Passer la nuit
Éditions Allia de 2011, 142 pages
Présentation de l'éditeur :
Partition musicale d'une dérive, la narratrice se heurte au vide d'une journée qui commence alors que rien n'y est prévu pour elle. Elle dissèque l'état dépressif, son mécanisme, les sentiments qu'il provoque. La perception du réel vacille. La narratrice installe des cadres : préparer le café, tenter d'avaler quelque chose, regarder par la fenêtre, se doucher… Des occupations doivent à tout prix rythmer cette journée, combler son vide. Un cercle d'événements inéluctablement répétés se met en place. Parfois, il faut sortir, voir des gens. Or, la volonté de s'extraire de la solitude l'y confronte plus encore. Une sensation accrue du corps se développe, dans toute sa matérialité. Cette fois, Marina de Van s'applique à transmettre par l'écriture ce qu'elle a pu ailleurs filmer. C'est cette violente sincérité qui resurgit là, entre les lignes. Sincérité face à la difficulté d'être normale…
Si le sujet du livre circonscrit un terrain glissant, l'auteur en évite tous les écueils. Elle parvient à installer sa narratrice dans la sphère de la haute lucidité, celle qui permet de voir dans le vide de l'existence une vie, en soi.
Si le sujet du livre circonscrit un terrain glissant, l'auteur en évite tous les écueils. Elle parvient à installer sa narratrice dans la sphère de la haute lucidité, celle qui permet de voir dans le vide de l'existence une vie, en soi.
Mon avis :
Passer la nuit est un récit assez émouvant, où la narratrice éprouve un sentiment de mal être, elle comble ses journées en répétant les mêmes gestes comme préparer le café, regarder par la fenêtre...Elle essaye de sortir, de voir du monde mais le besoin d'être seule est plus fort.
Marina de Van a une très belle écriture avec des phrases courtes, donnant le ton à cet état de dépression sans pour autant que cela soit morne.
Néanmoins, au bout de quelques pages, on se lasse du quotidien de la narratrice puisqu'elle répète chaque jours les mêmes gestes en éprouvant les mêmes sentiments.
Donc, pour conclure ce court roman est bien écrit mais, il n'aurait pas fallu qu'il fasse plus de pages.
Marina de Van a une très belle écriture avec des phrases courtes, donnant le ton à cet état de dépression sans pour autant que cela soit morne.
Néanmoins, au bout de quelques pages, on se lasse du quotidien de la narratrice puisqu'elle répète chaque jours les mêmes gestes en éprouvant les mêmes sentiments.
Donc, pour conclure ce court roman est bien écrit mais, il n'aurait pas fallu qu'il fasse plus de pages.