Titre : Rien de plus précieux que le repos.
Auteur : Yamina Benahmed Daho
éditeur : éditions Hélium
Nombre de pages : 92.
Quatrième de couverture :
Avant chaque journée rude et péniblement longue, les esclaves rejoignaient le terrain en attendant les ordres du maître. Alors que Tommy parcourait le terrain de long en large, il découvrir dans un coin un chou dont les feuilles étaient toutes flétries; Tommy savait qu'il ne pouvait retirer ces feuilles avec les mains, c'était la règle numéro 4. Alors il eut l'idée de le faire rouler en le poussant avec le plat du pied.
1863. Comment sans une plantation aux États-Unis un jeu avec un chou permet à des maîtres de s'enrichir, à des esclaves de gagner leur liberté et à un médecin solitaire de trouver la compagnie des hommes.
Un premier roman sur l'esclavage et la formation du collectif, une fable lumineuse et puissante sur la liberté.
Mon avis :
Mon premier livre de l'été sur le football et le second sur l'esclavage. Je laisse de côté ce classement thématique abrupte, pour revenir à ce roman. La structure narrative en est curieuse : le prologue et l'épilogue entourent un récit qui prend place au même endroit, mais quelques années auparavant, alors même que le personnage principal de ce prologue soignait tant bien que mal les blessés sur les champs de bataille de la guerre de Sécession.
Autre point commun : les choux. Ils vont devenir les instruments de libération des esclaves de la plantation de coton, dans des parties de "chouball", enjeu de paris pour les riches propriétaires. Les esclaves n'ont pas de droits, juste des règles à respecter, sous peine de châtiment. Ils planeront longtemps sur eux avant de tomber, injustes et choquants.
Ce récit central est parfaitement équilibré. La voix du narrateur omniscient se fait entendre, annonçant ainsi les aspirations des personnages. J'ai un peu décroché dans les parties de "chouball". Je ne connais strictement rien au football, que ce soit aux stratégies mises en places, ou aux sensations ressenties par les joueurs, seul un "footeux" pourrait confirmer ou infirmer cette partie du texte. Certains scènes (la punitions des esclaves, l'incendie) sont difficiles mais pas insoutenables. Le dénouement ouvre un horizon apaisé, presque heureux.
Yamina Benahmed Daho est une auteur à suivre.
Note : par contre, je trouve le titre un peu long. Il semble que ce soit une tendance dans les romans de littérature jeunesse cette année.
Auteur : Yamina Benahmed Daho
éditeur : éditions Hélium
Nombre de pages : 92.
Quatrième de couverture :
Avant chaque journée rude et péniblement longue, les esclaves rejoignaient le terrain en attendant les ordres du maître. Alors que Tommy parcourait le terrain de long en large, il découvrir dans un coin un chou dont les feuilles étaient toutes flétries; Tommy savait qu'il ne pouvait retirer ces feuilles avec les mains, c'était la règle numéro 4. Alors il eut l'idée de le faire rouler en le poussant avec le plat du pied.
1863. Comment sans une plantation aux États-Unis un jeu avec un chou permet à des maîtres de s'enrichir, à des esclaves de gagner leur liberté et à un médecin solitaire de trouver la compagnie des hommes.
Un premier roman sur l'esclavage et la formation du collectif, une fable lumineuse et puissante sur la liberté.
Mon avis :
Mon premier livre de l'été sur le football et le second sur l'esclavage. Je laisse de côté ce classement thématique abrupte, pour revenir à ce roman. La structure narrative en est curieuse : le prologue et l'épilogue entourent un récit qui prend place au même endroit, mais quelques années auparavant, alors même que le personnage principal de ce prologue soignait tant bien que mal les blessés sur les champs de bataille de la guerre de Sécession.
Autre point commun : les choux. Ils vont devenir les instruments de libération des esclaves de la plantation de coton, dans des parties de "chouball", enjeu de paris pour les riches propriétaires. Les esclaves n'ont pas de droits, juste des règles à respecter, sous peine de châtiment. Ils planeront longtemps sur eux avant de tomber, injustes et choquants.
Ce récit central est parfaitement équilibré. La voix du narrateur omniscient se fait entendre, annonçant ainsi les aspirations des personnages. J'ai un peu décroché dans les parties de "chouball". Je ne connais strictement rien au football, que ce soit aux stratégies mises en places, ou aux sensations ressenties par les joueurs, seul un "footeux" pourrait confirmer ou infirmer cette partie du texte. Certains scènes (la punitions des esclaves, l'incendie) sont difficiles mais pas insoutenables. Le dénouement ouvre un horizon apaisé, presque heureux.
Yamina Benahmed Daho est une auteur à suivre.
Note : par contre, je trouve le titre un peu long. Il semble que ce soit une tendance dans les romans de littérature jeunesse cette année.