barres sur les t face à ces personnages monochromes et manichéens. J’attends le jour où un roman sera raconté de leur point de vue – il serait plus intéressant, puisque ces personnages se retrouvent toujours dans les romans, de les connaître mieux.
Un tome 2 est paru depuis avril, je manque de motivation pour le lire.
