➢ L'enfant de Sable

Édition : Point
Année d'édition : 1985
+/- 200 p.
L'Enfant de Sable est l'histoire d'un garçon fabriqué, d'une fille manquée : l'échec exemplaire d'une
vie, le récit d'une solitude, une méditation vertigineuse sur l'identité.
Il était une fois au Maroc un honorable père de famille qui avait eu sept filles d'affilée et se
désespérait de ne pas obtenir de garçon. Rien - ni consultations auprès des marabouts, ni prières
à Allah, ni sorcellerie, ni médecine - n'avait été négligé pour rendre la nature favorable. Malgré tant
de soins, l'épouse bien « aimée » - à en juger par les châtiments dont elle était l'objet -, demeurait
une « véritable usine à fabriquer des filles ». La perspective d'une huitième naissance,
probablement féminine, détermina notre homme, furieux contre le destin, à user d'un subterfuge
dont l'énormité donne à rêver.
C'est ainsi qu'Ahmed, qui n'avait de masculin que le nom, vint au monde avec la complicité d'une
sage-femme. Le bienheureux père pouvait enfin se reposer sur son auguste rejeton du soin de
perpétuer l'honneur du nom. Il était désormais rassuré sur le sort de l'héritage familial, à la grande
déception de son frère et de sa maisonnée. D'héritage, il est en effet singulièrement question dans
L'Enfant de sable, mais il s'agit de bien autre chose qu'une simple manoeuvre financière.
Ahmed se retrouve promu fils du mensonge et de l'imposture. Enfant providentiel, il est l'erreur
incarnée, la faute faite chair dont l'existence apparaît la seule caution de cette famille. Partant, la
seule garantie d'une société mensongère où les individus sont réduits à des rôles dans laquelle la
violence du désir est bâillonnée.
Avis :
J'ai adoré cette histoire, je l'ai lu pour la première fois en 5e secondaire (1re chez les français) et l'ai relu l'année passée lors d'une analyse d'une oeuvre de littérature francophone et c'était toujours avec plaisir que j'ouvrais les ouvrages. Car oui cette histoire est divisée en deux livres...
J'ai pu découvrir un monde inconnu, enlever tous les stéréotypes et préjugés que je connaissais sur les "arabes" et lire la vraie vie de certaines personnes de ces régions.
Ben Jelloun écrit avec une telle souplesse, c'est agréable de lire ces histoires, malgré leur tristesse...
Je n'en dis pas plus mais je vous les conseille vraiment !!


Édition : Point
Année d'édition : 1985
+/- 200 p.
L'Enfant de Sable est l'histoire d'un garçon fabriqué, d'une fille manquée : l'échec exemplaire d'une
vie, le récit d'une solitude, une méditation vertigineuse sur l'identité.
Il était une fois au Maroc un honorable père de famille qui avait eu sept filles d'affilée et se
désespérait de ne pas obtenir de garçon. Rien - ni consultations auprès des marabouts, ni prières
à Allah, ni sorcellerie, ni médecine - n'avait été négligé pour rendre la nature favorable. Malgré tant
de soins, l'épouse bien « aimée » - à en juger par les châtiments dont elle était l'objet -, demeurait
une « véritable usine à fabriquer des filles ». La perspective d'une huitième naissance,
probablement féminine, détermina notre homme, furieux contre le destin, à user d'un subterfuge
dont l'énormité donne à rêver.
C'est ainsi qu'Ahmed, qui n'avait de masculin que le nom, vint au monde avec la complicité d'une
sage-femme. Le bienheureux père pouvait enfin se reposer sur son auguste rejeton du soin de
perpétuer l'honneur du nom. Il était désormais rassuré sur le sort de l'héritage familial, à la grande
déception de son frère et de sa maisonnée. D'héritage, il est en effet singulièrement question dans
L'Enfant de sable, mais il s'agit de bien autre chose qu'une simple manoeuvre financière.
Ahmed se retrouve promu fils du mensonge et de l'imposture. Enfant providentiel, il est l'erreur
incarnée, la faute faite chair dont l'existence apparaît la seule caution de cette famille. Partant, la
seule garantie d'une société mensongère où les individus sont réduits à des rôles dans laquelle la
violence du désir est bâillonnée.
Avis :
J'ai adoré cette histoire, je l'ai lu pour la première fois en 5e secondaire (1re chez les français) et l'ai relu l'année passée lors d'une analyse d'une oeuvre de littérature francophone et c'était toujours avec plaisir que j'ouvrais les ouvrages. Car oui cette histoire est divisée en deux livres...
J'ai pu découvrir un monde inconnu, enlever tous les stéréotypes et préjugés que je connaissais sur les "arabes" et lire la vraie vie de certaines personnes de ces régions.
Ben Jelloun écrit avec une telle souplesse, c'est agréable de lire ces histoires, malgré leur tristesse...
Je n'en dis pas plus mais je vous les conseille vraiment !!


Dernière édition par Elialwenn le Mar 8 Mar 2011 - 21:40, édité 1 fois