Perdu, le paradis
Éditions Actes Sud de 2006, 187 pages
Éditions Actes Sud de 2006, 187 pages
Quatrième de couverture :
Deux jeunes Brésiliennes partent pour l'Australie, un monde dont elles rêvent depuis l'enfance. Là, dans l'éblouissement du fantasme, Alma tombe amoureuse d'un peintre aborigène, un être aussi inaccessible que son art. Au-delà de la passion, le voyage australien se poursuit et, pour se faire un peu d'argent de poche, Alma travaille en tant que figurante dans le cadre du Festival de poésie de Perth, inscrit cette année-là sous le signe de John Milton. Déguisée en ange la jeune femme doit se cacher, échapper au regard des visiteurs, telle est la règle de ce jeu de piste en poésie. Et c'est dans cet étrange accoutrement qu'elle va croiser Erik Zondag, l'entraîner dans une brève étreinte puis disparaître. Des années plus tard ils se retrouveront, par hasard, bien loin de l'Australie. Mais les anges et les humains ne se ressemblent pas. Telle est peut-être la simple conclusion de cette seconde rencontre, consolatrice et pourtant fatale. Un roman aussi léger, aussi insaisissable qu'un poème, une histoire à travers laquelle sont abordés magistralement tous les drames de la vie, y compris la perte de l'innocence - la perte du paradis
Mon avis :
Un livre assez étrange que je viens de découvrir et assez déboussolant dans les premiers chapitres, en effet l'histoire tarde à se mettre en place, avec des récits et des narrateurs différents. Cela dit, quand le puzzle se construit, on ne peut être que conquit. De plus la plume de cet auteur est remarquable, celle-ci nous transporte dans son univers féerique qui nous touche particulièrement, avec des personnages qu'on aime suivre dans leurs voyages : en Australie, entre autres.
En conclusion, ce livre fût une belle découverte auquel on ne sort pas indemne de sa lecture.
En conclusion, ce livre fût une belle découverte auquel on ne sort pas indemne de sa lecture.