Café crème
Roman
254 pages édité chez Ramsey en février 2005
Résumé
Devenu
sur le tard patron d'un bistrot rue de Sèvres, Jean-Louis ne vit que
pour et par son café. Derrière son comptoir, il se plaît à observer les
couples d'étudiants amoureux, les hommes solitaires, les femmes
blessées. Il sait bien qu'il est presque invisible aux yeux de ces
inconnus, pourtant ils font tous un peu partie de sa vie.
Inévitablement, Jean-Louis a parfois quelques coups de cœur pour ses
fidèles clients. Inévitablement, il éprouve parfois quelques
désillusions. Ainsi assiste-t-il à l'idylle naissante entre Florence
Galtier, charmante avocate écorchée par sa récente rupture, et le
trappeur, un énigmatique quinquagénaire qui noircit avec frénésie son
bloc de papier. Il y a aussi Francesco, macho d'un naturel violent, pour
qui il s'est pourtant pris d'amitié. Sans oublier ce nouvel habitué, un
aveugle, qui chaque matin vient déguster son grand crème. Voilà
quelques-uns des destins solitaires qui se croisent jour après jour à La
Chaumette. Finiront-ils par accepter de s'ouvrir les uns aux autres ?
L'enlèvement d'un enfant de trois ans va étrangement redistribuer les
rôles et donner lieu à d'étonnantes métamorphoses. Dans ce roman, où
l'on retrouve la saveur tendre d'une atmosphère de bistrot, Charles
Lancar poursuit avec une belle sensibilité son analyse des comportements
humains.
Biographie de l'auteur
Charles Lancar, après avoir
suivi des études de psychosociologie, partage son temps entre une
activité de consultant en formation, la vente sur les marchés parisiens
et bien sûr l'écriture. Après Tourbillon, adapté à la télévision par
France 3, la trilogie des marchands, Adélaïde, Adrien et Antoine ou
encore Les Racines du figuier, il signe ici son huitième roman.
Mon avis
Savez-vous
écouter ? savez-vous regarder ? deux verbes d’une intensité et d’une
banalité à toute épreuve… nous avons tous des yeux pour voir et des
oreilles pour entendre… mais sait- on s’en servir ?… rappelez-vous :
quand on s’assoie sur un banc et que l’on laisse son regard errer sur
les passants ; un détail nous happe : une écharpe, un mot… et à notre
insu parfois, on imagine une histoire, un destin…
L’auteur nous
raconte plusieurs histoires de personnages qui n’ont rien en commun et
qui partage à un moment de la journée, le même lieu, le café du coin…
des histoires qui vont se croiser, s’entremêler, se reconnaître… un
café, un croissant, le journal du jour, un bon mot… on se livre, on se
reconnaît, on se raconte… mais s’en jamais attendre de l’autre qu’une
oreille attentive… car ce qui est pesant, c’est la solitude en autre…
L’histoire
est un tableau qui se découvre dans son intégrité qu’à la fin du livre,
chaque chapitre est une touche de couleur… L’auteur sait admirablement
nous compter l’histoire de ces petits moments de tous les jours qui nous
parle de nous, de l’autre et que bien souvent nous ne voyons pas ou ne
voulons pas voir….
Je vous invite à déguster ce livre
Roman
254 pages édité chez Ramsey en février 2005
Résumé
Devenu
sur le tard patron d'un bistrot rue de Sèvres, Jean-Louis ne vit que
pour et par son café. Derrière son comptoir, il se plaît à observer les
couples d'étudiants amoureux, les hommes solitaires, les femmes
blessées. Il sait bien qu'il est presque invisible aux yeux de ces
inconnus, pourtant ils font tous un peu partie de sa vie.
Inévitablement, Jean-Louis a parfois quelques coups de cœur pour ses
fidèles clients. Inévitablement, il éprouve parfois quelques
désillusions. Ainsi assiste-t-il à l'idylle naissante entre Florence
Galtier, charmante avocate écorchée par sa récente rupture, et le
trappeur, un énigmatique quinquagénaire qui noircit avec frénésie son
bloc de papier. Il y a aussi Francesco, macho d'un naturel violent, pour
qui il s'est pourtant pris d'amitié. Sans oublier ce nouvel habitué, un
aveugle, qui chaque matin vient déguster son grand crème. Voilà
quelques-uns des destins solitaires qui se croisent jour après jour à La
Chaumette. Finiront-ils par accepter de s'ouvrir les uns aux autres ?
L'enlèvement d'un enfant de trois ans va étrangement redistribuer les
rôles et donner lieu à d'étonnantes métamorphoses. Dans ce roman, où
l'on retrouve la saveur tendre d'une atmosphère de bistrot, Charles
Lancar poursuit avec une belle sensibilité son analyse des comportements
humains.
Biographie de l'auteur
Charles Lancar, après avoir
suivi des études de psychosociologie, partage son temps entre une
activité de consultant en formation, la vente sur les marchés parisiens
et bien sûr l'écriture. Après Tourbillon, adapté à la télévision par
France 3, la trilogie des marchands, Adélaïde, Adrien et Antoine ou
encore Les Racines du figuier, il signe ici son huitième roman.
Mon avis
Savez-vous
écouter ? savez-vous regarder ? deux verbes d’une intensité et d’une
banalité à toute épreuve… nous avons tous des yeux pour voir et des
oreilles pour entendre… mais sait- on s’en servir ?… rappelez-vous :
quand on s’assoie sur un banc et que l’on laisse son regard errer sur
les passants ; un détail nous happe : une écharpe, un mot… et à notre
insu parfois, on imagine une histoire, un destin…
L’auteur nous
raconte plusieurs histoires de personnages qui n’ont rien en commun et
qui partage à un moment de la journée, le même lieu, le café du coin…
des histoires qui vont se croiser, s’entremêler, se reconnaître… un
café, un croissant, le journal du jour, un bon mot… on se livre, on se
reconnaît, on se raconte… mais s’en jamais attendre de l’autre qu’une
oreille attentive… car ce qui est pesant, c’est la solitude en autre…
L’histoire
est un tableau qui se découvre dans son intégrité qu’à la fin du livre,
chaque chapitre est une touche de couleur… L’auteur sait admirablement
nous compter l’histoire de ces petits moments de tous les jours qui nous
parle de nous, de l’autre et que bien souvent nous ne voyons pas ou ne
voulons pas voir….
Je vous invite à déguster ce livre