BYE BYE BLONDIE
Auteur : Virginie Despentes
Editeur : Le Livre de Poche
Pages : 245
Roman contemporain
Extrait de la quatrième de couverture : Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette "prolo" y a rencontré Eric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Mon avis : J'ai beaucoup aimé le ton du livre. Gloria, le personnage principal, en veut à tout le monde, elle a des crises de violence au cours desquelles elle s'en prend aux autres et à elle-même, mais l'auteur décrit aussi son détachement. Les crises sont une maladie, les symptômes de son autodestruction, pas l'expression de son "moi profond" comme on peut lire ailleurs. Gloria voudrait changer, avoir une vie normale, ne pas toujours gâcher les bonnes choses qui lui arrivent, seulement elle ne sait pas comment faire.
J'ai aussi trouvé très réussie la description de l'internement psychiatrique. Les crises ont déjà commencé, la maladie est là, or les soignants, en théorie les plus aptes à l'aider, sont incapables de rentrer en contact avec l'adolescente et ne font qu'aggraver les choses. Encore une fois, l'auteur ne justifie pas, elle ne prend pas le parti facile de dénoncer les hôpitaux psychiatriques, ou de démontrer que de toute façon c'était trop tard pour la fille. Ça s'est passé comme ça, c'est tout.
Note :
Auteur : Virginie Despentes
Editeur : Le Livre de Poche
Pages : 245
Roman contemporain
Extrait de la quatrième de couverture : Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette "prolo" y a rencontré Eric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Mon avis : J'ai beaucoup aimé le ton du livre. Gloria, le personnage principal, en veut à tout le monde, elle a des crises de violence au cours desquelles elle s'en prend aux autres et à elle-même, mais l'auteur décrit aussi son détachement. Les crises sont une maladie, les symptômes de son autodestruction, pas l'expression de son "moi profond" comme on peut lire ailleurs. Gloria voudrait changer, avoir une vie normale, ne pas toujours gâcher les bonnes choses qui lui arrivent, seulement elle ne sait pas comment faire.
J'ai aussi trouvé très réussie la description de l'internement psychiatrique. Les crises ont déjà commencé, la maladie est là, or les soignants, en théorie les plus aptes à l'aider, sont incapables de rentrer en contact avec l'adolescente et ne font qu'aggraver les choses. Encore une fois, l'auteur ne justifie pas, elle ne prend pas le parti facile de dénoncer les hôpitaux psychiatriques, ou de démontrer que de toute façon c'était trop tard pour la fille. Ça s'est passé comme ça, c'est tout.
Note :