LIMAT Maurice

Miroirs d'univers



Roman de SF

215 pages édité au fleuve noir en 1976

Résumé

Transféré
sur la planète Fu par le moyen du cosmoscaphe du docteur Arton, Ken va
connaître de cruelles épreuves. Surtout, il saura que ces gens qui n’ont
pas hésité à le torturer, le prenant pour un espion de la Terre,
songent à envahir sa planète patrie. Revenu sur Terre, avec Gilda. sa
compagne, le mécano Pince Vent et Arton lui-même, ils doivent faire
face. Mais le cosmoscaphe amène jusqu’à eux une créature bien séduisante
dont Gilda prendrait vite ombrage. Ygaïll, fille de la Matriarque de
Fu. réussira à les faire kidnapper par un commando venu de sa planète.
Et c’est là que tout se complique. Parce que le cosmoscaphe fonctionne
assez mal. Gilda et Arton restent « coincés » on ne sait trop dans quel
univers. Ken et Pince Vent, arrivant fortuitement dans la zone des
cratères sacrés de Fu, découvrent le secret de la lévitation, réservé
aux seuls initiés, et en font leur profit. Sacrilège qui les fera
incarcérer dans une prison sous-marine gardée par les monstrueux
crabes-pieuvres électriques, en attendant leur mise à mort. Cruel
dilemme pour Ygaïll qui s’est éprise de Ken... Et qu’adviendra-t-il
lorsque Gilda et Arton réussiront enfin à arriver à leur tour dans le
monde de Fu ?

Mon avis

un livre sympatique qui explore un domaine cher aux hommes (et plus particulièrement à Pinky) la téléportation.
L'histoire
est simpliste, elle a mal vieilli ou comme on dit "c'est kitch"... mais
j'aime bien... pas de prise de tête : les méchants sont identifiables
(ils ont des grosses entennes sur la tête et sont très très méchants !!!
), les héros sont beaux et les deux femmes (dont une pour une fois,
travaille !) sont des canons... un plus que l'autre bien sûr et qui a la
peau irisée et des cheveux mauves.... (ha ces auteurs... )... c'est aussi l'époque des expériences +++ avec l'électricité, le nucléaire...

A lire pour les amateurs du genre

Astres enchaînés

SF

221 pages édité au fleuve noir en 1976

Résumé

Une
planète rique de tomber sur son soleil tutélaire. Qui peut venir au
secours de Terkvoor, sinon le monde de Lokl, son ennemi héréditaire ?
Mais si Lokl arrache Terkvoor à l'effroyable cataclysme, les Lokliens en
profiteront pour réduire les Tervooriens en esclavage. Dahir, la jeune
ambassadrice de Terkvoor, est chargée d'une mission secrète : prendre
contact avec ceux de Lokl, tenter de trouver un compromis. Elle s'élance
vers ce but périlleux, aidée de Ramkos, qu'elle aime et qui l'aime.
Mais une force mystérieuse s'oppose à leur desseins. Des révoltés, trop
fiers pour subir la férule de Lokl, préfèrent en effet laisser périr
leur planète. Dahir quittera Terkvoor, embrassée, ravagée par une
chaleur atroce, à bord d'un de ces astronefs d'eau inventés par les
Lokliens. C'est un voyage fantastique, des luttes, des périls sans
nombre, des révélations terribles... Et les jours passent. Et Terkvoor
se rapproche de plus en plus de son astre tutélaire. La mort étend ses
ravages, dans une chaleur grandissante... Dahir pourra-t-elle accomplir
sa mission, avant l'embrassement final ?

Mon avis

je
ne peux que penser à notre bonne vieille terre et à son réchauffement
climatique... l'auteur décrit avec perfection ce qui nous attend...
pardon ce qui se passe sur la planète Terkvoor... ce qui fait froid dans
le dos c'est que l'auteur a écrit son histoire en 1976, il y a plus de
trente ans... déjà à cette époque le réchauffement était nommé... que
nous apprend l'expérience ? mais c'est une autre histoire...


