Peau vive
Edition La grande ourse.
Edition La grande ourse.
Présentation de l’éditeur :
Ève, 37 ans, biologiste, souffre d une phobie du toucher qui lui interdit toute vie normale et notamment de fonder un couple avec André, son amour d enfance. Un soir d octobre 1988, elle se trouve par hasard au cinéma Saint-Michel, à Paris, dans une salle où un attentat incendiaire est déclenché. Paralysée par l idée de frôler les spectateurs qui se ruent vers la sortie, elle hésite. Longtemps, trop longtemps. Elle finit par perdre connaissance et tomber dans le coma. Grâce à l intervention d un mystérieux passant, elle est sauvée in extremis et transportée à l hôpital.
Mon avis :
J’ai sur ce livre un avis que je qualifierai de "mitigé positif". Positif, parce que ce livre traite d’un sujet original mais actuel : Eve cherche à surmonter sa phobie qui l’empêche de vivre depuis de très nombreuses années. Les causes de cette phobie sont à rechercher dans son enfance, dans son histoire familiale aussi. J’ai beaucoup aimé également la qualité du style, poétique, évocateur, qui fait que cette lecture fut très agréable. J’ai aimé également la réécriture d’un mythe ancien, pas toujours très connu de nos jours.
Même si les points positifs sont là, je ne peux que regretter la facilité avec laquelle Eve se défait de cette phobie. Certes, l’attentat dont elle fut victime a été l’élément déclencheur mais il s’agit presque d’un événement secondaire, tant la narration se concentre sur Eve, son coma, son réveil. C’est elle le centre de l’action, non le terrorisme (et pourtant, j’ai de forts souvenirs des attentats des années 80, et de leurs victimes). Son voyage à Berlin-Est est presque trop idyllique, les problèmes se résolvent tout seuls (ou presque), comme dans un conte. La gentille héroïne a toujours les adjuvants qu’il faut pour la sortir des situations délicates qu’elle a elle-même provoquées.
Peau vive me laisse un souvenir agréable, à condition de ne pas trop approfondir ce qui m’a déplu dans cette lecture.
Ève, 37 ans, biologiste, souffre d une phobie du toucher qui lui interdit toute vie normale et notamment de fonder un couple avec André, son amour d enfance. Un soir d octobre 1988, elle se trouve par hasard au cinéma Saint-Michel, à Paris, dans une salle où un attentat incendiaire est déclenché. Paralysée par l idée de frôler les spectateurs qui se ruent vers la sortie, elle hésite. Longtemps, trop longtemps. Elle finit par perdre connaissance et tomber dans le coma. Grâce à l intervention d un mystérieux passant, elle est sauvée in extremis et transportée à l hôpital.
Mon avis :
J’ai sur ce livre un avis que je qualifierai de "mitigé positif". Positif, parce que ce livre traite d’un sujet original mais actuel : Eve cherche à surmonter sa phobie qui l’empêche de vivre depuis de très nombreuses années. Les causes de cette phobie sont à rechercher dans son enfance, dans son histoire familiale aussi. J’ai beaucoup aimé également la qualité du style, poétique, évocateur, qui fait que cette lecture fut très agréable. J’ai aimé également la réécriture d’un mythe ancien, pas toujours très connu de nos jours.
Même si les points positifs sont là, je ne peux que regretter la facilité avec laquelle Eve se défait de cette phobie. Certes, l’attentat dont elle fut victime a été l’élément déclencheur mais il s’agit presque d’un événement secondaire, tant la narration se concentre sur Eve, son coma, son réveil. C’est elle le centre de l’action, non le terrorisme (et pourtant, j’ai de forts souvenirs des attentats des années 80, et de leurs victimes). Son voyage à Berlin-Est est presque trop idyllique, les problèmes se résolvent tout seuls (ou presque), comme dans un conte. La gentille héroïne a toujours les adjuvants qu’il faut pour la sortir des situations délicates qu’elle a elle-même provoquées.
Peau vive me laisse un souvenir agréable, à condition de ne pas trop approfondir ce qui m’a déplu dans cette lecture.