édition Plon jeunesse - 326 pages.
Quatrième de couverture :
Vivante, Charlotte est une lycéenne timide, invisible, totalement à côté de la plaque...
Morte, Charlotte est un fantôme dôté de pouvoirs surnaturels !
Tenant sa revanche, elle fait tout pour que le garçon le plus canon du lycée tombe amoureuxeux d'elle, quitte à employer des moyens peu orthodoxes qui feront tourner en bourrique tous ceux qui croiseront son chemin.
Quatrième de couverture :
Vivante, Charlotte est une lycéenne timide, invisible, totalement à côté de la plaque...
Morte, Charlotte est un fantôme dôté de pouvoirs surnaturels !
Tenant sa revanche, elle fait tout pour que le garçon le plus canon du lycée tombe amoureuxeux d'elle, quitte à employer des moyens peu orthodoxes qui feront tourner en bourrique tous ceux qui croiseront son chemin.
Mon avis :
Je dois dire que je manque cruellement de conviction pour rédiger mon avis. Oui, le lycée des Aubépines est hanté - mais personne ne le sait. Classes des vivants et cours des morts cohabitent en toute sérennité. Des adolescents morts sont là en transit,ils apprennent à maîtriser leurs nouveaux pouvoirs et doivent régler leurs problèmes avant d'espérer passer de l'autre côté. Soit. Leur principal défaut est de ne penser qu'à eux-mêmes, sans une pensée pour leur famille. Il est vrai aussi qu'il n'est fait aucune mention des parents de Charlotte. Libre de toute attache, elle peut vivre sa mort comme elle l'entend, ou presque.
Il ne manque rien dans ce lycée au nom si tendre. Les pom-poms girls sont toutes ahurissantes de virtuosité - et sont toutes des traînées aussi. Les membres de l'équipe de football sont des cracks sur le terrain, et des zéros dans les salles de cours, sans que leur popularité en soit entâché. La reine du lycée, la pétulante Pétula, flanquée de ses deux thuriféraires Wendy et Wendy, a pour petite soeur Scarlett, aussi gothique que sa soeur est fan de gossip.
J'ai trouvé sympathique la petite classe des lycéens morts, même si j'aurai aimé en savoir un peu plus sur eux et sur leur curieux professeur. Seule Charlotte et sa volonté de profiter de la vie malgré tout (je ne vous dirai pas comment) sont mises en valeur. Si le lycée n'est pas véritablement hanté - , il n'en est pas de même pour la maison où logent les trépassés. Ils ont d'ailleurs pour mission d'éloigner les importuns, tout en subtilité : qui sait ? Des acheteurs pourraient être tentés par une authentique maison hantée (voir Le Fantôme de Canterville d'Oscar Wilde ). Néanmoins, l'ensemble reste assez fade.
Ce que je reproche à ce livre est de tenir d'abord de l'objet marketing. Les couleurs de la couverture se répercutent à l'intérieur du livre. Chaque chapitre s'ouvre par une page de garde, sur laquelle la silhouette de Charlotte apparaît, portant une citation. Au dos, se trouve un commentaire, plus ou moins long, de ce qu'a fait Charlotte au cours du chapitre. Ce dispositif m'a souvent paru plus intéressant que que le récit lui-même, sans doute parce que je ne fais pas partie du public visé par ce roman.
A lire si vous aimez les fantômettes roses et noires.
Je dois dire que je manque cruellement de conviction pour rédiger mon avis. Oui, le lycée des Aubépines est hanté - mais personne ne le sait. Classes des vivants et cours des morts cohabitent en toute sérennité. Des adolescents morts sont là en transit,ils apprennent à maîtriser leurs nouveaux pouvoirs et doivent régler leurs problèmes avant d'espérer passer de l'autre côté. Soit. Leur principal défaut est de ne penser qu'à eux-mêmes, sans une pensée pour leur famille. Il est vrai aussi qu'il n'est fait aucune mention des parents de Charlotte. Libre de toute attache, elle peut vivre sa mort comme elle l'entend, ou presque.
Il ne manque rien dans ce lycée au nom si tendre. Les pom-poms girls sont toutes ahurissantes de virtuosité - et sont toutes des traînées aussi. Les membres de l'équipe de football sont des cracks sur le terrain, et des zéros dans les salles de cours, sans que leur popularité en soit entâché. La reine du lycée, la pétulante Pétula, flanquée de ses deux thuriféraires Wendy et Wendy, a pour petite soeur Scarlett, aussi gothique que sa soeur est fan de gossip.
J'ai trouvé sympathique la petite classe des lycéens morts, même si j'aurai aimé en savoir un peu plus sur eux et sur leur curieux professeur. Seule Charlotte et sa volonté de profiter de la vie malgré tout (je ne vous dirai pas comment) sont mises en valeur. Si le lycée n'est pas véritablement hanté - , il n'en est pas de même pour la maison où logent les trépassés. Ils ont d'ailleurs pour mission d'éloigner les importuns, tout en subtilité : qui sait ? Des acheteurs pourraient être tentés par une authentique maison hantée (voir Le Fantôme de Canterville d'Oscar Wilde ). Néanmoins, l'ensemble reste assez fade.
Ce que je reproche à ce livre est de tenir d'abord de l'objet marketing. Les couleurs de la couverture se répercutent à l'intérieur du livre. Chaque chapitre s'ouvre par une page de garde, sur laquelle la silhouette de Charlotte apparaît, portant une citation. Au dos, se trouve un commentaire, plus ou moins long, de ce qu'a fait Charlotte au cours du chapitre. Ce dispositif m'a souvent paru plus intéressant que que le récit lui-même, sans doute parce que je ne fais pas partie du public visé par ce roman.
A lire si vous aimez les fantômettes roses et noires.