passé
ce passage, l'histoire suit son cours et va crescendo dans un pur
délire comme les enfants quand ils jouent aux voitures ou aux playmo...
imaginer des êtres qui enchaînent des astres pour les dévier de leur
orbite et ainsi éviter le pire... incroyable non ! et bien si, vous en
avez rêver sans osez le faire Mr Limat l'a fait... c'est rigolo

pour les amateurs

La terre n'est pas ronde



SF

188 pages édité au fleuve noir en 1966

Résumé

Une
nouvelle aventure d’un personnage culte de Maurice Limat, Bruno Coqdor
télépathe, détective, médiateur… Une jeune femme attend que son cher et
tendre rentre d’une longue mission dans les étoiles… lorsqu’elle
s’aperçoit que le portrait de son ami placardé sur un mur du salon,
s’anime et semble lui dire quelque chose avec des signes : trois moins
un égal deux…. Coqdor et son ami Muscat (policier galactique) vont-ils
réussir à aider cette demoiselle en détresse et résoudre l’énigme, car
bientôt c’est la terre entière qui est menacé par un étrange mal… des
disparitions, des kidnappings… manigancés par d’étranges personnages….

Mon avis

Au
delà de la demoiselle en détresse et de tous ses clichés qui vont avec
(elle est blonde, une plastique à tomber, … et je ne vous dis que ça…
mais elle est un peu crétine… enfin chacun voit midi à sa porte…),
l’intrigue est intéressante.
Les hommes sont confrontés à des êtres
qui sont en deux D, ils sont plats, ils glissent le long des murs, et se
glissent par interstices… ils ne sont pas méchants. Le seul hic, dès
qu’ils vous touchent vous devenez comme eux, un être en deux D…
Nous
sommes tellement habitués à cela, que nous ne nous posons plus la
question, nous nous repérons dans le temps et l’espace… Ces êtres en 2D
ne demandent qu’une chose obtenir la 3D, plus facile à dire qu’à faire,
heureusement que nos savants pensent pour nous et imaginent…
Le
Saviez vous, c’est grâce à nos deux yeux que nous percevons le relief,
un seul œil et c’est la 2D… étrange mais tellement fascinant…

Un bon moment de détente….

Le crépuscule des humains



SF

186 pages édité au fleuve noir en 1963

Résumé de Pinky

Les robots se révoltent et ont provoqué mort et désolation. Magnanimes, ils laissent la vie à certains humains pour mieux les asservir. Pour ces derniers commence alors le long chemin de la reconquête de leur liberté.

Mon ressenti

Nous sommes au XXVIIIe siècle. Les hommes ont continué leurs expériences repoussant de plus en plus loin les frontières des limites face à la vie et à la mort. Ils ont créé de nouvelles races d’individu mélangeant la robotique, la biologie, la chirurgie, le végétal… bref il y a maintenant les biobots, mobots…. Des mélanges, des essais avec la vie… mais à force de jouer les apprentis sorciers, et bien tout explose.

Les robots se révoltent et asservissent l’être humain. Un juste retour des choses, peut être, je ne sais pas… si l’idée de départ est intéressante (malgré la modernité ou les progrès, les castres sont toujours là, la méfiance de la différence est omniprésente…), elle s’enlise très vite en prenant des stéréotypes… donc rien de nouveau sous le soleil… L'histoire souffre certainement de vieillissement.

Passez votre chemin !

LE DIEU COULEUR DE NUIT



SF

186 pages édité au fleuve noir en 1967

Résumé de Pinky

Au cours d’une traversée interstellaire, une passagère disparait mystérieusement. Elle n’est plus là, volatilisée… Son frère qui discutait avec elle à l’instant, est ébahi et dit à qui veut l’entendre « bah, elle était là… ». Heureusement, qu’il y a le capitaine Bruno Coqdor parmi les passagers, et tel Poirot va découvrir ce qu’est devenue Monique. Cette nouvelle aventure va l’entraîner lui et Jean (le frère) sur un autre monde à la rencontre du dieu couleur de la nuit.

Mon ressenti

Ce n’est pas un grand opus parce qu’il a vieillit et que les représentation de l’homme et de la femme ne sont plus les mêmes. Les solutions ou les rebondissements sont donc gros et on voit bien les mécanismes…

Au-delà de cela, l’idée qu’un cerveau humain puisse survivre et s’auto-alimenter et s’auto-développer est intéressante. Ce cerveau est arrivé à une telle compétence, qu’il est capable de téléporter à des années lumières des corps, d’influer sur des planètes même… Si cela peut faire sourire, il n’empêche qu’aujourd’hui, nous savons que le cerveau a une capacité impressionnante et que nous n’avons pas fait le tour de toutes ses capacités. Des hommes et des femmes nous démontrent tous les jours qu’ils peuvent faire des choses extraordinaires avec uniquement le pouvoir de suggestion…

