ACCABADORA
Roman
181 pages édité chez points en août 2012
Résumé
Dans un village sarde, dans les années cinquante, la jeune Maria, délaissée par sa mère, est confiée à
une vieille couturière. Elle reçoit éducation et tendresse durant toute son enfance. Mais certains
aspects de la vie de sa mère adoptive l’intriguent. Pourquoi sort-elle à des heures avancées de la nuit, enveloppée dans son long châle noir ? Pour Maria, mieux vaut ignorer l’existence de l’accabadora.
Biographie de l'auteur : Michela Murgia est née à Cabras, en Italie, en 1972. En 2006, elle a publié Il mondo deve sapere (Le monde doit savoir), le journal tragi-comique d'un mois de travail dans un callcenter, dont Paolo Virzì a tiré un film.
Mon ressenti
Avec cette lecture, j’ai plongé dans la vie quotidienne d’un petit village sarde des années cinquante. J’y ai découvert une curieuse légende de naissance (entre une mère très pauvre et l’infertilité d’une autre : donner sa fille…) mais aussi des rites, des us et coutumes parfois très pesants, des vieilles traditions… Dans ce petit village tout le monde se connait et les histoires de familles se transmettent aussi bien le bonheur que la haine… Le récit se lit comme une légende ou se regarde comme une vieille photo en noire et blanc et pourtant très vite j’ai été happée par cette histoire parce que les personnages sont lumineux, humains… et parce qu’ils sont proches de nous… que ce soit en Sardaigne, en France, au Canada ou ailleurs, ce sont les mêmes questions qui reviennent : la transmission à ses enfants (que leur transmettons-nous de parents à enfants, de génération en génération), la question de la mort (quel départ ? Le choisit-on ? L’euthanasie ?), le regard de l’autre sur soi et le jugement…
Derrière tout cela, tel un peintre, l’auteure utilise la lumière, les clairs obscurs, les ténèbres pour jouer sur nos propres interrogations. Les hommes se battent pour sauvegarder la terre et leur honneur, les femmes donnent la vie et la préserve mais chacun reste digne. C’est une rencontre et un voyage en nous-même en somme, de résonances en résonances, le lecteur fait le point sur ses propres questions.
A découvrir
Roman
181 pages édité chez points en août 2012
Résumé
Dans un village sarde, dans les années cinquante, la jeune Maria, délaissée par sa mère, est confiée à
une vieille couturière. Elle reçoit éducation et tendresse durant toute son enfance. Mais certains
aspects de la vie de sa mère adoptive l’intriguent. Pourquoi sort-elle à des heures avancées de la nuit, enveloppée dans son long châle noir ? Pour Maria, mieux vaut ignorer l’existence de l’accabadora.
Biographie de l'auteur : Michela Murgia est née à Cabras, en Italie, en 1972. En 2006, elle a publié Il mondo deve sapere (Le monde doit savoir), le journal tragi-comique d'un mois de travail dans un callcenter, dont Paolo Virzì a tiré un film.
Mon ressenti
Avec cette lecture, j’ai plongé dans la vie quotidienne d’un petit village sarde des années cinquante. J’y ai découvert une curieuse légende de naissance (entre une mère très pauvre et l’infertilité d’une autre : donner sa fille…) mais aussi des rites, des us et coutumes parfois très pesants, des vieilles traditions… Dans ce petit village tout le monde se connait et les histoires de familles se transmettent aussi bien le bonheur que la haine… Le récit se lit comme une légende ou se regarde comme une vieille photo en noire et blanc et pourtant très vite j’ai été happée par cette histoire parce que les personnages sont lumineux, humains… et parce qu’ils sont proches de nous… que ce soit en Sardaigne, en France, au Canada ou ailleurs, ce sont les mêmes questions qui reviennent : la transmission à ses enfants (que leur transmettons-nous de parents à enfants, de génération en génération), la question de la mort (quel départ ? Le choisit-on ? L’euthanasie ?), le regard de l’autre sur soi et le jugement…
Derrière tout cela, tel un peintre, l’auteure utilise la lumière, les clairs obscurs, les ténèbres pour jouer sur nos propres interrogations. Les hommes se battent pour sauvegarder la terre et leur honneur, les femmes donnent la vie et la préserve mais chacun reste digne. C’est une rencontre et un voyage en nous-même en somme, de résonances en résonances, le lecteur fait le point sur ses propres questions.
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