Diaghilev
Quatrième de couverture :
Le roi Alphonse XIII s'adressant à Diaghilev lui disait : "Mais, dites-moi, Mr de Diaghilev, vous n'êtes ni chef d'orchestre, ni danseur, ni pianiste, que faites-vous ?" Et Diaghilev de répondre : "Majesté, je suis comme vous. Je ne travaille pas, je ne fais rien, mais je suis indispensable".
Indispensable, Diaghilev en effet, l'était, lui qui pendant un quart de siècle géra la vie artistique du monde occidental, devient l'arbître du "goût", fit de Paris la capitale des arts.
Diaghilev n'avait qu'un passion, et c'était cela son génie, découvrir et susciter des talents, pour les rassembler dans l'oeuvre commune que seraient les ballets russes. Nul alors ne lui échappait, qu'il eût pour non Stravinsky, Prokofiev, Debussy, Ravel, Picasso, Matisse, Rouault, Derain, Braque, Cocteau, Nijinsky, Fokine, Balanchine...
Car les premières expositons des peintres impressionnistes en Russie, l'arrivée de Nijinsky et des ballets russes à Paris, le scandale du Sacre du Printemps ne sont que les événements les plus connus de cette vie étonnante que nous raconte aujourd'hui dans le détail Richard Buckle, vingt-cinq années parmi les plus prestigieuses de notre histoire, les derniers moments de gloire de la vieille Europe.
Mon avis : Volodia
Ce livre est intéressant non seulement parce qu'il met fin à un certain mythe en lèvant le voile sur la vie privée aussi bien que publique de Diaghilev, mais pas uniquement. Diaghilev ce n'est pas seulement les ballets russes, mais tout ce qui gravite autour : de personnalités, de talents, de nouveautés tant sociale que politique en France comme en Russie. C'était la première fois que des danseurs russes se produisaient en occident et faisaient ainsi connaître leur méthode de travail qui différaient sensiblement de l'Opéra de Paris qui à l'époque était une référence en matière de formation des danseuses. Depuis cette époque, il y a deux méthodes d'enseignement de la danse, la méthode russe et la méthode française un mixte des deux est enseigné à l'Opéra de Paris et au Conservatoire.
L'auteur, Richard Buckle, qui fut critique de ballet à l'Observer et au Sunday Times, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Nijinsky. Il organisa l'exposition Diaghilev de 1954 à Londres
Quatrième de couverture :
Le roi Alphonse XIII s'adressant à Diaghilev lui disait : "Mais, dites-moi, Mr de Diaghilev, vous n'êtes ni chef d'orchestre, ni danseur, ni pianiste, que faites-vous ?" Et Diaghilev de répondre : "Majesté, je suis comme vous. Je ne travaille pas, je ne fais rien, mais je suis indispensable".
Indispensable, Diaghilev en effet, l'était, lui qui pendant un quart de siècle géra la vie artistique du monde occidental, devient l'arbître du "goût", fit de Paris la capitale des arts.
Diaghilev n'avait qu'un passion, et c'était cela son génie, découvrir et susciter des talents, pour les rassembler dans l'oeuvre commune que seraient les ballets russes. Nul alors ne lui échappait, qu'il eût pour non Stravinsky, Prokofiev, Debussy, Ravel, Picasso, Matisse, Rouault, Derain, Braque, Cocteau, Nijinsky, Fokine, Balanchine...
Car les premières expositons des peintres impressionnistes en Russie, l'arrivée de Nijinsky et des ballets russes à Paris, le scandale du Sacre du Printemps ne sont que les événements les plus connus de cette vie étonnante que nous raconte aujourd'hui dans le détail Richard Buckle, vingt-cinq années parmi les plus prestigieuses de notre histoire, les derniers moments de gloire de la vieille Europe.
Mon avis : Volodia
Ce livre est intéressant non seulement parce qu'il met fin à un certain mythe en lèvant le voile sur la vie privée aussi bien que publique de Diaghilev, mais pas uniquement. Diaghilev ce n'est pas seulement les ballets russes, mais tout ce qui gravite autour : de personnalités, de talents, de nouveautés tant sociale que politique en France comme en Russie. C'était la première fois que des danseurs russes se produisaient en occident et faisaient ainsi connaître leur méthode de travail qui différaient sensiblement de l'Opéra de Paris qui à l'époque était une référence en matière de formation des danseuses. Depuis cette époque, il y a deux méthodes d'enseignement de la danse, la méthode russe et la méthode française un mixte des deux est enseigné à l'Opéra de Paris et au Conservatoire.
L'auteur, Richard Buckle, qui fut critique de ballet à l'Observer et au Sunday Times, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Nijinsky. Il organisa l'exposition Diaghilev de 1954 à Londres