Le Dernier Caton
Folio policier – 576 pages
Résumé
Il y aurait eu un ordre antérieur aux Templiers et qui leur aurait survécu. Ses membres seraient les gardiens depuis des siècles du plus grand des mystères sacrés de notre civilisation. Dante lui-même aurait risqué sa vie avec eux et la Divine Comédie contiendrait dans ses pages l'une des clefs d'accès à leur sanctuaire. Ottavia Salina, pourtant employée aux archives officieuses du Vatican, et de ce fait informée des secrets les plus enfouis de l'Eglise, ne sait rien d'eux. Aussi, lorsqu'on lui demande soudainement de quitter ses kilomètres de souterrains blindés pour étudier d'étranges scarifications sur le cadavre d'un Ethiopien, elle quitte sa blouse sans poser de questions. Ottavia ignore encore qu'avec la découverte des cicatrices ciselées comme des fils de soie sur le corps de cet homme, elle ne verra bientôt plus jamais le monde comme avant...
Mon avis
Résumé alléchant de prime abord. Le contenu n’est pas à la hauteur des espérances qu’on peut avoir malheureusement.
La sœur Ottavia est accompagnée dans cette enquête par le Professeur Farag Boswell, anciennement employé au musée gréco-romain d’Alexandrie, devenu persona non grata dans son pays. Pour compléter le groupe, on a le capitaine Glauser-Roïst, garde suisse habituellement chargé d’effacer toutes traces des actes inavouables du Vatican.
Ils vont chercher à devenir stavrophilakes (ordre religieux dont les membres prétendent être les gardiens de la vraie Croix) suite aux vols des ligna crucis, fragments de la vraie Croix conservés à l’état de reliques dans des églises catholiques et orthodoxes à travers le monde. La restitution des ligna crucis conduirait à un rassemblement œcuménique des deux Eglises : l’enjeu est donc important.
Pour ce faire, ils suivent un chemin initiatique fondé sur les 7 pêchés capitaux, chacune des épreuves se déroulant dans une ville représentant le pêché en question.
Certes, on voyage de Syracuse à Antioch en passant par Ravenne, Athènes ou encore Istanbul mais avoir à suivre 7 fois le même schéma d’écriture est très lourd et rébarbatif !
D’autant qu’à chaque fois, le lecteur a le droit à l’analyse de la Divine Comédie de Dante qui indiquerait le chemin du Paradis Terrestre, lieu où serait gardée la Croix.
Le lieu en question que finissent par découvrir nos trois compagnons a quelque chose d’invraisemblable que j’ai personnellement du mal à avaler. Ca relève de la science-fiction.
Ajouté à cela, les relations entre les personnages trop caricaturales et pompeuses, et une sœur Ottavia de 39 ans avec un curriculum vitae long comme mon bras qui donne parfois l’impression d’être une adolescente dans son comportement.
En clair, il y a mieux comme roman ésotérique.
Ma note : 2,75 / 5
Folio policier – 576 pages
Résumé
Il y aurait eu un ordre antérieur aux Templiers et qui leur aurait survécu. Ses membres seraient les gardiens depuis des siècles du plus grand des mystères sacrés de notre civilisation. Dante lui-même aurait risqué sa vie avec eux et la Divine Comédie contiendrait dans ses pages l'une des clefs d'accès à leur sanctuaire. Ottavia Salina, pourtant employée aux archives officieuses du Vatican, et de ce fait informée des secrets les plus enfouis de l'Eglise, ne sait rien d'eux. Aussi, lorsqu'on lui demande soudainement de quitter ses kilomètres de souterrains blindés pour étudier d'étranges scarifications sur le cadavre d'un Ethiopien, elle quitte sa blouse sans poser de questions. Ottavia ignore encore qu'avec la découverte des cicatrices ciselées comme des fils de soie sur le corps de cet homme, elle ne verra bientôt plus jamais le monde comme avant...
Mon avis
Résumé alléchant de prime abord. Le contenu n’est pas à la hauteur des espérances qu’on peut avoir malheureusement.
La sœur Ottavia est accompagnée dans cette enquête par le Professeur Farag Boswell, anciennement employé au musée gréco-romain d’Alexandrie, devenu persona non grata dans son pays. Pour compléter le groupe, on a le capitaine Glauser-Roïst, garde suisse habituellement chargé d’effacer toutes traces des actes inavouables du Vatican.
Ils vont chercher à devenir stavrophilakes (ordre religieux dont les membres prétendent être les gardiens de la vraie Croix) suite aux vols des ligna crucis, fragments de la vraie Croix conservés à l’état de reliques dans des églises catholiques et orthodoxes à travers le monde. La restitution des ligna crucis conduirait à un rassemblement œcuménique des deux Eglises : l’enjeu est donc important.
Pour ce faire, ils suivent un chemin initiatique fondé sur les 7 pêchés capitaux, chacune des épreuves se déroulant dans une ville représentant le pêché en question.
Certes, on voyage de Syracuse à Antioch en passant par Ravenne, Athènes ou encore Istanbul mais avoir à suivre 7 fois le même schéma d’écriture est très lourd et rébarbatif !
D’autant qu’à chaque fois, le lecteur a le droit à l’analyse de la Divine Comédie de Dante qui indiquerait le chemin du Paradis Terrestre, lieu où serait gardée la Croix.
Le lieu en question que finissent par découvrir nos trois compagnons a quelque chose d’invraisemblable que j’ai personnellement du mal à avaler. Ca relève de la science-fiction.
Ajouté à cela, les relations entre les personnages trop caricaturales et pompeuses, et une sœur Ottavia de 39 ans avec un curriculum vitae long comme mon bras qui donne parfois l’impression d’être une adolescente dans son comportement.
En clair, il y a mieux comme roman ésotérique.
Ma note : 2,75 / 5