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3 participants

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    Message  Nina Mar 24 Fév 2015 - 23:16

    Mauvaises eaux.
    Edition Mirobole - 326 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Deux femmes disparaissent sans laisser de traces à Ărhus. Le même automne, un paysan découvre dans un de ses champs, sous un tas de pierres, deux valises contenant deux corps de femmes. La peau de la première victime présente une multitude de traces en « Y » comme autant de petites incisions, les cheveux de la seconde sont piqués d’une fleur rarissime qui pousse essentiellement dans les prairies américaines. Le commissaire Daniel Trokic, en charge de l’enquête, devra s’intéresser de près aux rituels d’Afrique noire, aux vieilles mines de charbon danoises et aux sangsues….

    Mon avis :

    Les bibliothèques nous réservent de belles découvertes. Ainsi, ce livre faisait partie des nouveautés, j’ai tout de suite été attirée par le quatrième de couverture, et je n’ai absolument pas regretté son emprunt.
    Daniel Trokic est l’enquêteur attitré de cette série, qui comporte à ce jour trois tomes (et j’attends avec impatience la parution du troisième). Il est originaire de Croatie, il garde le souvenir de ce pays dévasté, par flash. Il a une compagne, Christiane, et pense que la vie de couple, ce n’est pas facile. Il s’entend bien avec deux membres de son équipe, Jasper, joueur de poker quasiment clandestin à ses heures perdues, et Lisa, qui rentre tout juste de congé maternité (son fils a six mois).
    Les fans de Camilla Lackberg, je pense, aimeront ce roman. Certaines caractéristiques, la nature des meurtres, le mobile du tueur m’ont rappelé les meilleurs romans de l’auteur suédoise. Maintenant… nous sommes dans le pur roman policier, la vie privée des enquêteurs n’a pas une part importante dans ce roman, non plus que les « intuitions ». Les relevés d’indices, les témoignages, les recherches, sur le terrain ou dans les archives, sont le quotidien des policiers.
    Comme c’est presque devenu la coutume, nous entrons dans la tête du tueur. Peu, très peu : les chapitres qui lui sont consacrés sont très courts. Ce n’est pas lui qui est important, ce sont ses victimes, leurs souffrances, la souffrance de celles et ceux qui leur survivent et doivent maintenant vivre sans eux. Le but, bien sûr, est de découvrir l’identité du coupable, non en tant que tel, mais pour l’empêcher de faire une ou plusieurs victimes. Les enquêteurs ne sont pas des personnes animés d’un optimisme foncier, ils ne rêvassent pas en sirotant leur thé. Ils y vont franco, du moment qu’ils ont une piste et des preuves. Il est bon, parfois, de rappeler dans quel ordre les choses fonctionnent, les preuves ne doivent pas se plaquer sur les intuitions des enquêteurs. Ils bousculent, parfois, les personnes qu’ils interrogent, parce que si eux et la procédure ont tout leur temps, ce n’est pas le cas des victimes potentielles.
    Pourtant, il était bien joli, ce coin de Danemark où nous a entraîné Inger Wolf. La pêche est bonne (prévoir tout de même un détour par le poissonnier le plus proche si vous souhaitez dîner), la campagne est agréable, la forêt est accueillante, même les pavillons sont sympathiques, on y prend soin des chats errants. Et si la plupart des personnes sont bien ce qu’elles paraissent être, nous découvrons aussi des lâchetés, des errances, des secrets, des coutumes et des traditions qui se mêlent aux découvertes de la science.
    Mauvaises eaux, et la maison d’édition Mirobole qui l’édite tout comme elle a édité l’assassinat d’Hicabi Bey d’Alper Caniguz méritent tous les deux le détour.
    Hesperide
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    Message  Hesperide Mer 25 Fév 2015 - 9:04

    Bon polar! L'auteure est danoise? Les ecrivains de ces pays sont souvent excellent dans ce genre.
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    Message  Nina Mer 25 Fév 2015 - 9:33

    Merci Hespéride.
    Oui, l'auteur est danoise, j'ai commandé son tout premier livre Nid de guêpes, le prochain sort dans un mois.
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 25 Fév 2015 - 10:02

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mer 25 Fév 2015 - 10:07

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Mer 15 Juil 2015 - 9:27

    WOLF, Inger 14246910

    Noire septembre
    Edition Mirobole - 352 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Septembre touche à sa fin dans la ville portuaire d’Århus au Danemark. Un soir, Anna, une jeune mère célibataire, ne rentre pas de son jogging quotidien dans les bois. Au matin, on trouve son corps sur un lit de feuilles mortes au milieu d’une clairière, la gorge tranchée, un bouquet de ciguë séchée étalé sur la poitrine… Une mauvaise rencontre ? Mais bientôt le commissaire Daniel Trokic et son équipe découvrent un lien entre Anna et un brillant chercheur en psychiatrie disparu huit semaines plus tôt.

