Des nouvelles de la maison bleue
Titre : Des nouvelles de la maison bleue
Auteur : Hella S. Haasse
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture :
Après avoir vécu près d'un demi-siècle à l'étranger, deux sœurs retournent passer un été dans leur maison natale, aux abords d'Amsterdam, avant de la vendre.
Épouse de diplomate, Félicia a vieilli dans l'enceinte des ambassades pendant que Nina partageait la vie de bohème d'un guitariste sud-américain.
Leurs difficiles retrouvailles ont lieu sous l'avide regard des habitants du quartier, dont elles vont à leur insu bouleverser l'existence.
Puisant sa singularité dans une poésie de l'étrange qui laisse la part belle à la rumeur, au rêve, au fantasma ou au cauchemar, ce roman se clôt sur un constat douloureux : on ne peut rien changer à son passé, et si peu à son destin.
Mon ressenti :
Une maison bleue à Amsterdam. A la mort du professeur qui l'occupait, elle est louée, sa femme et ses deux filles retournent vivre en Argentine.
40 ans après, les deux sœurs reviennent le temps d'un été dans la maison bleue.
L'histoire est racontée en alternant le passé et le présent, avec de temps en temps un passage où, ce sont les voisins qui prennent la parole.
Nina, femme indépendante et aventurière attirent la curiosité des voisins, Félicia, quant à elle, regrette sa vie de "femme soumise" malgré une vie aisée. Toutes deux sont bien différentes et ces retrouvailles vont attiser les jalousies et malentendus entre les deux sœurs.
Quant aux voisins, leur vie va être bouleversée par la présence des deux femmes, qui vont malgré elles faire remonter à la surface de vieux souvenirs et révéler des sentiments refoulés, enfouis au fond des cœurs.
J'ai bien aimé la lecture de ce roman, mais ce ne sera pas un coup de cœur. Beaucoup trop de thèmes abordés pas assez approfondis. J'airai aimé en savoir plus sur la vie trépidante de Nina auprès de Ramon Sanglar, danseur, guitariste mais aussi rallié à la cause des "Desaparecidos".
Un passage qui m'a plu :
"On ne peut jamais retrouver un lieu d'autrefois, ou revivre un état antérieur. Il y a eu un jour un état de bonheur parfait qu'au fil du temps on ne cesse de perdre et d'oublier. Pourtant, on persiste à croire qu'il est enfoui quelque part dans le passé et qu'il peut être retrouvé"
Titre : Des nouvelles de la maison bleue
Auteur : Hella S. Haasse
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture :
Après avoir vécu près d'un demi-siècle à l'étranger, deux sœurs retournent passer un été dans leur maison natale, aux abords d'Amsterdam, avant de la vendre.
Épouse de diplomate, Félicia a vieilli dans l'enceinte des ambassades pendant que Nina partageait la vie de bohème d'un guitariste sud-américain.
Leurs difficiles retrouvailles ont lieu sous l'avide regard des habitants du quartier, dont elles vont à leur insu bouleverser l'existence.
Puisant sa singularité dans une poésie de l'étrange qui laisse la part belle à la rumeur, au rêve, au fantasma ou au cauchemar, ce roman se clôt sur un constat douloureux : on ne peut rien changer à son passé, et si peu à son destin.
Mon ressenti :
Une maison bleue à Amsterdam. A la mort du professeur qui l'occupait, elle est louée, sa femme et ses deux filles retournent vivre en Argentine.
40 ans après, les deux sœurs reviennent le temps d'un été dans la maison bleue.
L'histoire est racontée en alternant le passé et le présent, avec de temps en temps un passage où, ce sont les voisins qui prennent la parole.
Nina, femme indépendante et aventurière attirent la curiosité des voisins, Félicia, quant à elle, regrette sa vie de "femme soumise" malgré une vie aisée. Toutes deux sont bien différentes et ces retrouvailles vont attiser les jalousies et malentendus entre les deux sœurs.
Quant aux voisins, leur vie va être bouleversée par la présence des deux femmes, qui vont malgré elles faire remonter à la surface de vieux souvenirs et révéler des sentiments refoulés, enfouis au fond des cœurs.
J'ai bien aimé la lecture de ce roman, mais ce ne sera pas un coup de cœur. Beaucoup trop de thèmes abordés pas assez approfondis. J'airai aimé en savoir plus sur la vie trépidante de Nina auprès de Ramon Sanglar, danseur, guitariste mais aussi rallié à la cause des "Desaparecidos".
Un passage qui m'a plu :
"On ne peut jamais retrouver un lieu d'autrefois, ou revivre un état antérieur. Il y a eu un jour un état de bonheur parfait qu'au fil du temps on ne cesse de perdre et d'oublier. Pourtant, on persiste à croire qu'il est enfoui quelque part dans le passé et qu'il peut être retrouvé"