Un livre qui n’est pas prise de tête Pour les amateurs …

LES SIRENES DE FAO



SF

256 pages édité au fleuve noir en 1968

Résumé

Luc Delta, le pilote d'essai des astronefs, Ernest Tavier, le mécanicien, s'aperçoivent soudain qu'ils ont changé d'univers.Pas tellement étonnant, d'ailleurs. Leur canot spatial poursuit un étonnant vaisseau de l'espace qui kidnappe les femmes de diverses planètes. Parmi elles : Tamara, la fiancée de Luc.
Luc Delta et son copain échouent sur une planète mystérieuse. Où les plantes, authentiques médiums, glanent les pensées et savent les retransmettre psychiquement. Quelles auxiliaires, pour savoir enfin dans quel monde a été emmenée Tamara ! Tamara qu'une force maléfique et démente veut déifier, assimiler à la Déesse-Créatrice régnant sur les sirènes de Faô.
Tamara mutée en créature d'infini, Luc Delta prisonnier du fantastique cachot magnétique, Ernest perdu dans le monde hideux des terribles Afôôgh, comment réussiront-ils à vaincre le monstre Morgania ?

Mon ressenti

Comment dire, de belles filles encore et en voilà car sur cette planète, seul les femmes sont les maîtres et maîtresses, les hommes sont asservis et sont des poupées de chiffon reléguées à de multiples tâches, toutes plus épanouissantes que les autres (on s’en doute bien)… et puis il y a celle qui est à la tête de ce monde, qui a dû être très malheureuse dans son existence (et notamment avec les hommes !), elle décide d’un plan machiavélique pour qu’une femme devienne immortelle et une déesse admirée par tous…

Alors que ce soit des hommes ou des femmes qui veulent le monde à leur pied en avilissant l’autre partie, et bien, ce n’est pas mon tripe. Le monde doit tourner avec les compléments et non en supprimant une partie, enfin ce n’est que mon avis.

Bon, un opus un peu vieillissant mais qui hélas est toujours d’actualité, un moment d’évasion, sans plus…

L'ESPACE D'UN ECLAIR



SF édité au fleuve noir en 1974

224 pages

Résumé

Des êtres qui ne vivent que l'espace d'un éclair, d'un coup de foudre.
Des gens qui vont, viennent, parlent, mais sont-ils vivants ? Ou ne s'agit-il que de zombies, animés d'une vie factice ? Qui a kidnappé Henrik Tapor, depuis sa chambre de clinique, où sa disparition ne s'est signalée que par un coup de tonnerre éclatant dans un ciel parfaitement serein, en dehors de tout orage ?
Claudia, l'envoyée spéciale de « Télé-Cosmos », n'hésite pas à vouloir percer le mystère, en compagnie de son ami Saadi Anskar, le jeune et brillant physicien, et du docteur Joël Marris.
La clé de l'énigme se trouve-t-elle sur Deimos, ce mystérieux satellite de Mars ?
Ou plus loin, beaucoup plus loin, dans le monde mystérieux où règne Arithéa.
Mais qui est Arithéa ? Un astre ? Une femme ? Une galaxie ? Claudia, Saadi et Joël, plongeant dans le tunnel inter-temps, parviendront-ils jusqu'à cet univers ignoré ?
Et quel destin fantastique et tragique sera le leur, la victoire ne pouvant être obtenue que par un prodigieux dispositif, parallèlement au plus douloureux, au plus humain des sacrifices...

Mon ressenti

L’histoire emprunte le mythe de Frankeistein et le mixe avec un peuple de zombies… Et oui, il fallait oser. C’est rigolo sans plus, c’est un prétexte pour évoquer le dieu électricité et les expériences autour des orages ou de la force des éclairs.
Redonner la vie mais à quel prix ! doit-on être des apprentis sorciers et jusqu’où ? Il n’y a pas forcément de réponse, simplement une ballade dans l’univers autour d’une rencontre improbable de la fée éléctricité vue sous un autre angle.

RIEN QU'UNE ÉTOILE



SF édité au fleuve noir en 1966

190 pages

Résumé de Pinky

Le Grand Sombre s’étend de plus en plus, dévorant tout sur son passage et éteignant toutes vies. La destinée des hommes des différentes planètes doit-elle s’arrêter ainsi, mourir dans le noir, le froid et la mort.
Une poignée d’hommes et de femmes cherchent la Solution mais parviendront-ils à temps à trouver le procédé miracle ?

