Les chagrins
203 pages Editions Stock
Quatrième couverture
Il n'y a plus de trace de rien là-bas. On a déversé des tonnes de sable, vissé des balançoires, planté des arbres et décrété l'insouciance. Mais la mémoire complote. Les chemins serpentent. Le terrain fait des vagues. Le toboggan est habillé d'une tour qui ne guette plus rien. Sous le sable de ce square parisien, il y a la poussière et les secrets d'un prison de femmes. La Petite Roquette. Tout le monde a préféré l'oublier. Sauf Angèle.
Nul ne lui avait jamais dit qu'elle était née ici, quelque part sous les balançoires, le 16 novembre 1967, un quart d'heure avant l'extinction des feux. Mais sa mère vient de mourir. Héléna Danec 1945-2007. Elle laisse des lettres, un vieil article de presse et le nom de l'homme qu'elle aimait.
Alors le passé ne demande qu'à surgir, qu'à faire entendre ses vertiges, sa musique, ses questions. Il voudrait comprendre. Il emprunte toutes les voix : celle d'Angèle, celle de Mila sa grand-mère, celle d'un vieux journaliste qui en sait beaucoup plus long que ce qu'il avait écrit, et même celle de l'homme qui s'est enfui.
Tous racontent l'histoire d"Héléna. Son chagrin. LEURS CHAGRINS.
Ce que j'en pense
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui sort un peu de l'ordinaire. Comment ressortons de l'univers cruel de la prison après cinq ans, après avoir été abandonée par un amant lâche, en cavale, après avoir mis au monde, en cellule, une petite fille qui sera élevée par sa grand-mère ?
Devient-on indifférente, insensible et éloignée de tout, de peur d'aimer encore.
C'est en fait l'histoire de ces trois femmes, de mères en filles, de leurs amours déçues, blessées dont le coeur ressemble à un miroir brisé.
Après son décès, Angèle découvrira qui était réellement sa mère, en lisant courrier et article de presse conservés précieusement. Angèle partira à la recherche de ce père inconnu avec l'aide du vieux journaliste qui avait suivi cette histoire, l'histoire d'un braquage fait à deux, mais que seule Héléna paiera, par amour.
Pas de mélo inutile, mais beaucoup de pudeur et de retenue dans ce récit.
L'écriture est belle, mélancolique, réconfortante, malgré la gravité du sujet.
Un petit coup de coeur personnel, que je vous recommande de découvrir.
203 pages Editions Stock
Quatrième couverture
Il n'y a plus de trace de rien là-bas. On a déversé des tonnes de sable, vissé des balançoires, planté des arbres et décrété l'insouciance. Mais la mémoire complote. Les chemins serpentent. Le terrain fait des vagues. Le toboggan est habillé d'une tour qui ne guette plus rien. Sous le sable de ce square parisien, il y a la poussière et les secrets d'un prison de femmes. La Petite Roquette. Tout le monde a préféré l'oublier. Sauf Angèle.
Nul ne lui avait jamais dit qu'elle était née ici, quelque part sous les balançoires, le 16 novembre 1967, un quart d'heure avant l'extinction des feux. Mais sa mère vient de mourir. Héléna Danec 1945-2007. Elle laisse des lettres, un vieil article de presse et le nom de l'homme qu'elle aimait.
Alors le passé ne demande qu'à surgir, qu'à faire entendre ses vertiges, sa musique, ses questions. Il voudrait comprendre. Il emprunte toutes les voix : celle d'Angèle, celle de Mila sa grand-mère, celle d'un vieux journaliste qui en sait beaucoup plus long que ce qu'il avait écrit, et même celle de l'homme qui s'est enfui.
Tous racontent l'histoire d"Héléna. Son chagrin. LEURS CHAGRINS.
Ce que j'en pense
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui sort un peu de l'ordinaire. Comment ressortons de l'univers cruel de la prison après cinq ans, après avoir été abandonée par un amant lâche, en cavale, après avoir mis au monde, en cellule, une petite fille qui sera élevée par sa grand-mère ?
Devient-on indifférente, insensible et éloignée de tout, de peur d'aimer encore.
C'est en fait l'histoire de ces trois femmes, de mères en filles, de leurs amours déçues, blessées dont le coeur ressemble à un miroir brisé.
Après son décès, Angèle découvrira qui était réellement sa mère, en lisant courrier et article de presse conservés précieusement. Angèle partira à la recherche de ce père inconnu avec l'aide du vieux journaliste qui avait suivi cette histoire, l'histoire d'un braquage fait à deux, mais que seule Héléna paiera, par amour.
Pas de mélo inutile, mais beaucoup de pudeur et de retenue dans ce récit.
L'écriture est belle, mélancolique, réconfortante, malgré la gravité du sujet.
Un petit coup de coeur personnel, que je vous recommande de découvrir.