Merci pour cet avis, Poupinette.
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LEHANE, Dennis
Nina- ML
- Message n°52
Re: LEHANE, Dennis
Ténèbres, prenez-moi la main
Edition rivages noir - 512 pages
Présentation de l'éditeur :
Une nuit, la psychiatre Diandra Warren reçoit un appel anonyme et menaçant qu'elle croit lié à l'une de ses patientes. Quand arrive au courrier une photo de son fils Jason sans mention de l'expéditeur, elle prend peur et demande de l'aide à Patrick Kenzie et Angela Gennaro. C'est pour les deux détectives le début d'une affaire bouleversante qui va les confronter à l'inacceptable, jusqu'à l'imprévisible dénouement.
La peur, la compassion, la répulsion, l’amour, toutes ces émotions sont remarquablement mises en scène par Dennis Lehane dans un livre qu’on ne lâche pas avant la dernière page et dont les échos résonnent bien après qu’on l’a refermé.
Mon avis :
Ce livre est seulement, après Shutter Island et Mystic river, le second titre que je lis de Dennis Lehane – pas faute d’avoir plusieurs de ses romans dans ma PAL. Mon premier constat est simple, les fans n’auront que faire de mon avis, ils auront lu le livre. Quant à ceux qui ne connaissent pas Dennis Lehane, je ne suis pas certaine qu’ils se tournent vers ce titre – parce qu’il n’est pas récent, et que l’immédiateté a une place (trop) importante en littérature.
Premier fait : le titre est magnifique, et c’est ce titre qui m’a donné envie de le lire ce livre. Et, bien sûr, le titre va parfaitement à cette intrigue, des plus sombres, noires, désespérées. Une intrigue qui puise dans le passé de chacun des personnages, y compris celui de Patrick Kenzie, passé qu’il avait oublié, et non occulté – parce qu’il est impossible de se souvenir de tous les détails de son enfance.
Oui, je crois que « noirceur » est le mot qui s’applique le mieux pour parler de cette intrigue, dans laquelle la vengeance personnelle a cédé la place, depuis trop longtemps, à la justice. Ce n’est pas un questionnement sur le système judiciaire américain, c’est un constat : il est beaucoup trop de gens qui prétendent rendre la justice eux-mêmes. Il est beaucoup trop de personnes, aussi, qui connaissent bien les rouages du système judiciaire et qui s’en servent pour leur avantage ou leur profit. Les dommages collatéraux ? Ils n’y pensent même pas, puisqu’ils estiment avoir rendu la justice.
Patrick et Angela ne devaient, au départ, qu’exercer une surveillance de routine, chacun ayant trouvé une certaine stabilité dans sa vie privée, couple pour Patrick, divorce d’un mari violent pour Angela. Ils se retrouvent à devoir traquer puis se protéger de tueurs qui prouvent à eux seuls toutes les failles du système.
En ai-je trop dit ou pas assez ? Peu importe. Le style de Dennis Lehane, remarquable, vaut à lui seule la lecture.
Edition rivages noir - 512 pages
Présentation de l'éditeur :
Une nuit, la psychiatre Diandra Warren reçoit un appel anonyme et menaçant qu'elle croit lié à l'une de ses patientes. Quand arrive au courrier une photo de son fils Jason sans mention de l'expéditeur, elle prend peur et demande de l'aide à Patrick Kenzie et Angela Gennaro. C'est pour les deux détectives le début d'une affaire bouleversante qui va les confronter à l'inacceptable, jusqu'à l'imprévisible dénouement.
La peur, la compassion, la répulsion, l’amour, toutes ces émotions sont remarquablement mises en scène par Dennis Lehane dans un livre qu’on ne lâche pas avant la dernière page et dont les échos résonnent bien après qu’on l’a refermé.
Mon avis :
Ce livre est seulement, après Shutter Island et Mystic river, le second titre que je lis de Dennis Lehane – pas faute d’avoir plusieurs de ses romans dans ma PAL. Mon premier constat est simple, les fans n’auront que faire de mon avis, ils auront lu le livre. Quant à ceux qui ne connaissent pas Dennis Lehane, je ne suis pas certaine qu’ils se tournent vers ce titre – parce qu’il n’est pas récent, et que l’immédiateté a une place (trop) importante en littérature.
Premier fait : le titre est magnifique, et c’est ce titre qui m’a donné envie de le lire ce livre. Et, bien sûr, le titre va parfaitement à cette intrigue, des plus sombres, noires, désespérées. Une intrigue qui puise dans le passé de chacun des personnages, y compris celui de Patrick Kenzie, passé qu’il avait oublié, et non occulté – parce qu’il est impossible de se souvenir de tous les détails de son enfance.
Oui, je crois que « noirceur » est le mot qui s’applique le mieux pour parler de cette intrigue, dans laquelle la vengeance personnelle a cédé la place, depuis trop longtemps, à la justice. Ce n’est pas un questionnement sur le système judiciaire américain, c’est un constat : il est beaucoup trop de gens qui prétendent rendre la justice eux-mêmes. Il est beaucoup trop de personnes, aussi, qui connaissent bien les rouages du système judiciaire et qui s’en servent pour leur avantage ou leur profit. Les dommages collatéraux ? Ils n’y pensent même pas, puisqu’ils estiment avoir rendu la justice.
Patrick et Angela ne devaient, au départ, qu’exercer une surveillance de routine, chacun ayant trouvé une certaine stabilité dans sa vie privée, couple pour Patrick, divorce d’un mari violent pour Angela. Ils se retrouvent à devoir traquer puis se protéger de tueurs qui prouvent à eux seuls toutes les failles du système.
En ai-je trop dit ou pas assez ? Peu importe. Le style de Dennis Lehane, remarquable, vaut à lui seule la lecture.
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