TRISTESSE ET BEAUTÉ
Roman
190 pages édité et réédité en poche
Résumé
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au cœur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'empire des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité. Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette unique touche d’un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte même de la mort.»Yasunari Kawabata, le plus grand écrivain japonais contemporain, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1968.
Mon ressenti
Une écriture magnifique, une beauté palpable pour une histoire où la tension augmente au fur et à mesure, entre deux duos, puis entre deux trios… les alliances changent, les coalitions bougent… des relations pleines de non-dits, d’interprétations et de fantasmes autour d’une histoire d’amour réduite à néant ou détruite ou à peine commencée…
L’auteur oppose comme il sait si bien le faire la blancheur de la neige, la douceur des paysages à la « noirceur » des sentiments et à la violence des relations. J’ai suivi avec passion ces personnages mais sans jamais ressentir de malaise profond, j’étais comme bercée malgré parfois la violence des relations…
L’écriture est belle et l’histoire se laisse dévorer sans aucune difficulté. Mélancolie, tristesse, romantisme, beauté, sensualité, violence, nostalgie, folie, vengeance, mort… sont autant de compagnons qui accompagnent la lecture.
A découvrir
Roman
190 pages édité et réédité en poche
Résumé
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au cœur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'empire des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité. Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette unique touche d’un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte même de la mort.»Yasunari Kawabata, le plus grand écrivain japonais contemporain, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1968.
Mon ressenti
Une écriture magnifique, une beauté palpable pour une histoire où la tension augmente au fur et à mesure, entre deux duos, puis entre deux trios… les alliances changent, les coalitions bougent… des relations pleines de non-dits, d’interprétations et de fantasmes autour d’une histoire d’amour réduite à néant ou détruite ou à peine commencée…
L’auteur oppose comme il sait si bien le faire la blancheur de la neige, la douceur des paysages à la « noirceur » des sentiments et à la violence des relations. J’ai suivi avec passion ces personnages mais sans jamais ressentir de malaise profond, j’étais comme bercée malgré parfois la violence des relations…
L’écriture est belle et l’histoire se laisse dévorer sans aucune difficulté. Mélancolie, tristesse, romantisme, beauté, sensualité, violence, nostalgie, folie, vengeance, mort… sont autant de compagnons qui accompagnent la lecture.
A découvrir