"Le Cimetière de Prague"
Editeur : Grasset - 2011
Pages : 546 p.
Genre : Historique
Résumé quatrième de couverture :
Trente ans après 'Le Nom de la rose', Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXéme siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique , un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, 'Les Protocoles des sages de Sion'. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires...
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs.
Avis :
C'est un roman plein de références historiques et qui nous donne beaucoup d'éclairage sur la seconde moitié du XIXème siècle mais je n'ai ni accroché à l'histoire, ni au personnage principal, ni au style. Je l'ai trouvé long, surtout au début, et je me suis noyée sous les infos. Et ce personnage anitsémite à 200%, ça finit par être lassant. Il est tellement obsédé par sa peur des Juifs qu'il passe à côté de sa vie. Navrant !
Après, c'est clair que c'est un très bon roman historique dans le sens où il raconte beaucoup d'événements qui ont eu lieu et de façon réaliste. Mais je n'ai pas eu de frissons ou d'émotions particulières en lisant ce livre, et pourtant la mise en place de ces vrais complots devraient donner froid dans le dos.