WALTERS Minette

Chambre froide



Le charme des jardins anglais tient au savant désordre qui y règne et à la fréquence des meurtres qui s'y commettent. Indifférentes aux ragots du village qui les accusent de sorcellerie et de moeurs bizarres, Diana, Anne et Phoebe, amies intimes en apparence, vivent à l'écart dans un manoir dont le parc abrite une antique chambre froide du XVIIe siècle où l'on découvre les restes congelés et méconnaissables d'un homme aux doigts et aux dents arrachés. Le cadavre serait-il celui de ce salaud de David Muybridge, le mari de Phoebe inexplicablement disparu dix ans plus tôt ? Deux flics aux méthodes opposées, les unes subtiles les autres discutables, tentent de percer l'énigme. Ils auront du mal à faire perdre leur flegme aux trois vipères de Streech Grange.

Poche: 342 pages
Editeur : Pocket

Je ne connaisssais pas cette auteure mais ma foi j'ai bien aimé la lecture de ce livre. Le suspence est vraiment présent jusqu'au bout alors que par moment nous pensons que tout va etre decouvert... Un policier bien ficelé....

Merci Askya pour cet avis. Pas tenté malgré tout...

j'ai lu " Cuisine sanglante " de cette auteure et j'ai bien aimé!!!

La disparue de Colliton Park


L'histoire :
 
Brillant anthropologue spécialiste des erreurs judiciaires, Jonathan Hughes est confronté à une affaire complexe : il y a plus de trente ans, dans la petite ville de Bournemouth, dans le Dorset, un jeune marginal a été accusé du meurtre de sa grand-mère. Incapable de prouver son innocence, le pauvre garçon a fini par se pendre dans sa cellule.
Epaulé par la conseillère municipale qui attire son attention sur cette affaire, le scientifique ne tarde pas à faire le rapprochement avec un autre fait divers tout aussi sordide : le viol, à la même date, dans les jardins de Colliton Park, d'une adolescente de 13 ans, par trois jeunes en état d'ébriété.
Bien décidés à résoudre cette double énigme, Jonathan et son acolyte vont déterrer un secret aux effroyables répercussions...
 
Ce que j'en ai pensé :
 
J'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue car les 72 premières pages sont un extrait de "Détraqués" un livre écrit par Jonathan, ensuite nous lisons une série de courriers reçus suite à la publication de son livre. Cette introduction sert le reste du roman mais je l'ai trouvée trop longue, il me tardait d'entrer enfin dans le vif du sujet.
Par la suite on retrouve cette construction originale qui alterne des rapports de police, des coupures de journaux et des échanges de mails au sein du récit. Et là j'ai bien aimé, cela donne du rythme à l'ensemble.
 
Vouloir résoudre cette double énigme de nombreuses années plus tard en fait une intrigue bien ficelée, les rebondissements la rende très intéressante d'autant que le suspens est toujours présent. Entre mensonges et non-dits, j'ai bien eu du mal à trouver les coupables de ces 2 enquêtes distinctes mais liées tout de même entre elles. 
Toutefois il faut s'y tenir car les personnages sont nombreux et entre les noms, les surnoms et celui qui a changé plusieurs fois d'identité, il ne faut pas s'y perdre.
 
Concernant la fin, je suis un peu déçue. En effet, même si une des énigmes est complètement résolue, en ce qui concerne la 2ème malgré tous les recoupements on devine enfin qui est le coupable, mais sans preuve tangible, on ne sait pas comment il pourra être inculpé.
 
Ce roman est le premier de Minette Walters que je lis, j'en lirai d'autres mais s'ils sont sur le même modèle, il faut avoir le temps de s'y tenir pour ne pas perdre le fil car l'ensemble est assez alambiqué.
 

A relire sur mon blog ici

merci Céline pour cette présentation

Dans la cave
240 pages

Résumé :
Méfiez-vous du monstre que vous avez créé.
En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l’extérieur ne soupçonne son existence, et sert d’esclave à toute la famille. Puis un jour, le plus jeune des deux fils ne revient pas de l’école. Scotland Yard investit la maison afin d’enquêter sur sa disparition. Face à la police, le couple Songoli est obligé de donner le change et de traiter Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n’ont pas deviné, c’est que Muna est extrêmement intelligente… Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance.
Une plongée oppressante dans la psyché d’une adolescente criminelle. Si vraisemblable, si proche de ce qu’on peut lire à la page des faits-divers, qu’on ne peut s’en détacher, fasciné.




Mon avis :
Plantons le décor : des parents bourgeois, émigrés d'Afrique, à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession, 2 enfants, dont un diablotin qui fait les pires coups bas à la fameuse esclave, Muna, "adoptée" par ses parents. 
Muna doit se faire absolument passer pour leur fille naturelle, et surtout se taire. 
Elle vivra de longues années dans la cave, juste bonne à faire les tâches ménagères, à se prendre des coups, voire plus...
Jusqu'au jour où la police va débarquer suite à la disparition inquiétante d'un des enfants, qui est introuvable.
Va s'ensuivre une série de rebondissements, tous plus effrayants les uns que les autres. 
J'ai beaucoup aimé ce polar très noir, ma seule déception : la fin ouverte, quel dommage ! 
D'ailleurs, la romancière a tenu à mettre la fin officielle mais aussi, en addenda, la première fin à laquelle elle avait songé. personnellement, je préfère la fin qui a été choisie, malgré le suspens latent.
Très belle découverte en tout cas, je n'avais jamais lu cet auteur.

merci Ratdebibliothèque pour cette présentation

Merci pour ta visite, Supergreen.