Un coeur régulier
Présentation de l'éditeur
" Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là " si parfaite ". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l'impression, au paysage aussi bien intérieur qu'extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.
Mon avis
Encore un roman plein de vérité, de sentiments réels comme on a l'habitude avec Olivier Adam. Ce roman, comme tous ses romans, a un coté dramatique dans le fait que le personnage principal du roman, Sarah, vient de perdre son frère. On doute dans divers sentiments: lacheté, trahison, solitude, l'incompréhension, le détachement, etc... Ce roman est très riche par rapport aux ressentiments de Sarah.
De plus, j'ai eu l'occasion de voir l'émission "Au field de la nuit" avec Olivier Adam lors où il disait qu'il y avait réellement un homme, un ancien policier retraité, qui vient en aide aux diverses personnes qui sont sur le point de se suicider du haut d'une falaise. E c'est de là qu'il tissa son roman. Ainsi Natsume existe vraiment et il nous le livre dans ce roman très simplement, on ne connait pas grand chose de sa vie. C'est aussi grace à son voyage au Japon que l'auteur nous livre d'excellente description et l'on sent bien cette ambiance japonnisante.
Voici 2 extraits que j'ai beaucoup aimé et que j'ai pu relever:
p.95 "J'ai serré les dents quand le pretre a cru bon d'évoquer Nathan, son caractère, sa trajectoire, j'ai failli vomir quand ma soeur a lu un texte de sa composition, empilant des souvenirs et des images consignées au creux des albums de photos, et émettant les éternels jugements et qualificatifs conformes à la mythologie familiale, tissu de conneries, de rapiéçages et de mensonges éhontés destinés à sauver des apparences dont pourtant tout le monde se foutait bien. Elle n'a pas pu finir sa lecture, l'émotion l'a submergée, elle a quitté le micro pour se réfugier dans mes bras, je l'aurais étranglée, la petite princesse à son papa."
p.99 "Si j'ai appris quelque chose du monde de l'entreprise, et du travail en général, c'est qu'on n'y tolère mal les faibles, que toute faille doit etre laissée au vestiaire, comme un costume qu'on ne renfilerait qu'une fois le soir venu."
Présentation de l'éditeur
" Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là " si parfaite ". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l'impression, au paysage aussi bien intérieur qu'extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.
Mon avis
Encore un roman plein de vérité, de sentiments réels comme on a l'habitude avec Olivier Adam. Ce roman, comme tous ses romans, a un coté dramatique dans le fait que le personnage principal du roman, Sarah, vient de perdre son frère. On doute dans divers sentiments: lacheté, trahison, solitude, l'incompréhension, le détachement, etc... Ce roman est très riche par rapport aux ressentiments de Sarah.
De plus, j'ai eu l'occasion de voir l'émission "Au field de la nuit" avec Olivier Adam lors où il disait qu'il y avait réellement un homme, un ancien policier retraité, qui vient en aide aux diverses personnes qui sont sur le point de se suicider du haut d'une falaise. E c'est de là qu'il tissa son roman. Ainsi Natsume existe vraiment et il nous le livre dans ce roman très simplement, on ne connait pas grand chose de sa vie. C'est aussi grace à son voyage au Japon que l'auteur nous livre d'excellente description et l'on sent bien cette ambiance japonnisante.
Voici 2 extraits que j'ai beaucoup aimé et que j'ai pu relever:
p.95 "J'ai serré les dents quand le pretre a cru bon d'évoquer Nathan, son caractère, sa trajectoire, j'ai failli vomir quand ma soeur a lu un texte de sa composition, empilant des souvenirs et des images consignées au creux des albums de photos, et émettant les éternels jugements et qualificatifs conformes à la mythologie familiale, tissu de conneries, de rapiéçages et de mensonges éhontés destinés à sauver des apparences dont pourtant tout le monde se foutait bien. Elle n'a pas pu finir sa lecture, l'émotion l'a submergée, elle a quitté le micro pour se réfugier dans mes bras, je l'aurais étranglée, la petite princesse à son papa."
p.99 "Si j'ai appris quelque chose du monde de l'entreprise, et du travail en général, c'est qu'on n'y tolère mal les faibles, que toute faille doit etre laissée au vestiaire, comme un costume qu'on ne renfilerait qu'une fois le soir venu."