    Mon avis :

    J’avais apprécié Mauvaises eaux d’Inger Wolf, je me suis plongée, pendant mes vacances, dans Noir septembre. Ce roman est antérieur de six années à Mauvaises eaux, et cela m’a amusé de connaître le devenir de ces personnages, déjà attachants à l’époque.
    Daniel est divorcé. A demi croate, il a subi de plein fouet la guerre qui déchira son pays. Les cauchemars le hantent encore. C’est là qu’il a rencontré Jasper, le seul à le comprendre, le seul à pouvoir le dérider. Ah si, peut-être, Hirsute, son chat au régime alimentaire bien particulier. Etre un chat libéré, ce n’est pas si facile.
    Quatre enquêteurs se partagent cette enquête : le chef, Daniel, Lisa, qui vient d’être nommée à la criminelle, et Jasper, seulement là en mission spéciale. Les crimes se multiplient comme des petits pains, et la brigade ne parvient plus à faire face.
    La priorité est l’assassinat de cette jeune femme, Anna. L’auteur ne s’attarde pas, comme aurait pu le faire une de ses consoeurs suédoise, sur la « beauté » de la scène. Non, les enquêteurs s’interrogent, font leur travail, et l’écriture se fait précise, sans complaisance aucune. Et les policiers de chercher le mobile, et le coupable.
    L’auteur multiplie les fausses pistes, intelligemment. Elle connaît les codes du roman policier, les attentes des amateurs du genre, et n’hésite pas à jouer avec, à aller au-delà des apparences. Il est facile d’accuser un malade mental, un membre d’une secte, ou un jeune homme au casier judiciaire pas vraiment vierge. Il est facile de s’arrêter dès qu’on pense avoir mis la main sur un coupable – une enquête coûte cher, et la police est vraiment débordée.
    Ce roman ne nous interroge pas sur la folie – tant d’auteurs l’ont fait, le font encore, sans toujours éviter les clichés – il nous interroge sur le bonheur et son antithèse, la dépression. Elle est vue comme une maladie à part entière par certains, moqué par Daniel qui est pourtant passé par là. La difficulté à surmonter le stress est montré comme un signal d’alarme à ne surtout pas négliger, et nous interroge sur le fait de chercher par tous les moyens à le dissimuler. Il ne passe pas non plus sous silence que le fait de prendre des antidépresseurs n’est pas sans effet secondaire – et moi, de m’interroger, totalement hors littérature, sur ces personnes que j’ai cotôyé et qui disaient ne pas pouvoir sortir de leur lit sans leur tranquillisant. N’auraient-elles pas dû se poser des questions, ou bien préféraient-elles prendre des substances qui les empêchaient de se les poser ?
    Noir septembre est un très bon roman policier, d’une auteur à suivre absolument.
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 15 Juil 2015 - 9:37

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mer 15 Juil 2015 - 9:48

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Dim 3 Jan 2016 - 19:25

    WOLF, Inger Nid_de10
    Nid de guêpes
    404 pages - Folio policier.

    Mon résumé :

    Le corps d’un adolescent, disparu depuis deux jours, a été retrouvé, atrocement mutilé. Daniel Trokic et les siens enquêtent.

    Mon avis :

    Si ce livre avait été ma première rencontre avec l’auteur, je ne pense pas que j’aurai poursuivi l’aventure. Premier tome à être paru en France, mais pas le premier à avoir été écrit, Nid de guêpes me semble moins abouti que les autres volumes.
    Il est question de meurtre, d’un tueur en série potentiel, d’un homme qui s’est échappé d’un asile psychiatrique mais que tout le monde décrit comme « gentil » et de la vie personnelle des enquêteurs. Certes, on ne peut empêcher les policiers d’avoir une vie personnelle – même si dans la vie réelle, tout est un peu plus compliqué – mais je trouve que Lisa a vraiment beaucoup de soucis en même temps, entre le décès de sa mère, ses disputes avec son compagnon et son désir d’avoir un enfant. Je parle de « vie réelle » parce que les enquêteurs revendiquent ce réalisme, se gaussent des experts, que tout le monde suit au Danemark, quand ils ne se moquent pas ouvertement des films policiers très peu réalistes. Alors pourquoi ai-je cette impression d’étrangeté, de ne pas être dans une enquête crédible ?
    Peut-être parce que le lecteur passe plus de temps avec d’autres personnages qu’avec les enquêteurs ou les personnes interrogées – à vrai dire, assez peu, les interrogatoires, l’analyse des preuves ne sont pas le point fort de ce roman. Non, nous passons plus de temps avec Sander, qui souffre de troubles mentaux et de l’assassin : pour ce dernier, je me passerai volontiers des chapitres dont il est le centre. Sander enquête, lui aussi, sur l’origine de ses cauchemars, sur son passé, ce qui occupe une bonne partie du roman.
    Il est question aussi d’enfants et de parents. On ne peut qu’être choqué par la maltraitance dont sont victimes certaines enfants, et du manque de suivi psychologique après les tourments qu’ils ont enduré. La maltraitance peut être plus insidieuse – et même si la police arrête certains « trafics », je suis assez d’accord avec ce que dit Daniel Trokic : Trokic avait parfois du mal à saisir exactement pourquoi les gens faisaient des enfants. Alors que c’était leur choix, leur responsabilité, ils passaient leur temps à se plaindre des soucis que leur apportait leur progéniture. Et ils continuaient à faire grossir la masse de cette nation d’enfants gâtés et surprotégés infoutus de glisser une pièce de monnaie dans un distributeur de tickets de bus et qui deviennent hystériques à la moindre contradiction.
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 4 Jan 2016 - 9:41

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Lun 4 Jan 2016 - 18:53

    Merci Pinky pour ta visite.

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