Le gardien du feu
Littérature française, roman
Rien ne devait rapprocher ces deux êtres : Goulven, le sombre Léonard et Adèle, la belle et insouciante Trégorroise. Et pourtant Goulven se prend d'un amour fou et maladroit pour la jeune qu'il adule sans être capable de la rendre heureuse. Une passion maladive exacerbée par le cadre étouffant d'un phare, au large d'un Cap-Sizun hostile, qui le mène à commettre un crime incroyablement cruel. Pressentant le drame mais maintenu en haleine par l'ingénieux agencement du texte - un rapport-confession -, le lecteur lève progressivement le voile sur un tableau atroce, où la psychologie des personnages pèse comme une fatalité. Un siècle après sa première parution, Le Gardien du feu reste étonnamment puissant et d'une remarquable justesse psychologique.
Attention coup de coeur
Tout est beau dans ce très court roman qui prend la forme d'une lettre-confession;l'écriture, toute en finesse et concision, les descriptions d'hostiles terres bretonnes, la psychologie et la mentalité des personnages, les sentiments: amour, adoration, passion, désespoir, jalousie, folie. Dès les premières lignes, on a connaissance du drame et pourtant le suspense s'installe et on tourne les pages à toute vitesse pour connaitre les détails qui vont conduire au geste fou final. On ne lit pas cette histoire on la dévore.
Dernière édition par lilou57 le Mer 9 Fév 2011 - 13:29, édité 1 fois