La femme de l'Allemand
Roman
281 pages édité au livre de poche en août 2009
Résumé
Dans
le Paris de l'après-guerre, une petite fille, Marion, vit avec sa mère,
Fanny, qu'elle adore. Peu à peu, pourtant, une dissonance s'installe,
faussant leur relation. Des emportements inexplicables, un silence
incompréhensible à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien
ou presque. Avec le temps, Marion comprend que sa mère est
maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse
cette raison qui, doucement, abandonne Fanny. Mais l'amour ne suffit pas
pour terrasser la folie... Marie Sizun sait dire avec émotion et pudeur
l'amour qui rapproche et sépare les êtres.
Mon ressenti
Une
magnifique histoire autour des origines (le titre l’indique aisément)
mais ce n’est pas cela qui soutient l’histoire, c’est la maladie mentale
et la prise de conscience de l’enfant de devoir « dépasser »
mentalement son parent et de le protéger…
Pour
éviter de sombrer à son tour, Marion ne peut alors que se raccrocher à
ce mythe qu’est son père… et plus sa mère sombre, plus le père est
présent, jusqu’au moment de la rupture de leur relation (mère et fille).
Des
chapitres courts qui distille régulièrement angoisses, bonheur, vie de
tous les jours…. J’ai senti moi aussi la tension monter jusqu’à me dire
mais comment faire ? Pris entre l’amour de son parent et de dire aux
autres que son parent doit se faire soigner et donc disparaître à
nouveau pendant un temps… Ambivalence, choix terrible à faire,
responsabilité… et cette violence qui continue inlassablement à monter
au fur et à mesure des crises… arrachement, trahison et culpabilité liés
à un soulagement…
La
relation se casse au moment de l’adolescence, où le jeu de miroir est
important. Que voit la mère dans sa fille devenue femme à son tour ? Que
réalise Marion quand elle comprend qu’elle aurait faire l’irréparable
vis à vis de sa mère ? Se dédouaner d’un passé, vivre et aller de
l’avant… demande à chacun d’entre nous de faire des choix et parfois de
rompre avec certaines de nos chaînes …
L’auteur
s’adresse à Marion en lui parlant « tu »… ou est-ce Marion qui se parle
à elle même … et s’adresse à nous, le livre refermé, il continue
d’exister
A découvrir absolument
Roman
281 pages édité au livre de poche en août 2009
Résumé
Dans
le Paris de l'après-guerre, une petite fille, Marion, vit avec sa mère,
Fanny, qu'elle adore. Peu à peu, pourtant, une dissonance s'installe,
faussant leur relation. Des emportements inexplicables, un silence
incompréhensible à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien
ou presque. Avec le temps, Marion comprend que sa mère est
maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse
cette raison qui, doucement, abandonne Fanny. Mais l'amour ne suffit pas
pour terrasser la folie... Marie Sizun sait dire avec émotion et pudeur
l'amour qui rapproche et sépare les êtres.
Mon ressenti
Une
magnifique histoire autour des origines (le titre l’indique aisément)
mais ce n’est pas cela qui soutient l’histoire, c’est la maladie mentale
et la prise de conscience de l’enfant de devoir « dépasser »
mentalement son parent et de le protéger…
Pour
éviter de sombrer à son tour, Marion ne peut alors que se raccrocher à
ce mythe qu’est son père… et plus sa mère sombre, plus le père est
présent, jusqu’au moment de la rupture de leur relation (mère et fille).
Des
chapitres courts qui distille régulièrement angoisses, bonheur, vie de
tous les jours…. J’ai senti moi aussi la tension monter jusqu’à me dire
mais comment faire ? Pris entre l’amour de son parent et de dire aux
autres que son parent doit se faire soigner et donc disparaître à
nouveau pendant un temps… Ambivalence, choix terrible à faire,
responsabilité… et cette violence qui continue inlassablement à monter
au fur et à mesure des crises… arrachement, trahison et culpabilité liés
à un soulagement…
La
relation se casse au moment de l’adolescence, où le jeu de miroir est
important. Que voit la mère dans sa fille devenue femme à son tour ? Que
réalise Marion quand elle comprend qu’elle aurait faire l’irréparable
vis à vis de sa mère ? Se dédouaner d’un passé, vivre et aller de
l’avant… demande à chacun d’entre nous de faire des choix et parfois de
rompre avec certaines de nos chaînes …
L’auteur
s’adresse à Marion en lui parlant « tu »… ou est-ce Marion qui se parle
à elle même … et s’adresse à nous, le livre refermé, il continue
d’exister
A découvrir absolument