Mon ressenti

Une histoire sympathique qui permet de passer d’un livre intense à un autre, c’est déjà ça. Ensuite, il ne me restera pas grand-chose de cet opus j’en ai peur à part l’idée géniale pour combattre le grand sombre.

Nous sommes donc sur une planète qui offre à peu près les mêmes conditions que la terre et qui se voit d’interdire tout atterrissage de nouveaux venus (et oui déjà à cette époque, les frontières étaient bloquées) parce que tous les rescapés des autres planètes viennent trouver refuges ici parce qu’ailleurs le grand sombre a tout pris et détruit. Afin de protéger le plus grand nombre, la planète se ferme complètement. Pourtant un vaisseau étranger fonce droit sur la barrière électromagnétique de protection, il faut l’arrêter à tout prix.

Et là, miracle, ce vaisseau est une fusée terrienne avec à son bord, seule rescapée une FEMME (plutôt une Barbie) super intelligente et qui détient dans ses petites mains brulées le secret pour conjurer le grand Sombre. Je vous passe la régénérescence de la dite demoiselle brûlée partout partout… dans une machine super spéciale avec force détail autour des formes voluptueuses et des idées masculines…. Je m’égare !

Le procédé pour éviter que les étoiles ne s’éteignent est simple, il faut faire en sorte que deux étoiles se télescopent pour pouvoir faire une grosse étincelle qui mettra le feu aux poudres, créant ainsi une réaction en chaîne… bon je vous l’accorde, c’est moins glamour que la demoiselle mais cela fonctionne dans le livre… le procédé je veux dire.

Un opus distrayant

LE SANG VERT



SF édité au fleuve noir en 1963

186 pages

Résumé de Pinky

Partis conquérir une nouvelle planète pour s’y installer, les hommes et les femmes du Nevermore croisent une comète radio active. Les effets sont immédiat et irrévocables… jusqu’où l’homme est-il capable d’aller pour s’implanter et survivre…

Mon ressenti

Une terre qu’il faut quitter impérativement puisqu’elle disparaitra prochainement. Les hommes et les femmes du Nevermore ne sont pas choisis au hasard : ce sont pour la plupart des scientifiques qui sont les premiers dans leur domaine. 5000 personnes à bord, tous en pleine forme. Les couples sont constitués et ils ont signé un contrat avant de partir. Pas de relations sexuelles avant l’arrivée sur la planète qui sera susceptible de les accueillir. Règle simple pour éviter toute grossesse dans un environnement non propice. Tout a été pensé, organisé, pesé et calculé. Jusqu’au moment où le vaisseau croise une comète.

Petit à petit, les hommes et femmes tombent malade, leur mal empire. La leucémie gagne tout le monde. Les décès s’enchaînent. Les toubibs triment pour comprendre et trouver un remède. Seul, un homme ne développe pas la maladie. Rapidement, un savant comprend pourquoi. Il était protégé par l’eau puisqu’il faisait de la plongée. Aussi, il imagine un plan et lui inocule un sérum.
Petit à petit, notre homme se transforme. Le vaisseau arrive sur la planète mais il est le seul survivant. Il fait quelques pas et s’enracine à jamais. Il est devenu un arbre éternel.

Les modifications génétiques et la transmission sont au cœur de la seconde partie de ce livre. Il aura des descendants mais pas ceux qu’il avait imaginé et cependant…. Les racines sont sources de renouveau, de petits rejets… il y a aussi ceux qui mangent les feuilles, ceux qui vivent dans l’arbre… et ceux qui prendront plus du côté humain… jusqu’au combat final.

Plusieurs siècles s’écouleront avant qu’un équipage atterrisse sur le sol de cette planète. Ils découvriront le secret de ce monde étonnant. Une réflexion sur les expériences faites par l’homme et son impact sur son environnement.

