Ludwig de Klaus Mann
Edition Phoebus - p. 176 à 226.
Mon résumé :
Les derniers jours de Louis II de Bavière, souverain déchu pour cause de folie.
Biographie de l'auteur :
Klaus Mann est né le 18 novembre 1906 à Munich. Il est le fils aîné de l'écrivain Thomas Mann. Adversaire du nazisme, il quitte l’Allemagne en 1934 et est déchu de sa nationalité en 1935. Il écrivit des romans (Fuite au Nord), des essais (Contre la barbarie) et tint un journal intime. Il écrivit également avec sa soeur aînée Erika, qui n'avait qu'un an de plus que lui notamment A travers le vaste monde. Son frère cadet Golo et sa soeur Monika seront également écrivains. Klaus Mann se suicide à Cannes le 21 mai 1949.
Mon avis :
Impossible pour moi d'être objective. J'adore cet auteur. Je me demande même pourquoi je ne lis pas plus souvent ses oeuvres. Pour les garder en réserve, sans doute.
Ludwig est véritablement le dernier jour du souverain. Prolongement : la venue d'une autre souveraine foudroyée, Sissi. Son double, sa jumelle. Quand elle apprit la nouvelle de sa mort, elle ne voulut pas croire à un "accident". Bouleversée, elle parla de meurtre.
Mais n'en était-ce pas un que de l'acculer au désespoir ? Arrivé dans son château prison, Ludwig se remémore comment "ils" sont parvenus à le destituer, tous ceux qui ne comprenaient rien à ses rêves de bâtisseur, d'esthète, à ses amitiés exclusives. Tous ceux qui veulent lui faire croire que les barreaux aux fenêtres sont purement décoratifs.
Prouesse d'écriture : nous épousons les méandres des pensées de Ludwig et en les lisant, j'avais l'impression de relire le journal de Nijinski (véritable témoignage de la montée de sa folie). En même temps, nous entrons aussi dans l'esprit de son médecin, si sain de corps et d'esprit, si sûr de lui. Le dénouement est connu.
Cette nouvelle nous raconte autant sur son auteur que sur Ludwig. En effet, Klaus Mann choisit de parler de l'homosexualité (présumée ? refoulée ?) de Ludwig II - ni Klaus Mann ni sa soeur aînée ne faisaient mystère de leur préférence sexuelle et d'en faire une des composantes de son récit. J'y vois, peut-être à tort, une des raisons pour laquelle il a choisi de parler de ce souverain.
A lire - comme toute l'oeuvre de Klaus Mann.
Edition Phoebus - p. 176 à 226.
Mon résumé :
Les derniers jours de Louis II de Bavière, souverain déchu pour cause de folie.
Biographie de l'auteur :
Klaus Mann est né le 18 novembre 1906 à Munich. Il est le fils aîné de l'écrivain Thomas Mann. Adversaire du nazisme, il quitte l’Allemagne en 1934 et est déchu de sa nationalité en 1935. Il écrivit des romans (Fuite au Nord), des essais (Contre la barbarie) et tint un journal intime. Il écrivit également avec sa soeur aînée Erika, qui n'avait qu'un an de plus que lui notamment A travers le vaste monde. Son frère cadet Golo et sa soeur Monika seront également écrivains. Klaus Mann se suicide à Cannes le 21 mai 1949.
Mon avis :
Impossible pour moi d'être objective. J'adore cet auteur. Je me demande même pourquoi je ne lis pas plus souvent ses oeuvres. Pour les garder en réserve, sans doute.
Ludwig est véritablement le dernier jour du souverain. Prolongement : la venue d'une autre souveraine foudroyée, Sissi. Son double, sa jumelle. Quand elle apprit la nouvelle de sa mort, elle ne voulut pas croire à un "accident". Bouleversée, elle parla de meurtre.
Mais n'en était-ce pas un que de l'acculer au désespoir ? Arrivé dans son château prison, Ludwig se remémore comment "ils" sont parvenus à le destituer, tous ceux qui ne comprenaient rien à ses rêves de bâtisseur, d'esthète, à ses amitiés exclusives. Tous ceux qui veulent lui faire croire que les barreaux aux fenêtres sont purement décoratifs.
Prouesse d'écriture : nous épousons les méandres des pensées de Ludwig et en les lisant, j'avais l'impression de relire le journal de Nijinski (véritable témoignage de la montée de sa folie). En même temps, nous entrons aussi dans l'esprit de son médecin, si sain de corps et d'esprit, si sûr de lui. Le dénouement est connu.
Cette nouvelle nous raconte autant sur son auteur que sur Ludwig. En effet, Klaus Mann choisit de parler de l'homosexualité (présumée ? refoulée ?) de Ludwig II - ni Klaus Mann ni sa soeur aînée ne faisaient mystère de leur préférence sexuelle et d'en faire une des composantes de son récit. J'y vois, peut-être à tort, une des raisons pour laquelle il a choisi de parler de ce souverain.
A lire - comme toute l'oeuvre de Klaus Mann.