Titre : Le soleil et la mort.
Auteur : Elise Fontenaille.
Editeur : Grasset Jeunesse
Nombre de pages : 98 pages.
Quatrième de couverture :
On cherchait l’endroit idéal, isolé, tranquille.
Une nuit, j’ai eu l’idée : Irus ! L’île d’Anton était en vente depuis sa mort, mon père venait de trouver un acheteur, on ferait d’une pierre deux coups : on partirait dans un endroit génial, et après une histoire pareille, le type ne voudrait plus l’acheter, Irus… l’île du Bonheur serait à nous pour toujours. Et le grand saut, on le ferait comment ?
Là, Vlad a eu l’idée du siècle. En douceur, impossible à louper : il suffisait d’attendre la marée.
Il avait fait fort, le Prince des Ténèbres… un moyen aussi simple, je n’y aurais jamais pensé. Pas de sang, de violence, de boite crânienne éclatée, ni de grosse langue noire ou de corps bleu pendu à une poutre.
- Dommage, a dit Mishima qui aimait bien se la jouer gore.
Il pensait déjà aux photos dans les journaux.
Kim et moi, on aimait autant que ce soit clean, en plus on pourrait se regarder partit en se donnant la main, ce serait beau comme une estampe japonaise.
Mon avis :
Le titre m’a interpelé par son antithèse et, comme à chaque fois qu’un titre me frappe, j'aurai envie de le modifier, de le retourner, de le trnasformer pour en extraire le sens profond, et je n'ai pas pu ne pas penser au ballet Le jeune homme et la mort, bien qu'il ne soit pas évoquer dans ce livre.
Le thème est dérangeant : le mal être adolescent poussé jusqu’à son paroxysme. Les sites dont il est question dans ce roman existe-t-il réellement ? Je n’ai pas fait de recherches sur la question mais si oui, leurs conséquences et la facilité avec laquelle les adolescents fragilisés sont manipulables, font froid dans le dos.
Maintenant… L’écriture et la narration participent d’un choix qui ne me convienne pas. J’ai apprécié la précision et la sobriété avec laquelle les ados sont caractérisés. J’ai aimé la concision du récit, puisant sa richesse dans différentes sources (l’Odyssée, le roi Arthur, la littérature asiatique). J’ai moins aimé les faits laissés sans explication, les pistes narratives non développées. Certes, l’imagination du lecteur est ainsi sollicitée, mais j’aime aussi lire pour lire, non pour inventer.
Auteur : Elise Fontenaille.
Editeur : Grasset Jeunesse
Nombre de pages : 98 pages.
Quatrième de couverture :
On cherchait l’endroit idéal, isolé, tranquille.
Une nuit, j’ai eu l’idée : Irus ! L’île d’Anton était en vente depuis sa mort, mon père venait de trouver un acheteur, on ferait d’une pierre deux coups : on partirait dans un endroit génial, et après une histoire pareille, le type ne voudrait plus l’acheter, Irus… l’île du Bonheur serait à nous pour toujours. Et le grand saut, on le ferait comment ?
Là, Vlad a eu l’idée du siècle. En douceur, impossible à louper : il suffisait d’attendre la marée.
Il avait fait fort, le Prince des Ténèbres… un moyen aussi simple, je n’y aurais jamais pensé. Pas de sang, de violence, de boite crânienne éclatée, ni de grosse langue noire ou de corps bleu pendu à une poutre.
- Dommage, a dit Mishima qui aimait bien se la jouer gore.
Il pensait déjà aux photos dans les journaux.
Kim et moi, on aimait autant que ce soit clean, en plus on pourrait se regarder partit en se donnant la main, ce serait beau comme une estampe japonaise.
Mon avis :
Le titre m’a interpelé par son antithèse et, comme à chaque fois qu’un titre me frappe, j'aurai envie de le modifier, de le retourner, de le trnasformer pour en extraire le sens profond, et je n'ai pas pu ne pas penser au ballet Le jeune homme et la mort, bien qu'il ne soit pas évoquer dans ce livre.
Le thème est dérangeant : le mal être adolescent poussé jusqu’à son paroxysme. Les sites dont il est question dans ce roman existe-t-il réellement ? Je n’ai pas fait de recherches sur la question mais si oui, leurs conséquences et la facilité avec laquelle les adolescents fragilisés sont manipulables, font froid dans le dos.
Maintenant… L’écriture et la narration participent d’un choix qui ne me convienne pas. J’ai apprécié la précision et la sobriété avec laquelle les ados sont caractérisés. J’ai aimé la concision du récit, puisant sa richesse dans différentes sources (l’Odyssée, le roi Arthur, la littérature asiatique). J’ai moins aimé les faits laissés sans explication, les pistes narratives non développées. Certes, l’imagination du lecteur est ainsi sollicitée, mais j’aime aussi lire pour lire, non pour inventer.