Un bon opus, les questions qu’il soulève sont toujours d’actualité aujourd’hui…

LES CRÉATURES D'HYPNOS



SF édité au fleuve noir en 1963

245 pages

Résumé de Pinky

Un couple de savant a inventé l’hypnotron. Un appareil capable de matérialiser les rêves d’un dormeur installé à l’intérieur. Cependant, l’expérience ne peut se réaliser qu’avec un certain type de personne. La sensibilité du cobaye est particulièrement recherchée…

Mon ressenti

Le postulat de départ est intéressant, peut-on utiliser les monstres dans nos cauchemars, voire faire disparaître nos cauchemars. Plongé dans un sommeil réparateur, Ian Forestier, jeune stewart, est à la hauteur de la consigne. Les premiers monstres sont visibles dans la pièce où il dort ! C’est presque du Dali… Evidemment, l’expérience tourne au cauchemar : il ne fait pas bon de jouer avec l’inconscient et le subconscient !. C’est ce qu’a bien compris les créatures d’Hypnos et ce que nous n’avons pas encore touché du doigt, nous les humains.

Meurtres, kidnapping, courses poursuites dans les étoiles, il fallait un détective (Mr Robin Muscat) à la hauteur pour résoudre cette étrange affaire qui a failli voir la terre envahir par des ET des plus diaboliques.

C’est un bon opus qui m’a enchantée cet été.

OU FINISSENT LES ÉTOILES



SF édité au fleuve noir en 1975

216 pages

Résumé

Vers quoi va donc le chevalier Coqdor, et avec lui l'équipage de l'astronef « Fulgurant », chargés qu'ils sont de reconnaître la mystérieuse comète noire qui dévaste une constellation voisine des Nuages de Magellan ? Quelle sera l'issue de la lutte que se livrent les deux planètes rivales, Urizz et K'Toon, des gens qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins, même de livrer leurs prisonniers à un supplice encore ignoré dans le Cosmos ? Tout ne réside-t-il pas dans la nature même de cet astre mort et des particules qu'il laisse çà et là, dont la possession est susceptible de donner de sérieux avantages à qui saura les utiliser ? Une espionne... jeune et belle, comme il se doit, mais aussi pourvue de pouvoirs singuliers, traversera la route de Coqdor. Et cet amour, lourd de périls, leur fera découvrir l'univers ignoré qui voit la mort des étoiles...

Mon ressenti

Rien de nouveau, le chevalier Coqdor est à nouveau de la partie et comme à chaque fois, la construction est à peu près la même. Une bonne question, où finissent les étoiles car comme toute chose dans l’univers : lorsqu’il y a naissance, il y a forcément une fin.

A l’instar du mythique cimetière des éléphants, l’auteur imagine un cimetière des étoiles. Coqdor qui pense ses dernières minutes arrivées, les passe bien sûr avec une merveilleuse créature du sexe faible, enfin pas si faible que cela…

Tout fini pour le mieux, une aventure qui s’est déjà perdue dans les coins sombres de ma mémoire…

ROBINSON DU NÉANT



SF édité au fleuve noir en 1973

240 pages

Résumé

C'est une étrange angoisse d'ignorer qui on est, d'où on vient, de ne rien savoir de soi-même, ni de son passé.
Et cela se complique lorsqu'on est affublé d'une curieuse et périlleuse faculté : celle de concevoir, sous la douleur, des visions précises de l'avenir.
Tel est le cas de Luzil, l'Inconnu trouvé par hasard sur la planète Waxx, et dont on a confié l'éducation et l'étude à la jeune et séduisante psychologue Zikill.
Utiliser Luzil, le faire refléter le futur sous la torture, par des moyens scientifiques, tel est le dessein des Technocrates qui règnent, inhumainement, sur la planète.
La généreuse Zikill s'élève contre un tel projet, appuyée par le brave K'zoc, lui aussi révolté par ce régime impitoyable.
I ! faut sauver Luzil, et tous trois, avec le jeune pilote Abdil, réaliseront une évasion spectaculaire, fuyant sur un miniastronef.
Mais la guerre Interplanétaire s'engage.
Mais les quatre amis, réfugiés sur le planétoïde Phto, vont y découvrir un monde inconnu, une Gemme géante dont les radiations semblent joindre le passé, le présent et le futur...
Dans ce cadre vertigineux, l'Inconnu venu du néant finira-t-il par percer le secret de sa propre personnalité ?

Mon ressenti

Notre héros se réveille sans mémoire, dans un corps d’homme fait mais avec une maturité d’un enfant de 5 ans… bien sûr, pris en charge par le peuple de cette planète, il va rapidement s’imposer car il apprend vite même très vite.

L’espace-temps revu et corrigé version nième, mais mauvaise version. Les personnages sont superficiels et il ne faut pas être sorti de St Cyr pour savoir comment l’histoire va évoluer. Une histoire vite lue et vite oubliée !