(PS: L'image ne correspond pas à l'édition.)
Le fauteuil hanté
Auteur: Gaston Leroux
Edition: Ebooks libres et gratuits
Pages: 141
Policier
Quatrième de couverture
« Scandale l'Académie française ! Les académiciens, au nombre de quarante depuis des siècles, ne sont plus que trente-neuf ! L'un après l'autre, les candidats à la succession de Mgr d'Abbeville tombent foudroyés en pleine cérémonie de réception. Le quarantième fauteuil serait-il hanté ? Hippolyte Patard, le secrétaire perpétuel, et Gaspard Lalouette, un marchand d'antiquités, mènent une enquête riche en rebondissements... »
Mon avis
Les prétendants au siège de Mgr d’Abbeville meurent tous lors de leur discours. Mort naturelle ? Au début c’est ce que ce persuade Mr Patard, secrétaire perpétuel, mais quand le troisième candidat meurent en plein public, entrain de lire son discours, le doute s’installe chez lui. En effet il se cache bien des choses mystérieuses dessous toute cette affaire, et Mr Patard et Mr Lalouette vont enquêter, sans le vouloir vraiment au fond.
Je découvre cet auteur avec cette histoire qui est bien menée, où se mêle policier et fantastique. Car au début on soupçonne qu’un homme aurait tué toutes ces personnes avec une ancienne formule magique. Est ce bien vrai ? Cela est-il crédible ? J’ai bien aimé le doute que nous laisse l’auteur là dessus pendant quasiment tout le roman. Puis arrive la fin, et le dénouement de cette histoire improbable, je n’aurais pas pensé à cela comme final, mais pourquoi pas. J’ai beaucoup apprécié que quand on croit avoir le fin mot de l’histoire, un personnage vient tout remettre en doute, ce qui nous laisse une fin – que j’ai trouvé - des plus mystérieuse.
J’ai beaucoup apprécié ce moment de lecture, où l’auteur mêle avec brio policier et mystère. Car du mystère il y en a et pas qu’un peu. Je ne suis pas trop habitué à ce genre, mais je dois dire, que là, mélangé avec une enquête, j’ai bien aimé. Donc très bon livre, qui tient en haleine, et qui donne envie de savoir ce qui s’est vraiment passé avec ces morts. Et cette fin qui nous laisse en plan, je peux dire, mais pas dans le mauvais sens. Donc .